En général, l'éclosion a lieu beaucoup plus vite pendant les mois chauds qu'au printemps. Le temps le plus court a été seulement de 4 jours en été ; au prin- temps et en automne, il a fallu 7 jours. La durée la plus longue a été de 9 jours en été et de Il en automne et au printemps. Elle est, en général, de 6 à 7 jours; pourtant, au Japon, elle est plus considérable et elle varie de 8 à 15 jours, avec une moyenne de 8 à 10.
Développement de l'embryon et éclosion (Pl. III) — L'œuf est fertilisé de suite après qu'il est pondu et son développement commence immédiatement.
La segmentation du noyau a lieu dans la coquille, alors que celle-ci n'est pas encore complètement solidifiée. Après six heures, le blastoderme est complète- ment formé et la bande germinative fait apparaître, six heures plus tard, le cercle brun pàle qui entoure l'œuf douze heures après la ponte. La granulation suit immédiatement la formation de la bande germinative.Un peu après, la segmenta- tion commence et la formation des appendices a lieu quand l'œuf est àgé de deux jours. Après trois jours, le corps apparaît, comme le prouve la coloration plus foncée et les pattes ainsi que tous les appendices de la tête sont constitués dans les dernières 24 heures. Finalement, le dépôt du pigment, dans l'enveloppe chitineuse et dans les tubercules, provoque le noircissement de l'ceuf, juste avant l'éclosion. Le vitellus ne peut être trouvé autour de l'embryon que cinq ou six jours après que l'œuf a,été pondu. La tête de la larve embryonnaire, complète- ment développée, peut être très nettement vue à travers la coquille, ainsi que beaucoup ou peu de corps enroulé sur lui-même. La tête est maintenant dirigée vers le côté où se trouve la surface d'attache, laquelle est adhérente après la feuille, et le corps de la larve s'étend peu à peu avec sa face dorsale pressée contre la coquille. Il descend ainsi le long de la coquille jusqu'à ce que les prolonge- ments de l'anus, situés à la partie postérieure du corps, se trouvent juste sous la tête. L'embryon, pour sortir, mord furieusement, avec ses mandibules, les membranes résistantes de l'œuf et, peu à peu, une tache se forme par où brus- quement la tête de la larve jaillit au dehors. Il n'est pas facile d'agrandir le trou jusqu'à ce qu'il soit suffisant pour se glisser au travers. Une fois qu'il est fait, la larve doit mordre à travers la partie inférieure de la feuille à laquelle l'œuf est adhérent. Si l'œuf est pondu sur le côté externe de la grappe ou au milieu, c'est un travail très pénible pour sortir de la grappe. Alors la larve fait, en premier lieu, un trou à travers sa propre coquille, puis elle doit confectionner un long et étroit tunnel au travers des surfaces de jonction de chaque coquille et de la feuille et finalement elle peut se dégager de la grappe. Depuis la première mor- sure en vue de percer la membrane de l'œuf et le moment où la larve est finale- ment dehors, il faut compter une ou deux heures. Cette étude a été faite, à Ako (Formose), en mai 1913.
Œufs stériles. — Très rarement, des œufs stériles sont pondus par les femelles en liberté et cela tient souvent à une saison pluvieuse et orageuse; il y en a aussi
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