et donne aux menuiseries un aspect fort agréable à l'œil. Ainsi traité, le bois, pourvu qu'il ne contienne pas d'aubier, se conserve tout aussi bien que recou- vert des peintures souvent inférieures et mal mises en place, qu'on utilisait auparavant ; le lim xanh, lorsqu'il est sain, complètement exempt d'aubier.
résiste pour ainsi dire indéfiniment à la pluie et au soleil. Les termites ne l'at- taquent pas. Nous ne pouvons rien affirmer en ce qui concerne les tarets, ne Payant jamais employé dans l'eau que pour des périodes très courtes : par exem- ple pour la construction de passerelles provisoires, mais des charpentiers indi- gènes ont assuré avoir vu des pieux immergés pendant 30 et même 40 ans sans être attaqués par les tarets.
« Le lim donne encore toute satisfaction dans les emplois suivants : planchers de voitures et wagons, carcasses complètes des voitures et des fourgons, panau- tage extérieur des voitures, lames inférieures des caisses de wagons.
« Toutes les parties des caisses de voitures et wagons en contact avec la pluie et le soleil sont peintes ou laquées.
« Il y a quelques années, nous avons essayé d'utiliser les bois de lim étuvés, mais cette pratique a été abandonnée.
« Par l'étuvage, la densité du bois est légèrement diminuée et les acides con- tenus dans le bois sont éliminés. Ces acides n'étant nuisibles que dans les par- ties de bois en contact avec le châssis métallique, nous interposons actuellement une couche de blanc de céruse.
« L'étuvage n'empêche pas le bois de jouera la longue ; il reprend de l'humi- dité et la densité devient presque la même qu'avant l'étuvage.
« Des planchers en lim de wagons-tombereaux datant de 1908 sont encore en bon état après 10 ans, alors que ceux qui étaient construits en bois ordinaire ont duré à peine deux ans (1).
« Le lim a été essayé, il y a une vingtaine d'années, par la Ville de Paris pour le pavage des rues. Il n'a pas donné des résultats très satisfaisants et on lui préfère le pin gemmé des Landes qui coûte beaucoup moins cher (MAZEROLLE).
PRIX : 18 à 25 piastres le mètre cube vendu à Hanoi. Valait, sur les marchés du Song-Ca, 12 à 15 piastres le mètre cube en 1909, mais a dû augmenter depuis (BOKDENEUVE).
Les petits ébénistes de Hanoi achètent au détail des plateaux de 5 mètres de longueur, 0 m. 40 de largeur et 0 m. 10 à 0 m. 13 d'épaisseur environ, 10 pias- tres la pièce.
Mous devons à M. l'Officier d'administration principal GODBILLE qui emploie depuis longtemps le lim aux Ateliers de l'Artillerie à Hanoi, les intéressants renseignements suivants :
(1) Communication faite en 1917. transmis., par M. GONSTANTIM, Inspecteur général des fravaux publics.
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