tants au Tonkin, il était nécessaire, dans le débitage d'ébauches à des cotes voisines des dimensions finies, de parer à la production des fentes devant se produire ultérieurement au cours de la dessiccation.
« Pour les initiés, il est clair que cette obligation imposait rigoureusement le débit sur quartier, sur plein quartier, autant que possible, mais en tous cas avec la demi-largeur du plateau sur dosses comme limite des tolérances imposées par les considérations de rendement. Il y avait lieu également de prévoir non seulement l'élimination rigoureuse de tout aubier, mais encore et surtout des parties voisines du cœur échauffées, gercées ou susceptibles de gercer.
« Les grumes étaient donc tout d'abord refendues en deux parties, souvent inégales, par un premier trait suivant un plan passant par les centres du cœur visibles aux deux extrémités.
« Quand le diamètre est suffisant, ce premier trait est doublé, triplé ou quadruplé, ce qui donne déjà. de chaque côté du cœur, un certain nombre de plateaux à plein quartier.
« Les dosses restantes de chaque côté sont refendues perpendiculairement au plan de coupe initial.
« On obtient ainsi des plateaux de quartier ou des demi sur-dosses qu'il ne reste plus qu'il désiver pour éliminer le cœur et l'aubier.
« Il faut dire que ces principes, pour élémentaires qu'ils soient, ne sont pas en général observés par l'industrie du bois au Tonkin ; le débit y est générale- ment abandonné à l'initiative et surtout à la plus grande commodité du scieur de long annamite. *
« Prenons, par exemple, le cas,fréquent dans le Gçi, d'une bille à section ellip- tique, ou bien encore à cœur excentré : il y a évidemment intérêt à orienter la largeur des plateaux dans le sens du plus grand diamètre dans le premier cas, du plus grand rayon dans le second. Le scieur annamite attaque invariablement la bille perpendiculairement au plus grand diamètre, donnant ainsi le maximum de plateaux sur dosses au lieu du maximum de plateaux sur quartiers.
« Le même ouvrier trace d'ailleurs ses grumes pour obtenir le meilleur rendement d'après la forme extérieure, sans s'occuper de la position du cœur, d'où production fréquente de plateaux à fibres tranchées.
« Cette absence de méthode est signalée ici, parce qu'elle peut être une des raisons qui ont fait méconnaître, au Tonkin. la valeur industrielle du Gôi.
« Il. — Etuvage à la vapeur. — Le matériel comporte une cuve métallique de la plus grande capacité possible (à Hanoi une ancienne cuve à eau appro- priée, de 21 mètres cubes) à fermeture étanche.
i( Cette cuve peut être enveloppée d'une enveloppe calorifuge en maçonnerie.
« Elle est munie de : « io — Un tuyau purgeur en siphon formant bouchon hydraulique et soupape à pression et à vide. La hauteur des branches est réglée de manière à permettre une pression absolue un peu supérieure à 1 atmosphère correspondant à envi- ron i ooo ;
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