dans l'intervalle qui sépare les première et deuxième cultures (dans la méthode de la double culture). Si les riz sont cultivés ainsi dans des champs situés entre ceux ensemencés avec la méthode double, les papillons vont dans ces rizières quand la première récolte est faite. C'est probablement la seule raison pour laquelle ces champs sont dévastés par l'Itten-O-Meiga.
Au Japon, l'Itten-O-Meiga se propage en même temps que le riz grandit et les insectes apparaissent deux ou trois lois dans une année sur les riz cultivés sui- vant ce mode cultural. L'influence de cette méthode sur le développement de l'Itten-O-Meiga ne peut être comparée aux autres parce qu'aucune autre métho- de n'est employée. Il y a naturellement la culture des riz de montagne, mais on ne sache pas que la Pyrale attaque ces riz.
En résumé, cette méthode est quelquefois favorable, à Formose, au développe- ment des larves de la 3e génération.
e) Méthode de première récolte unique. - Ici on cultive une variété com- mune de riz hâtif de la même façon que celle que nous avons décrite pour la méthode double, et la moisson a lieu en juin et juillet. Ensuite les champs sont laissés en jachère. On opère ainsi très souvant à Shiiho (Giran-Gho). Dans cette localité, l'eau d'irrigation est toujours tellement abondante qu'une seconde ré- colte ne peut avoir lieu, à cause de la position géographique du lieu. Il est no- - toire que l'Itten-O-Meiga est là ordinairement très rare. Cependant l'Itten-O..
Meiga vit dans les tiges de paddy jusqu'à la moisson, mais ensuite il ne peut plus trouver d'hôte.
Nécessairement, les papillons qui apparaissent pendant ce temps sont obligés d'aller vers les rizières les plus proches. S'ils trouvent heureusement un champ voisin, ils déposentleurs œufs et les larves de la génération suivante apparais- sent, mais c'est assez rare. Au début du printemps, quand les riz sont cultivés dans cette localité, l'Itten-O-Meiga peut apparaître, mais naturellement en petite , quantité et il commence à se développer de nouveau ; ceci se répète peut-être chaque année. Il en résulte que la situation reste stationnaire.
f) Méthode de deuxième récolte unique. — Dans les districts de Kagi- cho et de Tainan-cho, il y a beaucoup de champs qui ne peuvent être inondés que par la pluie, bién qu'il existe un système d'irrigation artificiel. Dans ce climat, où la température change peu durant toute l'année, les époques du se- mis et de la moisson, grâce à l'irrigation, sont sous la dépendance du cultiva- teur, qui fixe le temps du semis suivant la saison moyenne des pluies dans son district particulier. Dans certaines localités, ces semis sont faits en avril, tandis que dans d'autres ils ont lieu en août et dans d'autres encore à différentes époques, en avril et août. Le temps du repiquage ne peut généralement être fixé par le riziculteur et dans plusieurs endroits le temps'de la moisson varie en correspondance avec celui des semis. Par suite, dans la moitié des régions les plus basses de Formose, des plants de riz se trouvent à différents stages
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