aucune culture dans les forêts de Rhizophora du littoral et les indigènes vont récolter les cocons à certaines époqies de l'année.
y a d'autres vers indigènes siuvages parmi quelques espèces séricigènes du genre ombyx ; à savoir le B. Radaina et le B. Diego. Ils se trouvent dans presque toutes les forêts du versant oriental et du nord. Les chenilles présentent la particularité d'enfermer leur cocon dans une grande enveloppe qu'elles tissent en commun et qui a quelquefois i mètre e longueur. Depuis l'occupation française, et surtout depuis igoo, l'industrie de la soie dans l'île se base sur l'élevage du Bombyx mori.
Après avoir traité de la oulture du mûrier et des conditions techniques de l'élevage du ver a soie, l'article contient quelques informations sur la production de la graine, sur les cocons et sur la soie et il donne enfin notice des encouragements à la sériciculture de la part du gouvernement et de l'avenir que cette industrie peut avoir dans l'île.
La station de Nanisana prépare annuellement de 300 à 350.000 pontes de papillons, qai Sont distribuées gratuitement aux sériciculteurs européens et indigènes.
, Le cocon du centre de Madagascar a .conservé la forme classique des bons cocons de rance. Par leur grosseur surtout et par la qualité des brins, les cocons de Madagascar sont comparés, par toutes les personnes compétentes, aux cocons des Cévennes. Les expériences faItes à la condition publique des soies de Lyon et celles faites par plusieurs filateurs du midi e la France et du nord de l'Italie démontrent d'une façon évidente que les races de vers a soie de Madagascar, soumises à une sélection continue et méthodique, peuvent fournir des cocons au moins aussi riches en soie que ceux des races d'Euro pe.
La soie grège est en tout comparable à la banne soie grège du Piémont et des Cévennes.
Le Gouvernement local, outre la distribution gratuite de la graine produite par la station de anisana, a distribué plus de 200.000 plants de mûrier racinés. Les agents de culture altachEis aux administrations vulgarisent la sériciculture. Enfin, on distribue des primes aux cocons, à raison de o fr. 30, 0fr. 20 et 0 fr. 15 par k., suivant la qualité.
E ce qui concerne la filature, le décret du 21 juillet igio accorde, pour une période de dix ans a compter du 1er janvier 1911, une prime annuelle de 400 francs par bassine travaillant plus de trois bouts ; une autre prime de 400 francs est accordée à des bassines accessoires Raison d'une bassine accessoire pour trois bassines filant à plus de trois bouts et à moins e SIX bouts, en raison d'une bassine accessoire pour deux bassines filant à plus de cinq bouts.
* il *
o ÉTRANGER 0^ e sisal en Afrique. — Des indications partielles sont données sur les plantations d'a- gave, anglaises et allemandes, de l'Est africain, dans les trois numéros de janvier, de février et d mars 1918 du « Tropical life », revue publiée à Londres et bien connue des coloniaux e tons les pays..
d n rsulte de déclarations multiples et concordantes de voyageurs éclairés ou des managers des ^r'nc'pales « estâtes » vouées à la culture de l'agave dans des conditions sensiblement di«é@P-Ites de celles qui font son succès en Amérique, que le sisal y termine promptement sa carrière' dressant sa hampe florale, signal de sa mort à brève échéance, dès la sixième a essan sa ampe florale, signa e sa mort a )rere e leance, e3 a SIXleme aniiée De sorte que, puisqu'il faut que la plante ait au minimum trois ans d'âge avant qu'on Puisssse e lui enlever des feuilles, les exploitants ne récoltent que pendant trois ans et parfois deux ans et demi, dit un correspondant.
ç? 6^ ( une durée bien courte et peu encourageante. Attendre trois ans, pour récolter en cUlle pendant trois ans, c'est une condition économiq'le nettement défavorable. Même si, au suiig P®ndant trois ans, c'est une condition économique nettement défavorable. Même si, au cours e ces trois années de récolte, on réalise un rendement un peu fort et un peu forcé,
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