Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30. 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534771z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 399 -
« Si les mûriers sont complètement submergés, et que cet état se prolonge
plus de 10 à 12 jours, la plantation est détruite et le propriétaire devra la renou-
veler après le retrait des eaux.
Les soins culturaux sont assez réduits : quelques binages et sarclages pour
détruire les herbes. A l'approche du Têt, la végétation se ralentit, la cueillette
dés feuilles se fait sur toute la longueur de la tige, les mûriers sont alors coupés
au ras du sol ; on donne en général, à ce moment, un labour à la charrue avec
ou sans apport d'engrais suivant la richesse du terrain ; mais le plus souvent le
sol est suffisamment enrichi par l'apport des eaux pour qu'une fumure ne soit
pas nécessaire.
« 2° Culture du mûrier dans les autres terrains,
« Dans les autres terrains, plus élevés que ceux dont nous venons de parler,
sur les berges des fleuves, dans les jardins, etc, la culture du mûrier se fait d'une
façon un peu différente et en vue d'une durée plus longue de la plantation.
« Egalement aux environs du Têt, un peu avant ou un peu après, le terrain
étant préalablement labouré, les boutures coupées à 3o ou 40 centimètres sont
placées horizontalement ou légèrement inclinées dans les sillons distants de
V1 50 à 2 m et à 0,m 80 ou 1 m les unes des autres. On met ensemble 2 ou 3
boutures; on les recouvre de terre fine, légèrement tassée ; quelque temps
après on supprime celles qui ont émis les bourgeons les moins vigoureux pour
n'en conserver qu'une et sur cette bouture, on supprime les rejets qui sont le
moins bien développés. Dans les espaces intercalaires, on sème fréquemment
du maïs, des haricots ou autres plantes à croissance rapide, des binages
fréquents sont nécessaires, la terre est peu à peu ramenée vers le pied des
mûriers de façon à les chausser fortement, si bien qu'au moment des pluies,
entre chaque ligne de mûriers, on trouve un fossé qui sert à l'écoulement des
eaux. 11 faut attendre un peu plus longtemps pour faire la première cueillette ;
elle a lieu lorsque les jeunes tiges ont atteint une hauteur de 1,m 20 à 1,111 00
et on ne prend que les feuilles se trouvant à la partie inférieure ; si les
boutures ont été plantées vers le Têt, cette première ceuillette a lieu au mois
d avril ou de mai (3e ou 4e mois), mais la récolte ne commence à être sérieuse
qu'en juillet et août.
« Vers le 12e mois, les mûriers sont taillés non plus au ras du sol, mais à
0,:11 80 ou l'u. Tn propriétaire ne taille jamais tous ses mûriers à la fois, il
taille par exemple, la plus grande partie vers le 12e mois et réserve le reste
pour alimenter les éducations d'hiver qui sont plus restreintes; cette partie sera
taillée à la fin du 1er ou du 2e mois, lorsque la récolte pourra se faire sur les
mûriers précédemment taillés. Après la taille, les mûriers sont déchaussés par
un labour assez profond. Ce labour a lieu après l'épandage d'engrais qui se
compose de fumier de buffles ou de tourteaux.
« Après le labour, les laboureurs déposent aux pieds des mûriers des
-cl'ures de mares. Par un deuxième labour, la terre est ramenée contre les
pieds de mûriers de façon à les chausser.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 26
« Si les mûriers sont complètement submergés, et que cet état se prolonge
plus de 10 à 12 jours, la plantation est détruite et le propriétaire devra la renou-
veler après le retrait des eaux.
Les soins culturaux sont assez réduits : quelques binages et sarclages pour
détruire les herbes. A l'approche du Têt, la végétation se ralentit, la cueillette
dés feuilles se fait sur toute la longueur de la tige, les mûriers sont alors coupés
au ras du sol ; on donne en général, à ce moment, un labour à la charrue avec
ou sans apport d'engrais suivant la richesse du terrain ; mais le plus souvent le
sol est suffisamment enrichi par l'apport des eaux pour qu'une fumure ne soit
pas nécessaire.
« 2° Culture du mûrier dans les autres terrains,
« Dans les autres terrains, plus élevés que ceux dont nous venons de parler,
sur les berges des fleuves, dans les jardins, etc, la culture du mûrier se fait d'une
façon un peu différente et en vue d'une durée plus longue de la plantation.
« Egalement aux environs du Têt, un peu avant ou un peu après, le terrain
étant préalablement labouré, les boutures coupées à 3o ou 40 centimètres sont
placées horizontalement ou légèrement inclinées dans les sillons distants de
V1 50 à 2 m et à 0,m 80 ou 1 m les unes des autres. On met ensemble 2 ou 3
boutures; on les recouvre de terre fine, légèrement tassée ; quelque temps
après on supprime celles qui ont émis les bourgeons les moins vigoureux pour
n'en conserver qu'une et sur cette bouture, on supprime les rejets qui sont le
moins bien développés. Dans les espaces intercalaires, on sème fréquemment
du maïs, des haricots ou autres plantes à croissance rapide, des binages
fréquents sont nécessaires, la terre est peu à peu ramenée vers le pied des
mûriers de façon à les chausser fortement, si bien qu'au moment des pluies,
entre chaque ligne de mûriers, on trouve un fossé qui sert à l'écoulement des
eaux. 11 faut attendre un peu plus longtemps pour faire la première cueillette ;
elle a lieu lorsque les jeunes tiges ont atteint une hauteur de 1,m 20 à 1,111 00
et on ne prend que les feuilles se trouvant à la partie inférieure ; si les
boutures ont été plantées vers le Têt, cette première ceuillette a lieu au mois
d avril ou de mai (3e ou 4e mois), mais la récolte ne commence à être sérieuse
qu'en juillet et août.
« Vers le 12e mois, les mûriers sont taillés non plus au ras du sol, mais à
0,:11 80 ou l'u. Tn propriétaire ne taille jamais tous ses mûriers à la fois, il
taille par exemple, la plus grande partie vers le 12e mois et réserve le reste
pour alimenter les éducations d'hiver qui sont plus restreintes; cette partie sera
taillée à la fin du 1er ou du 2e mois, lorsque la récolte pourra se faire sur les
mûriers précédemment taillés. Après la taille, les mûriers sont déchaussés par
un labour assez profond. Ce labour a lieu après l'épandage d'engrais qui se
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« Après le labour, les laboureurs déposent aux pieds des mûriers des
-cl'ures de mares. Par un deuxième labour, la terre est ramenée contre les
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