Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30. 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534771z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 423 —
Il en est de même de la route de Tayninh à Xom-Vinh, entreprise depuis trois ans et
qui - en raison de sa longueur (25 kilomètres) et des faibles ressources de la région — ne
sera terminée que dans 3 ans. Tout le long de cette route, qui traverse une région naguère
déserte, les concessions se multiplient et les cultures se créent.
Et ainsi, bien loin de nuire aux progrès de la culture, l'extension des Réserves forestières
et de l'organisation forestière, les favorise et les accélère.
DIXIÈME SECTION
I — Dépenses
Le total des dépenses — mandatées — au 31 mars igi3 s'élève à la somme de 21.095 $ 66.
11 — Recettes
Les recettes forestières au 31 mars 1913 s'élèvent à la somme de 32.882 $ 01, alors
que pour la période correspondante de l'année 1912 elles ont été de 36.963 $ 31, soit une
différence en moins de 4.081 $ 12. Les motifs de cette différence sont la pénurie croissante
du bois d'œuvre et la pénurie du personnel : 4 Divisions forestières étant inoccupées faute
d'agents.
CAMBODGE
DÉFRICHEMENTS — INCENDIES
Le Chef de Service a constaté au cours d'une tournée entreprise entre Kompong-Thôm et
Beng mea lea, région qu'il avait parcourue en 19o3 et 1909, que des torêts entières avaient
été ravagées, complètement anéanties, ces dernières années, par les rays et les incendies
annuels.
On ne saurait trop le répéter : les rays et les incendies sont, bien plus que les coupes abu-
sives, les principales causes de la ruine de nos forêts et si l'Administration ne veut pas
réagir rapidement, si elle n'a pas la fermeté d'interdire les incendies annuels et de réglementer
(je ne dis pas supprimer) la culture par « rays », avant trente ans toutes les forêts du Cam-
bodge ne renfermeront plus de bois d'œuvre.
A cette assertion, nombreuses sont, aujourd'hui encore, les personnes qui répondront que
les forêts du Cambodge sont inépuisables. Mais, pour démontrer combien grande est cette
erreur, que partagent même de vieux coloniaux, il suffira de rappeler qu'il y a vingt ans, les
forêts de Cochinchine étaient, elles aussi, considérées comme inépuisables., et pour-
tant on est déjà obligé de reconnaître que ces forêts sont presque épuisées en bois
d'œuvre, que les exploitants n'y trouvent plus qu'avec beaucoup de difficultés des pièces
ayant le diamètre minimum exigé pour l'abatage et que depuis longtemps la Cochinchine
demande annuellement au Cambodge un gros stock de bois d'œuvre.
D'ailleurs, pour démontrer que les forêts du Cambodge peuvent être, comme celles de la
Cochinchine, rapidement épuisées, on ne peut mieux faire que de signaler qu'entre Kompong-
Chhnang et Kompong-Luong (distance à vol d'oiseau quatre-vingt-cinq kilomètres) il faut aller
dans l'intérieur, à plus de quarante kilomètres des berges du Tonlé-Sap pour touver un
arbre sain pouvant fournir une colonne de sept mètres de longueur seulement, sur vingt-huit
ou trente centimètres de diamètre.
Cette vaste étendue qui était en 1900 et 1903 couverte de beaux peuplements denses,
renfermant des milliers de pieds d'arbres de belle végétation, à fûts de dix et quinze mètres
de hauteur, a été transformée ici en vastes plaines dénudées, impropres à toute culture, là,
en forêt claire de mauvaise venue, en massifs de brousse inutilisable, ou en immenses champs
de sb au (chaume). Et c'est pour récolter quelques mesures de paddy, c'est pour avoir la joie
d'assister à l'embrasement de la forêt, que les indigènes anéantissent chaque année des
Il en est de même de la route de Tayninh à Xom-Vinh, entreprise depuis trois ans et
qui - en raison de sa longueur (25 kilomètres) et des faibles ressources de la région — ne
sera terminée que dans 3 ans. Tout le long de cette route, qui traverse une région naguère
déserte, les concessions se multiplient et les cultures se créent.
Et ainsi, bien loin de nuire aux progrès de la culture, l'extension des Réserves forestières
et de l'organisation forestière, les favorise et les accélère.
DIXIÈME SECTION
I — Dépenses
Le total des dépenses — mandatées — au 31 mars igi3 s'élève à la somme de 21.095 $ 66.
11 — Recettes
Les recettes forestières au 31 mars 1913 s'élèvent à la somme de 32.882 $ 01, alors
que pour la période correspondante de l'année 1912 elles ont été de 36.963 $ 31, soit une
différence en moins de 4.081 $ 12. Les motifs de cette différence sont la pénurie croissante
du bois d'œuvre et la pénurie du personnel : 4 Divisions forestières étant inoccupées faute
d'agents.
CAMBODGE
DÉFRICHEMENTS — INCENDIES
Le Chef de Service a constaté au cours d'une tournée entreprise entre Kompong-Thôm et
Beng mea lea, région qu'il avait parcourue en 19o3 et 1909, que des torêts entières avaient
été ravagées, complètement anéanties, ces dernières années, par les rays et les incendies
annuels.
On ne saurait trop le répéter : les rays et les incendies sont, bien plus que les coupes abu-
sives, les principales causes de la ruine de nos forêts et si l'Administration ne veut pas
réagir rapidement, si elle n'a pas la fermeté d'interdire les incendies annuels et de réglementer
(je ne dis pas supprimer) la culture par « rays », avant trente ans toutes les forêts du Cam-
bodge ne renfermeront plus de bois d'œuvre.
A cette assertion, nombreuses sont, aujourd'hui encore, les personnes qui répondront que
les forêts du Cambodge sont inépuisables. Mais, pour démontrer combien grande est cette
erreur, que partagent même de vieux coloniaux, il suffira de rappeler qu'il y a vingt ans, les
forêts de Cochinchine étaient, elles aussi, considérées comme inépuisables., et pour-
tant on est déjà obligé de reconnaître que ces forêts sont presque épuisées en bois
d'œuvre, que les exploitants n'y trouvent plus qu'avec beaucoup de difficultés des pièces
ayant le diamètre minimum exigé pour l'abatage et que depuis longtemps la Cochinchine
demande annuellement au Cambodge un gros stock de bois d'œuvre.
D'ailleurs, pour démontrer que les forêts du Cambodge peuvent être, comme celles de la
Cochinchine, rapidement épuisées, on ne peut mieux faire que de signaler qu'entre Kompong-
Chhnang et Kompong-Luong (distance à vol d'oiseau quatre-vingt-cinq kilomètres) il faut aller
dans l'intérieur, à plus de quarante kilomètres des berges du Tonlé-Sap pour touver un
arbre sain pouvant fournir une colonne de sept mètres de longueur seulement, sur vingt-huit
ou trente centimètres de diamètre.
Cette vaste étendue qui était en 1900 et 1903 couverte de beaux peuplements denses,
renfermant des milliers de pieds d'arbres de belle végétation, à fûts de dix et quinze mètres
de hauteur, a été transformée ici en vastes plaines dénudées, impropres à toute culture, là,
en forêt claire de mauvaise venue, en massifs de brousse inutilisable, ou en immenses champs
de sb au (chaume). Et c'est pour récolter quelques mesures de paddy, c'est pour avoir la joie
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