ne furent pas tuées au bout d'une semaine. Ceci montre que si les Liges des riz sont vivantes, les larves ne meurent pas.
En résumé des larves, demeurant dans des plantes vivantes, ne meurent - probablement pas à l'état naturel, bien que soumises à de grandes sécheresses Il n'en est pas de même quand les plantes se fanent par suite d'une sécheresse Prolongée.
4. - EFFET DE LA CHALEUR ET DE LA SÉCHERESSE COMBINÉES Des expériences faites par M. K. Nakagawa (1) au Japon, il résulte que : r - Les larves sont tuées par le pouvoir combiné de la chaleur et de la sécheresse au bout de cinq jours, bien que la température ne monte pas au- dessus de 31°.
11 - Si le degré de sécheresse est égal, le nombre d'heures au bout duquel les larves meurent est inversement proportionnel à celui de la température ; autrement dit, le nombre d'heures est proportionnellement d'autant plus court que la température est plus élevée.
En résumé, le pouvoir combiné de la chaleur et de la sécheresse exerce une action importante sur le développement des larves.
Dans la nature, il n'y a pas habituellement de sécheresse comparable à celle indiquée plus haut. Cependant, il arrive qu'elle est quelquefois assez continue par dessécher les riz. Pratiquement cela n'a pas lieu à Formose ou au Japon si l'eau d irrigation n'a pas été drainée. De plus il n'y a aucun doute qu'alors les larves ne subissent pas, au même degré que les riz, l'influence de la sécheresse et de la chaleur. Nous en concluons que ce n'est qu'au moment de l'hivernage que les larves peuvent être tuées par l'effet combiné de la chaleur et de la sé- cheresse ; parce que, à ce moment, il arrive souvent qu'il n'y a pas d'eau d irrigation et les riz sont alors presque ou complètement desséchés.
5. — INFLUENCE DU SOLEIL Les larves nouvellement écloses ou qui se transportent d'une plante sur une autre, sont très fréquemment exposées aux rayons directs du soleil.
Six séries d'expériences furent faites pour savoir si la croisance des larves est arrêtée ou si elles sont détruites par les rayons directs du soleil. En mai 1913, a Ako. des larves de chaque âge furent placées séparément sur des feuilles de riz fixées sur des disques de Petley de 0m. 15 de diamètre, lesquels furent exposés aux rayons directs du soleil. Pendant l'expérience,les larves qui quittèrent les disques y furent ramenées à l'aide d'un petit pinceau à couleur. Après un certain temps, les larves furent remises sur des tiges de riz et on les examina pour voir combien d'entre elles pouvaient continuer à se développer. Le tableau suivant donne les résultas constatés :
(1) Voir le Rapport de la Stat. exp. agr. de Nishigahara, Tokyo (Japon), vol. XXXI.
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