produisent sur le paddy cultivé suivant la méthode d'été ; dans l'autre cas, les attaques sont nulles.
On peut l'expliquer ainsi, c'est que les tiges sont si petites et si dures que les larves ne peuvent ni les percer ni par conséquent, vivre à leur intérieur.
Comme addition à la section 7, je veux ajouter quelques notes sur la culture du riz de montagne. Cette variélé est, en règle générale, à Formose, très diffi- cilement attaquée par l'Itten-O-Meiga. Bien que dans d'autres contrées il la dévaste, je ne puis l'expliquer, car, d'après de nombreuses observations faites au laboratoire, i! peut être affirmé que les larves ne peuvent percer les tiges du riz de montagne.
Si nous pouvions nous alimenter avec le seul riz de montagne, l'Itten-O-Meiga ne ferait plus de dégâts. Mais nous ne le voulons pas, car, en vérité, la meilleure qualité de riz aquatique est une excellente chose et l'on ne peut faire de com- paraison entre les deux. Celle-ci est, naturellement, cultivée à Formose suivant la méthode de double récolte.
Pour conclure si, entre le temps de la première et de la deuxième récolte, aucune autre méthode de culture n'est employée, le dommage causé par l'in- secte doit probablement décroître.
8. - INFLUENCE DU PROCÉDÉ DE MOISSON » La méthode de moisson est probablement identique (ou très approchée) dans tous les pays et régions ; mais la hauteur à laquelle on coupe le riz au-dessus de la surface du sol varie suivant les habitudes prises par les cultivateurs dans chaque endroit. Cette différence a une grosse influence sur la diffusion de la nouvelle génération ; par exemple, les larves (ou les pupes), si elles demeurent dans les chaumes, peuvent mûrir et se transformer, si elles sont récoltées avec les tiges ; elles ne le peuvent pas à Formose et très rarement au Japon. Des expérience furent faites, durant trois années, pour connaître le pourcentage des lal'ves pouvant se transformer alors que récoltées avec les tiges.
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