La «, société d'électridté,del'Indochine » a une station à Hanoi et une station à Haiphong, Pour l'installation desquelles ie capital souscrit à été de 2.500.000 francs. Les dynamos sont actionnées par 1-780 chevaux vapeur et servies par 200 ouvriers environ. La situation de cette entreprise ggt des plus brillantes grâce aux contrats intervenus avec les municipalités et avec le Protectorat MM. de la Pommel'aye el Cie ont monté à Hanoi un atelier pour l'éclairage par l'acétylène.
La brasserie de Hanoi (Brasserie Hommel) prend de plus en plus d'extension. Son capital actuel est de 8 00000 francs,. Le matériel, des plus perfectionnés, est actionné par un moteur de 200 chevaux. Le personnel est de 80 hommes ou femmes indigènes. L'écoulement de cette bière est assuré au Tonkin même et la production atteint 6.000 hectolitres.
Une deuxième brasserie (Grande Brasserie Indochinoise de Hanoi) est en formation.
La manufacture de tabacs de Yên-phu, formée au capital de 1.000.000 de francs, n'a pas donné les résultats espérés par ses fondateurs. Les affaires sont actuellement limitées à la clientèle indigène et chinoise du Yunnan, de la Cochinchine et du Cambodge. Quelques expor- tations de tabacs en feuilles se font sur la Métropole.
La fin des grands travaux du Tonkin et la mise en exploitation de la ligne du Yunnan devaient arrêter la consommation des explosifs. Aussi, l'usine des cheddites installée à Phu-xa sur les bords du Grand Lac a-t-elle vu ses clients disparaître peu à peu, et sa production est à l'ilelure actuelle des plus limitées.
MM ont renoncé à continuer les essais tentés dans leur usine de Gia-lâm pour la préparation du jute. Leurs établissements de Hanoi ont été également supprimés. Cette importante fipma cependant conservé des relations en Indochine et achète les jutes produits Par nos colons, en particulier ceux provenant de la région du Ha-tinh (concession Chazet).
il y a quelques , la cimenterie de Haiphong traversaune période critique du fait de la concurrence que lui opposàient en Extrême-Orient sur les marchés anglais et chinois les établis- sements de Macao et Hong-lionno,. Ceux-ci commençaient, en effet, à s'approvisionner de calcaire à la Baie d'Alon» et d 308 l'ile des deux qôrio, , au moment même où venaient d'être frappés d'un droit de sortie le S ciments fabriqués dans la colonie. Une enquête dont les résultats ont été consignés dans les ,rapports et conclusions du Service commercial, en L908, permirent de réparer cette erreur et de faciliter ainsi l'essor qu'a pris cette industrie. Fondée au capital de 6 901 rlt61a'DS' essor cfu'a P"s cette industrie. Fondée au capital de direction de 8 Europ cette entreprise occupe près de 1.500 ouvriers sous la surveillance et la direction de 8 uropeens' e avec une ^orce motrice de 850 chevaux La créattan ^ie hiirj 16 Sav®nne". e de Haiphong faisait présager, après les intéressants essais de M. u semagne, un - succès assuré Pom' son successeur, M. Flambeau, qui avait réussi a grouper autour de lui d'importants concours tonliinois, dont l'apport s'élevait à 1.200.000 francs. u our e l]] Importants concours tonlnOols, ont apport se eva] bien approprié aux maS" 1908 et 1909 l'usine semblait définitivement lancée. Le matériel, bien approprié aux matière S premières locales, placé, ainsi qu'un personnel de 90 ouvriers, sous la direction d'un bon technicien, permettait de croire au succès de cette tentative. Des moteurs de 140 c h evaux fort 1611 installés, permettaient l'adjonction d'un matériel supplé- meniaire, et dès iqo8 rus1'08 entrePrena,t ]a fabrication de l'essence de térébenthine par le l'alternent des l'" d traitement des résines de plliS de la province de Quang-yên.
a Frappé par l'intérêt qu présente cette exploitation industrielle, un groupe de commerçants eCI e récemment d la - h' d
a décidé récemment de la remonter sur des bases nouvelles. Les savons de Haiphong ont déjà pu concurrencer avec avantage les ProdUIts ano-lals japonais et allemands sur les marchés de Shanghai, Hongkong, Saigon et du Yunnan. e
D'ici qulques mois, l'usine de Camly près de Luc-nam pourra recommencer à fonctionner pour la préparation des huiles e ricin. L'arrêt dans la marche de cette usine, a été motivé par la maladie et le décèès de son propriétaire, M. Levaché. Cette usine possède des machines u Iques et des d
hydrauliques et presses de différents systèmes.
Par contre, la ecu erJe de Luc-nam dont les tapiocas avaient conquis déjà une place e Sure march'
i. mportante sur le march"ée, a a ifnm terrompu sa fabrication:
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