la situation est nettement désavantageuse comparativement aux plantations du Yucatan ou des Bahamas. Le rendement total moyen, réparti sur six années en Afrique, donnera 1250 k.
de fibre sèche par an et par hectare. Le même rendement, en Amérique, réparti sur vingt années, serait de 2.000 k. 1 Une indication plus sûre et plus substantielle est à retenir de l'article paru dans le numéro de mars du même journal, où sont exposés copieusement les inconvénients et les avantages que préseLte, pour la création de plantations, l'emploi des bulbilles recueillis sur la hampe flo- rale ou de drageons enlevés à la plante-mère.
Sîns traduire mot à mot, ce qui occasionnerait des répétitions, on peut résumer ainsi les considérations présentées en faveur et à rencontre de chaque manière de faire.
Les bulbilles reproduisent moins sûrement que les drageons les qualités des parents. Les jeunes plants ne peuvent être mis en place directement. Ils doivent subir un séjour d'au moins un an en pépinières où, d'ailleurs, ils reçoivent peu de soins. Les bulbilles se conser- vent moins longtemps que les drageons.
Quand on plante dans le voisinage d'une vieille plantation garnie de hampes florales, l'em- ploi des bulbilles offre plusieurs avantages fort appréciables. On les recueille en très grand nombre à peu de frais, puisqu'il suffit de ramasser après avoir plus ou moins secoué la hampe qui les porte. A la sortie de la pépinière, sortie qui peut varier à quelques mois près, tous les plants ont le même âge et à très peu de chose près les mêmes dimensions et la même vigueur, et c'est là un avantage considérable. La plantation en bulbilles comporte donc une certaine attcnle, mois sa durée sera prolorgée, les plants venus de drageons vivant moins longtemps, assure-t-on.
Il est plus coûteux de se procurer des drageons que des bulbilles. Il faut parcourir la plantation, choisir, revenir plus tard aux mêmes souches et s'efforcer de recueillir ainsi des plants de force comparable. Ce résultat ne peut jamais être complètement obtenu et la plan- tation nouvelle, de ce fait, présentera toujours une certaine irrégularité qui se maintiendra plus ou moins pendant toute sa durée. C'est sur la fin de la plantation que cet inconvénient est le plus sensible. Les plants ont une force individuelle qui les fait disparaître avec des in- tervalles marqués.
Avec des drageons, on réi olte beauaup plus tôt. D'autre part, il peut être avantageux de remplacer les manquants dans une plantation, de combler les vides au moyen de drageons déjà grands. -
Il est bon de savoir que l'enlèvement des drageons sur les pieds souches est une bonne opération, car aucune plante ne peut causer plus de tort à un pied-mère que ses propres enfants.
Et, puisqu'il faut enlever ces drageons, autant les utiliser par leur mise en place.
Les auteurs sont unanimes, d'ailleurs, à enseigner que chacun sera bien obligé d'agir sui- vant les circonstances et suivant ses moyens.
L. H.
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L'emploi de l'huile de soja dans la fabrication des couleurs (1). — L'Associa- ïion. nationale des fabricants de couleurs des Etats-Unis, prévoyant la disette en huile de t'n.
a fait de nombreuses recherches pour lui trouver un succédané. D'apiès les expériences qui ont été faites, l'huile extraite des fèves de soja est, de toutes les huiles végétales, celle qui donne les meilleurs résultats.
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