entretien est alors assuré par deux équipes indigènes qui restent sur les lieux. Le contrôle du service est assré au moyen du baliseur « le Mékong » chaloupe de 300 chevaux, d'une grande jonque et de 2 sampans.
Dans les passes de Chlong, un balisage provisoire est assuré pendant la période des basses eaux, ce balisage est modifié chaque jour suivant les variations et déplacements des chenaux, en tenant compte des sondages obtenus.
Les dépenses d'entretien se sont élevées en 1911 à environ 35.000 $.
Travaux exécutés en 1912. — Les travaux d'entretien normal ont été faits en 1912. Le service a étudié une amélioration de la navigation entre T. Bounkha et Sambor, au moment des hautes eaux par l'établissement d'une passe facilitant la descente des radeaux de bois.
Un projet de balisage complet du bas Mékong de Kratié à la frontière de Cochinchine a été également dressé. Il est actuellement soumis à l'approbation, les dépenses à engager sont de 21.000 $ pour les travaux d'installation et de 5.250 $ pour l'entretien annuel.
PORT DE PNOM-PENH. - L'outillage du port de Pnom-Penh se compose de 2 appontements flottants de 4o mètres de longueur et de 10 mètres de largeur avec grue, pouvant porter 1.500 tonnes. Une chaloupe le « Fésigny » d'une force de 5o chevaux assure le service courant.
Les appontements construits en 1904 — 1905 ont coûté 170.000 $ environ. Les dépenses d'entretien sont de 600 $.
En 1912, un projet de slip sur le Tonlé-Sap pour le carénage des bateaux de 3o à 35111 de long a été mis au concours.
Un projet d'une série d'appontements destinés aux chaloupes chinoises est soumis à l'appro- bation. Une étude a été faite également en vue de la protection des berges du Tonlé-Sap de- vant le palais du Roi.
II. — Laos Navigation intérieure. — Le Mékong constitue la grande voie de communication naturelle du Laos, mais la navigation dans le fleuve se trouve gênée par des rapides qui divisent la partie de ce fleuve située dans le Laos en deux biefs naturels présentant entre eux des condi- tions différentes de navigabilité.
1°. — Le bief moyen s'étend des chutes de Khône à Ban-Koum sur une longueur de 204 kilomètres, ce bief est navigable toute l'année pour les chaloupes à vapeur ; 2° — Les rapides de Kemmarat, d'une longueur de 147 km (de Ban-Koum à Hoeun-Hin) sont navigables pour les chaloupes pendant les hautes et moyennes eaux, soit environ pendant 8 mois par an, et pour les pirogues seulement pendant le restant de l'année ; 5° — Le bief supérieur s'étend de Hoeun-Hin à Ban-kok-Peunq sur une longueur de 570 kilomètres, la navigation des chaloupes y est rendue possible toute l'année jusqu'à Vientiane et jusque Ban-kok-Peunq à la saison des hautes eaux depuis que des travaux de dérochement ont permis de franchir les passes difficiles ; 4° — Les rapides de Luang-Prabang d'une longueur de 391 kilomètres (de Ban-kok-Peunq j à Luang-Prabang) ne sont navigables qu'aux hautes eaux pour les chaloupes à vapeur ; les pirogues peuvent y circuler toute l'année.
En amont de Luang-Prabang, jusqu'à la frontière du Yunnan, il n'existe aucun service régu- lier de navigation, les pirogues remontent le fleuve jusqu'à Tang-Ho soit environ à 300 kilo- mètres de Luang-Prabang.
Les travaux d'amélioration des conditions de navigabilité du Mékong consistent en déroche- ments des passes difficiles et balisage du fleuve. Aux basses eaux, les agents du service exécutent des balisages provisoires permettant, souvent à quelques centimètres près, le passage des chaloupes, ce balisage ne peut qu'être exécuté provisoirement, parce que chaque année les mouvements des sables modifient le tracé des passes ; par ailleurs, il est procédé pendant la saison sèche aux travaux de dérochements, construction de balises et pose d'échelles servant de regards. Les moyennes eaux. permettent la continuation de construction des balises et
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