des tiges attaquées ; ceci devient cependant très douteux lorsque la comparaison est faite avec des plantes saines, quoique les unes et les autres aient été culti- vées exactement dans les mêmes conditions.
Dans l'autre expérience, quatre-vingt plants de paddy furent cultivés dans un champ spécial, couvert par quatre grandes cages d'éducation, chacune renfer- mant vingt plantes. Ensuite de nombreuses larves, nouvellement écloses, furent mises dans chaque cage, ainsi qu'on l'a indiqué pour l'expérience précédente, respectivement à chaque période, et elles furent enlevées seulement quand arrivait l'époque de la récolte. Voici les résultats obtenus : TABLEAU XXX. — Pourcentage de la diminution des récoltes, Taichiu, 1912,
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Ï8 ---- - « /o gr. /o 0[0 1 Avant pousse des épis. 257 104 28.8 181 40 5 140.6 II Avant épiage 318 29 8,5 259 14.8 178.3 III A épiage 276 5o 15.5 259 14.8 96.7 IV Plantes saines 356 o o 304 o o
Ce tableau montre que si les plantes sont attaquées (1) avant pousse des épis dans le rouleau des feuilles ; (2) avant épiage ; (3) pendant épiage ; cela presque jusqu'au moment de la récolte, le total des dégâts diminue dans un ordre correspondant à celui-ci (2) (1) et (3) ; et que, en prenant ensemble (1) et (2), le pourcentage de diminution de la récolte est toujours plus considérable que le pourcentage des tiges attaquées à ces époques.
Comme conclusion, si le total des dégâts est considéré séparément à chaque stage, il est plus grand avant épiage et moindre à la récolte ; s'il est considéré dans l'ensemble, il semble diminuer à mesure qu'on va du jeune âge vers le temps de la moisson.
G. — Total des dégâts causés par une seule larve.
Etant donné le degré de croissance, les variétés de paddy utilisées, les condi- tions atmosphériques, etc, différents, le total des dégâts occasionnés par une seule larve est, en général, impossible à fixer ; cependant nous avons considéré deux
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