Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31. 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347568
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
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sur laquelle elles étaient montées précédemment, au moyen d'un fil, et flottent
à la surface de l'eau d'irrigation à l'intérieur de leur étui. De cette façon, elles
voguent (étant poussées par les rides de l'eau ou par le courant) de quelques
heures à vingt-quatre heures, généralement jusqu'à ce qu'elles rencontrent un
plant de riz. Elles fixent alors sur celui-ci leur maison temporaire de la façon
qui a été décrite précédemment. Les rouleaux vides demeurent généralement
sur la tige jusqu'à ce qu'ils tombent sous l'action de la pluie ou du vent.
Quelquefois, ces cases temporaires sont formées avec la tige. Alors les larves
commencent par couper l'extrémité de la tige où elles vivent, et elles bouchent
généralement l'orifice à l'aide d'une membrane très mince qu'elles filent elles-
mêmes. Ensuite elles coupent la tige à une distance pas très grande et elles
tombent toujours à la surface de l'eau aussitôt après que cette tige est section-
née. Parfois elles grimpent d'une tige sur une autre, sans se laisser choir, si
la plante sur laquelle elles vivent est jeune. Ceci revient à dire que si la plante
est jeune et courte les larves ne coupent pas l'extrémité de la tige, mais elles
en rongent un côté, de façon à ce qu'il y ait une longueur d'herbe pliée suffi-
sante pour atteindre la surface de l'eau ; ensuite elles coupent complètement
une portion de tige et grimpent sur l'autre pied.
Dans ces cas, les trous d'entrée sont généralement percés au-dessous du nœud.
Ce déplacement demande, du commencement à la fin, généralement deux jours
et il varie de un à trois. Pendant ce déplacement, la larve noircit ; ceci provient
probablement des rayons chimiques et ce changement de coloration est sans
doute nécessaire pour protéger la larve contre les conditions extérieures.
4. - MŒURS DÉS LARVES PRESQUE MURES
Même lorsque la tige ne peut plus les nourrir, les larves presque mûres n'en
sortent alors pas, mais elles gagnent son extrémité inférieure, en dessous de la
surface du sol, où il y a peu d'aliments. Les larves, ayant atteint la base de la
plante, se placent la tête droite et commencent à tisser une membrane à 0m.005
ou à 0 m. 006 au-dessus de la place où se fera la métamorphose. Après la con-
fection de cette membrane défensive, elles tissent le cocon, dans lequel elles
muent toujours et se transforment en chrysalides, en tenant la tête droite. Avant
de faire ce cocon, elles percent généralement un trou, qui est grand, irrégulier,
elliptique, au travers de la tige, à environ 0 m. 012 à 0 m. 025 au-dessus de l'en-
droit où a lieu la métamorphose. C'est le trou de sortie et il est clos par une
membrane défensive qu'elles tissent. Durant le printemps et l'été, les larves font
le trou de sortie à environ 0 m. 025 à 0 m. 050 au-dessus du niveau de l'eau ;
elles le ferment à l'aide d'une membrane défensive et ensuite tissent encore de
une à trois membranes défensives au-dessous de ce trou. Dans ce cas le cocon est
formé juste au-dessous de la dernière membrane défensive. Sauf dans le cas où
les champs sont secs, les larves ne se transforment pas en pupes à la base de la
tige. D'après de nombreuses observations faites à Formose, on sait que le nombre
des membranes défensives dépend des différents niveaux de l'eau d'irrigation :
sur laquelle elles étaient montées précédemment, au moyen d'un fil, et flottent
à la surface de l'eau d'irrigation à l'intérieur de leur étui. De cette façon, elles
voguent (étant poussées par les rides de l'eau ou par le courant) de quelques
heures à vingt-quatre heures, généralement jusqu'à ce qu'elles rencontrent un
plant de riz. Elles fixent alors sur celui-ci leur maison temporaire de la façon
qui a été décrite précédemment. Les rouleaux vides demeurent généralement
sur la tige jusqu'à ce qu'ils tombent sous l'action de la pluie ou du vent.
Quelquefois, ces cases temporaires sont formées avec la tige. Alors les larves
commencent par couper l'extrémité de la tige où elles vivent, et elles bouchent
généralement l'orifice à l'aide d'une membrane très mince qu'elles filent elles-
mêmes. Ensuite elles coupent la tige à une distance pas très grande et elles
tombent toujours à la surface de l'eau aussitôt après que cette tige est section-
née. Parfois elles grimpent d'une tige sur une autre, sans se laisser choir, si
la plante sur laquelle elles vivent est jeune. Ceci revient à dire que si la plante
est jeune et courte les larves ne coupent pas l'extrémité de la tige, mais elles
en rongent un côté, de façon à ce qu'il y ait une longueur d'herbe pliée suffi-
sante pour atteindre la surface de l'eau ; ensuite elles coupent complètement
une portion de tige et grimpent sur l'autre pied.
Dans ces cas, les trous d'entrée sont généralement percés au-dessous du nœud.
Ce déplacement demande, du commencement à la fin, généralement deux jours
et il varie de un à trois. Pendant ce déplacement, la larve noircit ; ceci provient
probablement des rayons chimiques et ce changement de coloration est sans
doute nécessaire pour protéger la larve contre les conditions extérieures.
4. - MŒURS DÉS LARVES PRESQUE MURES
Même lorsque la tige ne peut plus les nourrir, les larves presque mûres n'en
sortent alors pas, mais elles gagnent son extrémité inférieure, en dessous de la
surface du sol, où il y a peu d'aliments. Les larves, ayant atteint la base de la
plante, se placent la tête droite et commencent à tisser une membrane à 0m.005
ou à 0 m. 006 au-dessus de la place où se fera la métamorphose. Après la con-
fection de cette membrane défensive, elles tissent le cocon, dans lequel elles
muent toujours et se transforment en chrysalides, en tenant la tête droite. Avant
de faire ce cocon, elles percent généralement un trou, qui est grand, irrégulier,
elliptique, au travers de la tige, à environ 0 m. 012 à 0 m. 025 au-dessus de l'en-
droit où a lieu la métamorphose. C'est le trou de sortie et il est clos par une
membrane défensive qu'elles tissent. Durant le printemps et l'été, les larves font
le trou de sortie à environ 0 m. 025 à 0 m. 050 au-dessus du niveau de l'eau ;
elles le ferment à l'aide d'une membrane défensive et ensuite tissent encore de
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tige. D'après de nombreuses observations faites à Formose, on sait que le nombre
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