La papeterie moderne repose sur: 1) les pâtes de bois mécaniques et chimiques ; 2) les déchets de filature ; 3) les- vieux chiflons ; 4) les vieux sacs et cordages ; 5) l'alfa et ses suc- cédanés ; 6) les vieux papiers ; 7) les pailles de céréales. Ces matières premières sont classées dans l'ordre approximatif des quantités employées.
La production mondiale de papier est de 10 millions de tonnes : le bois à lui seul en re- présente de 7 milions à 7 1/2 millions.
La pénurie résulte surtout du manque de pâte de bois et, de plus, du manque des 6 autres matières. La cause est que l'emploi du bois en papeterie est une erreur capitale : vu le développement de la consommation du papier, on emploie annuellement une production qui mettait 10 ans pour se produire.
Si la question n'a pas avancé, c'est que l'on a peu de connaissance des plantes pouvant fournir du papier et que l'utilisation ou la non-utilisation d'une fibre en papeterie dépend de deux séries de causes : une série propre à la fibre (facilité, coût du traitement, nature de la fibre, rendement en cellulose) et une série de causes économiques (coût, facilité et main-d'œuvre de la récolte — transport, sa possibilité et son coût — prix du charbon et de la soude — tarifs douaniers).
Si les 700 espèces de plantes textiles connues peuvent toutes donner du papier, celles qui nécessitent une culture sont à éliminer : seules celles ne coûtant rien peuvent être utilisées.
Or, il y a deux séries de telles plantes: 1 ) celles qui sont produites par des. plantes cultivées pour d'autres produits, telles que. le bananier, l'ananas, la canne à sucre : 2) celles spontanées à grand développement et qualifiées de mauvaises herbes par l'agriculture.
Parmi celles-ci, on a les : 1) broméliacées (les Bromélias) ; 2) lilacées (les Yuccas et les Phormium) ; 5) palmiers ; 4) graminées ; 5\ cypéracées ; 6) typhacées ; 7) joncacées ; 8; protériacées ; 9) labiées ; 10) fougères.
Les plantes cultivées (ananas, bananiers, etc.) et celles des 3 premières familles citées ci
dessus ne peuvent être que des plantes papyrifères momentanées, car leur décortication permet- tra d'en tirer un produit ayant bien plus de valeur que le papier. Pour les autres, il faut étudier les conditions économiques de leur exploitabilité et de la création de nouveau peuplements.
Joncacées. — Juncus ou Jonc, Priorum, Xanthorrhea, Xerotes.
Fougères. — Polypodium.
Amélioration du cotonnier « kumpta » dans l'Inde britannique. - KOTTUP G. L., dans Department of Agriculture Bombay Bulletin, no 84, p. 1-2. Poona, 1917' Conseils pratiques pour le choix des plantes portegraines de la sorte de cotonnier « Kumpta »• Ces plantes doivent avoir les caractères suivants :
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