Une autre concordance entre la panicule du riz et celle de l'avoine a été trouvée en ce qui concerne la présence d'épillets vides. Ceux-ci se rencontrent chez le riz en plus grande quantité vers la base de la panicule, que dans la par- tie supérieure.
Pour les variétés de riz à barbes on a constaté que les barbes des grains de la moitié supérieure de la panicule sont plus lourdes que celles de la moitié inférieure.
On peut remarquer par ce qui précède que l'on doit trouver presque sans exception dans les parties supérieures de la panicule les meilleurs grains pour semis.
De cette manière un triage mécanique peut donc être utile et puisque ce triage peut facilement être effectué et pourrait conduire à une amélioration de la semence, on a fait de cette question un autre sujet de recherche.
En plusieurs régions de Java les indigènes ont l'habitude de mettre les grains de riz destinés à être semés dans de l'eau ; on élimine les grains flottants et on sépare ainsi les grains vides (gâtés) de ceux qui sont remplis. On prend quelque- - fois une solution de cendre au lieu d'eau pure.
Plusieurs essais ont été faits en prenant d'abord sur les champs les meilleures panicules ; on les triait ensuite d'après la densité en les mettant dans les solu- tions de sucre ou de sel de différentes densités.
Ces expériences présentèrent néanmoins plusieurs défauts techniques; et les résultats ne permirent pas de tirer une conclusion quant à savoir si, chez un type pur les grains spécifiquement plus lourds sont en réalité plus lourds que les grains moins denses et si cette différence se manifeste également chez les fruits décortiqués.
Ces questions ne pouvaient être résolues que si l'on disposait de panicules pures (races pedigree).
Van der Stok qui s'occupa également de ces recherches prépara une solution dont la densité était choisie de telle manière qu'après une immersion deux fois répétée des grains la moitié des grains non décortiqués coulait au fond.
Ensuite on lavait soigneusement les grains et on les séchait au soleil, après quoi on faisait les différentes déterminations de poids.
On a fait ces essais avec 44 types purs et on a trouvé des résultats très diver- gents quant au rapport des poids absolus des grains immergés et des grains surnageants. Tantôt ces poids différaient beaucoup et donnaient un résultat avantageux pour les grains immergés, tantôt la différence était petite, et même chez trois types l'avantage était en faveur des grains flottants.
, Parmi les fruits non décortiqués plus denses on choisit ensuite des fruits qu'on ecortiqua et on trouva alors que leur poids élevé pouvait provenir aussi bien de leur plus grande densité que de leurs plus grandes dimensions. Les recherches ont également démontré que les grains plus denses possèdent un plus haut degré la faculté de mûrir. On obtiendra donc par le triage par site des résultats différents suivant que les semences proviennent d'une plante
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