dans les pontes effectuées au laboratoire. La différence qui existe entre ces œufs et ceux qui sont normaux est suffisante pour mériter une mention spéciale. Les grappes stériles ne sont pas habituellement complètement couvertes de poils et elles ne sont pas disposées en rangées régulières. Un fait est important : sur un millier d'oeufs stériles pondus par des femelles au laboratoire, aucun n'a jamais éclos ou montré les plus légers signes extérieurs du développement embryon- naire. Presqu'aussitôt posés, ils prennent une teinte jaune pâle et, quatorze heures après, tout le contenu de la coquille commence à se ratatiner. Après vingt-quatre ou trente-six heures, ils sont toujours raccornis et acquièrent une coloration sombre. Ensuite ils se contractent tout à fait et sont très aplatis comme s'ils ne renfermaient rien.
Pourcentage d'éclosion. — Dans tous les lots d'œufs pondus par des femel- les fertiles, le pourcentage de ceux qui n'éclosent pas est insignifiant, excepté dans quelques cas où des conditions néfastes existent. Alors, dans 5o grappes (371 œufs), deux ne se développent pas, ce qui donne une moyenne de 0.539 ou 5 0/0. C'est probablement un pourcentage approximatif très approché pour le nombre d'œufs stériles.
Les grappes utilisées pour l'expérience ont été placées, chacune séparément dans des petits tubes en verre et les larves écloses furent décomptées. Ensuite, les œufs furent disjoints dans une solution chaude de potasse de 0.30/0 et ils furent également comptés. La différence entre le nombre total des œufs et le nombre des larves sorties de ces grappes donne la quantité d'œufs stériles. A l'état naturel, le pourcentage des œufs qui éclosent est très petit, à cause de leurs ennemis.
Relation entre les conditions extérieures et les œufs. — Les conditions du milieu paraissent avoir un effet sur le temps nécessaire pour le développe- * ment embryonnaire. Pourtant ces conditions ont probablement peu d'action pour entraver l'ltten-O-Meiga.
Effet des températures basses. - En outre des remarques faites sur la durée de l'incubation pendant les différentes saisons, les conditions étant nor- males, des expériences ont été entreprises pour étudier les effets des tempéra- tures basses sur le développement. Les premières séries de ces observations ont été faites sur 16 lots placés dans une glacière où la température variait entre 8 et 130. Le tableau suivant en donne les résultats :
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