10. — INFLUENCE DE L'HUMIDITÉ ET DE LA SÉCHERESSE DU CHAMP
L'humidité et la sécheresses du champ ont une grande influence sur les larves hivernantes, comme cela a été indiqué au paragraphe 9 et comme cela sera également montré au paragraphe 11. A l'état naturel, il a été très souvent remarqué que les larves hivernantes succombent en grande quantité quand une humidité extrême et une sécheresse intense alternent dans les champs.
Ceci est dû au dépérissement du chaume.
Pendant la période de croissance du riz, les larves périssent rarement par suite de la sécheresse ou de l'humidité, mais, pendant la saison des pluies, un grand nombre de larves mortes sont trouvées dans les tiges. Cela tient principalement à une cause indirecte, à savoir qu'alors le gordius sp. se développe abondam- ment et attaque les larves.
En résumé, la sécheresse et l'humidité du champ durant l'hiver ont prin- cipalement une influence indirecte sur la vie des larves.
11. — INFLUENCE DES VARIÉTÉS DE SOLS
Il n'est pas actuellement connu que l'Itten-O-Meiga se développe spéciale- ment en plus grande abondance sur les riz qui poussent dans une variété parti- culière de sol; mais il semble que dans des terres argileuses, il estplus abondant, spécialement au Japon. D'après mes observations, il est évident qu'à Formose les variétés de sols, combinées avec l'humidité et la sécheresse, ont une influence sur la vitalité des larves hivernantes.
a) Sols sablonneux. - A Formose, ils existent seulement dans les districts maritimes et, régulièrement, l'Itten-O-Meiga est moins abondant dans ces régions que dans les autres. Pendant l'hiver, les parties nord ont leur saison des pluies ; tandis que, dans le sud, c'est la saison sèche. Dans de pareils districts, les larves hivernantes sont comparativement capables de mûrir d'une manière satisfaisante et de se transformer en pupes dans le nord et non dans le sud Ceci est pro- bablement dû à la sécheresse de la rizière. Le dessèchement des chaumes a une relation étroite avec la sécheresse du sol sablonneux et, conséquemment, les larves hivernantes y meurent en large proportion. Ceci a été confirmé par de nombreuses expériences faites au laboratoire, car, sur des sols sablonneux très arrosés, les chaumes peuvent vivre pendant longtemps et les larves y mûrissent parfaitement.
En résumé, les sols sablonneux ne sont pas favorables aux larves hivernantes dans beaucoup de régions de Formose.
b) Sols argileux. — Beaucoup de rizières sont argileuses à Formose. Dans celles-ci le pourcentage des larves hivernantes qui meurent est moindre que
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