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* * i< Une TPe d,RSPeeUOn séricicole à Nam-dinh et Thai-binh. - (Tonkin).- Une Courte tournée il :\am-dinh et à Thai,binh, a permis de constater que la campagne séri- cicole qui vient de s'achever, a été, aussi bien pour les producteurs de matière première que pour les industriels exportateurs moins satisfaisante, à tous les points de vue, que celle de 1911.
La chaleur exceplionnelle du début de l'étp., durant les mois de mai et de juin, puis les pluies abondantes survennues ensuite, ont causé de sérieuses perturbations dans les élevages de vers à soie et provoqué de nombreux échecs amenant la raréfaction des cocons et, par suite, l'élévation des cours de vente.
Mais la cause principale de la petite crise commerciale qui a surgi entre les acheteurs et les niao-naniers s h ^• aPr^, s les renseignements recueillis à Thai-Binh auprès de diverses notabilités et de sériciculteurs importants, résider dans l'élévation du taux du change en sapèques anciennes, de la piastre de commerce indochinoise, En effet à Thai ^nhen 1911, le taux moyen d'une piastre de commerce était de 4 ligatures 2, à 4 ligatures 3, tandis - que durant le cours de cette année le change a oscillé entre 3 liga- à j lic,,rature~ -), tindis que durant le cou rs de cette aimée le e l i~in-r, e a oscillé entre 3 li-1a- tures 9 *■* J et V ) ligatures 3. Celte auférence qui représente une augmentation de 25%. se traduit par une perte équivalente, au détriment de l'agriculteur producteur pour qui l'usage de la sapèque est indispensahle dans les l'ehlions économiques de son milieu.
D'autre part, l'élévation constante du taux de la piastre en francs, depuis le commencement de 1912 jusqu'à ces derniers jours, n'était pas sans apporter une gêne énorme au commerce d'exportation et ne pOUvar guère permettre aux industriels de compenser par une hausse des prix d'achat, la Perte de change subie par les serlLlclllleurs.
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