durant l'année entière. Les variétés de riz de second,! récolte (dans la méthode double) sont utilisées et on ne fait la culture qu'une fois par an.
Dans ces régions, la proportion des insectes est toujours très considérable.
Ceci est dû à plusieurs raisons, à savoir : Les papillons trouvent toujours des plants de riz sur lesquels ils peuvent pondre aisément, et les larves grandissent sans danger dans les tiges de ces plantes. Bien que les paddys soient l'écoltés, leurs tiges ne sont pas détruites par l'irrigalion ou le labour, car la préparation de la rizière n'a lieu qu'au prin- temps suivant, quand les insectes hivernants apparaissent. Ainsi, les larves ou les chryalisdes, vivant dans les chaumes arrivent à maturité parfaite au mo- ment voulu pour donner naissance à la génération suivante.
En résumé, cette méthode est au plus haut deré favorable à la propagation de ritten-0:.Meiga, mais ceci n'est pas absolu et quelquefois la méthode mixte lui convient encore davantage.
g) Méthode du semis direct. — Elle est usitée dans quelques localités de Ako-cho et dans la préfecture de Hozan, où l'on ne fait pas d'irrigation. En juin et juillet, a lieu la saison des pluies et des rizières, où n'arrivent pas de canaux d'irrigation ou de drainage, sont inondées par la pluie. Immédiatement on les prépare pour la culture du riz, on les laboure, on les herse, etc., et cer- taines variétés de paddy, qu'on a fait tremper une journée, y sont semées. En- suite la germination commence, les jeunes plantes se développent et le paddy est récolté à l'époque habituelle de la moisson de la seconde culture.
Il a été observé chaque année que. dans de pareils lieux, le développement de l'Itten-O-Meiga est pratiquement analogue à celui qui a lieu dans des champs de deuxième récolte, mais toujours cependant un peu moindre. Dans certains champs, qui se trouvent près de ces landes, et où on pratique la double récolte, les attaques de l'insecte sont habituellement plus fortes, sur la première récolte, que dans les autres champs de cette catégorie.
En résumé, les rizières ainsi complantées sont légèrement attaquées, à con- dition qu'elles soient éloignées des champs ordinaires. D ms le cas contraire, les déprédations sont analogues à celles existant sur les champs de deuxième récolte.
h) Méthode aqua-terrestre. — Cette méthode est un peu particulière. Les semences, qui sont d'une variété entre celles de la variété aquatique et celles des riz secs, sont semées dans des sillons dans le champ. Ensuite, s'il pleut, les jeunes plants sont cultivés comme d'habitude; s'il ne pleut pas, ils sont traités comme des paddys de montagne. La culture commence en avril et se termine en octobre.
On n'utilise ce procédé que dans quelques localités de Kagi-cho et là, il a été constaté que l'Itten-O-Meiga était peu abondant. De plus, si la culture est celle d'un paddy aquatique, les attaques sont presque identiques à celles qui se
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