Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31. 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347568
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
- 897 -
Ce tableau prouve que les larves nouvellement écloses et celles qui se trou-
vent au 5e âge pavent mieux supporter les rayons directs d'un chaud soleil et
que les larves sont très délicates au premier âge (alors qu'elles percent la tige).
Cependant elles ne le paraissent pas à un point aussi prononcé que tendent à la
prouver les expériences de M. K. Nakagawa (1). Dans ces expériences, les larves
furent placées dans des tubes en verre qui n'étaient point couverts par une
feuille à l'extrémité ; ainsi elles eurent a supporter et l'action des rayons directs
et celle des rayons réfléchis par Id, fond du vase. C'est piobablement une des
causes de leur rapide disparition.
M. K. Nakagawa a noté que les larves nouvellement écloses étaient tuées
en 16 minutes et que les larves préféraient les rayons gris ou bleus, mais qu'elles
détestaient le rouge, le jaune et l'orangé.
6. — INFLUENCE DE L'EAU
En général, les larves des insectes terrestres sont affectées profondément par
l'eau, mais elles ont toujours contre elle un moyen de défense. Les larves de
l'Itten-O-Meiga sont également très habiles pour s'échapper de l'eau et pour
se protéger contre elle. Quand elles vivent à l'intérieur de la tige, elles sont le
plus souvent à l'abri de ses attaques. Quand elles se déplacent, ou quand elles
viennent d'éclore, elles sont fréquemment entraînées par la pluie et submergées
pendant assez longtemps. Pour se rendre compte de leur habileté à combattre
de pareilles conditions, on fit des expériences dans un champ avec un certain
nombre d'entre elles. On.emmêla cinquante larves nouvellement écloses dans
un pied de riz et on les submergea pendant six heures. Toutes, moins sept,
survécurent. Des larves plus âgées, enlevées de leur abri temporaire, ne purent
résister pendant aussi longtemps, mais, quand elles furent jetées dans l'eau
d'irrigation, elles s'activèrent pour s'en échapper, s'engourdissant au bout d'une
heure environ. D'autres, à qui on laissa leur petite maison, furent submergées
pendant dix heures. Pratiquement, toutes survécurent et se développèrent par-
faitement. Les larves, qui vivent dans les tiges, ont un moyen de protection
contre l'eau qui est indiqué ci-dessous.
1 - Pendant la période de croissance. — Quand les riz ont des tiges,
les trous d'entrée ou de sortie des larves sont percés entre le premier et le troi-
sième entrenœuds; si les tiges ne sont pas encore complètement développées,
entre o m. 025 à o m. 075 en dessous du sommet. De pareils trous ne sont pas
submergés quand l'eau d'irrigation atteint son niveau normal. S'il y a de très
fortes pluies ou des inondations, ces trous sont souvent submergés et les larves
sont contraintes de s'échapper de l'eau. Apres des inondations ou des pluies
abondantes, on constate que les larves se sont enfuies avec leur abri temporaire
et que quelques-unes d'entre elles seulement sont mortes à intérieur des tiges.
(t) Voir le Kapport de la Stat. «!>• vol XXXI. -
Ce tableau prouve que les larves nouvellement écloses et celles qui se trou-
vent au 5e âge pavent mieux supporter les rayons directs d'un chaud soleil et
que les larves sont très délicates au premier âge (alors qu'elles percent la tige).
Cependant elles ne le paraissent pas à un point aussi prononcé que tendent à la
prouver les expériences de M. K. Nakagawa (1). Dans ces expériences, les larves
furent placées dans des tubes en verre qui n'étaient point couverts par une
feuille à l'extrémité ; ainsi elles eurent a supporter et l'action des rayons directs
et celle des rayons réfléchis par Id, fond du vase. C'est piobablement une des
causes de leur rapide disparition.
M. K. Nakagawa a noté que les larves nouvellement écloses étaient tuées
en 16 minutes et que les larves préféraient les rayons gris ou bleus, mais qu'elles
détestaient le rouge, le jaune et l'orangé.
6. — INFLUENCE DE L'EAU
En général, les larves des insectes terrestres sont affectées profondément par
l'eau, mais elles ont toujours contre elle un moyen de défense. Les larves de
l'Itten-O-Meiga sont également très habiles pour s'échapper de l'eau et pour
se protéger contre elle. Quand elles vivent à l'intérieur de la tige, elles sont le
plus souvent à l'abri de ses attaques. Quand elles se déplacent, ou quand elles
viennent d'éclore, elles sont fréquemment entraînées par la pluie et submergées
pendant assez longtemps. Pour se rendre compte de leur habileté à combattre
de pareilles conditions, on fit des expériences dans un champ avec un certain
nombre d'entre elles. On.emmêla cinquante larves nouvellement écloses dans
un pied de riz et on les submergea pendant six heures. Toutes, moins sept,
survécurent. Des larves plus âgées, enlevées de leur abri temporaire, ne purent
résister pendant aussi longtemps, mais, quand elles furent jetées dans l'eau
d'irrigation, elles s'activèrent pour s'en échapper, s'engourdissant au bout d'une
heure environ. D'autres, à qui on laissa leur petite maison, furent submergées
pendant dix heures. Pratiquement, toutes survécurent et se développèrent par-
faitement. Les larves, qui vivent dans les tiges, ont un moyen de protection
contre l'eau qui est indiqué ci-dessous.
1 - Pendant la période de croissance. — Quand les riz ont des tiges,
les trous d'entrée ou de sortie des larves sont percés entre le premier et le troi-
sième entrenœuds; si les tiges ne sont pas encore complètement développées,
entre o m. 025 à o m. 075 en dessous du sommet. De pareils trous ne sont pas
submergés quand l'eau d'irrigation atteint son niveau normal. S'il y a de très
fortes pluies ou des inondations, ces trous sont souvent submergés et les larves
sont contraintes de s'échapper de l'eau. Apres des inondations ou des pluies
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