procédé employé pour coaguler le latex (acide acétique, fumée) — au traitement mécanique subi — à la température de dessiccation — enfin au temps plus ou moins long qui s'écoule entre le moment où le latex est sorti de la plante et celui où on le coagule, temps pendant lequel certaines fermentations parasites ont pu se produire.
Les inventeurs du procédé de régularisation ont observé que la constance des qualités du produit s'obtient quelles que soient toutes les autres conditions, quand un temps suffisamment long (en pratique trois jours) s'écoule avant que le latex soit coagulé.
Le latex recueilli d'une journée à la suivante est pla ê dais di grands bassins en ciment, qui doivent être presque remplis et bien fermés par un couvercle étanche à joint hydraulique, de façon à emprisonner le moins d'air possible ; on évite ainsi la putréfaction, On l'y laisse pendant trois jours ; on accélère ensuite la coagulation par l'addition d'an sel soluble de cal- cium. Pour éviter la formation de fines bulles d'acide carbonique dans la gomme, on peut opérer sous pression à i ou 2 atmosphères. Dans ce cas, les bassins doivent être en fer dou- blé intérieurement d'aluminium.
Après quoi, quels que soient les traitements, on obtient une gomme parfaitement homo- gène, transparente, toujours identique à elle-même. Seule, la gomme provenant de la région voisine de la surface libre a foncé quelque peu en couleur et présente de l'opacité. Avec ce produit, la durée de la vulcanisation est notablement inférieure à celle qu'exige le meilleur Para, et le caoutchouc vulcanisé présente le maximum d'élasticité. Au lieu de diminuer la durée de la vulcanisation, on peut abaisser sa température, ce qui contribue encore à élever la qualité du caoutchouc.
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La récolte cotonnière des Indes en 1917-1918. (1) — D'après les dernières évaluations officielles, la superficie consacrée dans les Indes à la culture du coton en 1917- 1918 s'élève à 20.807.000 acres contre 21.212.000 acres pendant l'année 1916-17, ce qui représante une augmentation de 15 °10 pour la campagne courante.
Néanmoins, en raison de la surabondance des pluies, le rendement de la récolte actuelle est évalué à 4.064.000 balles (de 400 livres) contre 4.273.000 balles pendant l'année précé- dente, subissant ainsi une diminution de 10 o/o-
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Le situation des usines traitant le coprah aux Indes néerlandaises (2). - A propos de l'émission, par la Société « United-Java Oil Mill.., de Sourabaia de 350.000 fis d'actions nouvelles, voici quelques détails sur cette entreprise.
La société englobe les anciennes huileries Sounda (île de Bili), et huilerie de Banjouwangi (à Banjouwangi, extrême est de Java), et sa propre huilerie à Sourabaia.
L'huilerie Sounda, créée en 1915, a une capacité de 200 piculs de coprah par jour, capacité qui sera prochainement portée à 360 piculs.
Celle de Sourabaia, avec 36 meules rotatives qui vont être complétées par une installation nouvelle, complète, de filtres presses, qui a été expédiée de San-Francisco, au courant de janvier, va avoir une capacité de 360 piculs par jour.
(1) et (3) L'Exportateur français — no 86 — mars et n° 107 — août 1918.
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