de cette société ont de gros intérêts dans une affaire de vente des alcools indigènes.
Ils se désintéressent de la petite installation de- Bac-Hat. Une intervention de l'Administration sera vraisemblablement nécessaire pour sauver de la ruine cet utile foyer de propagande.
La Dông-Loi de Hung-Yên est sensiblement en retard sur les autres. Il lui manque un personnel directeur énergique et compétent. Elle a paru faire quel- ques tentatives pour développer la sériciculture parmi ses associés, mais sa disparition prochaine paraît fatale.
Il convient de signaler que les efforts des techniciens seraient demeurés inféconds si les Dông-Loi n'avaient trouvé auprès des Administrateurs chefs de province un appui moral précieux et aussi, une intervention personnelle active et efficace.
Les Dông-Loi ont figuré avec un très grand succès à l'exposition des produits de l'industrie de la soie organisée à la fin de l'année dernière par la Chambre de Commerce de Hanoi et la Chambre d'Agriculture du Tonkin et du Nord- Annam.
Outre le contrôle des sociétés indigènes, le Sous-Inspecteur des Services Agricoles et Commerciaux chargé de ce service a particulièrement dans ses attributions le perfectionnement des procédés et de l'outillage servant au dévidage et au travail de la soie.
Il a pris la plus grande part dans la construction de types de bassines, de foyers, de dévidoirs, à la portée des indigènes leur permettant d'obtenir des grèges utilisables par l'industrie européenne et d'une valeur supérieure à celle du produit antérieur.
Il a modifié, en l'améliorant, l'antique métier à tisser et il a enseigné la manière de fabriquer des étoffes nouvelles soit avec la soie ouvrée, soit avec les déchets.
Les ateliers d'apprentissage du travail de la soie installés au Musée par le Directeur des Services l'ont été sur ses indications et demeurent sous son contrôle technique.
Des ateliers analogues ont été organisés par ses soins en divers points du Tonkin. Les produits qui en sortent, de plus en plus appréciés dans la Colonie, sont déjà très demandés par la Métropole.
11 faut signaler spécialement: le tussor tonkinois,la toile de soie et les pongées.
ATELIERS D'APPRENTISSAGE
Les ateliers d'apprentissage des petites industries familiales organisées par le personnel de la Direction locale relèvent à l'heure actuelle de plusieurs services dont il vient d'être parlé. Mais ils constituent l'amorce d'un service à part appelé à se développer, dès que les ressources financières le permettront : c'est le service de l'enseignement professionnel agricole, industriel et commercial.
Sans songer pour l'instant à des écoles d'un degré supérieur, encore moins à un enseignement théorique plus ou moins dogmatique, ces petits établissements
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