Le tableau précédent montre que, dans trois préfectures seulement, celles de Taichiu, Hokuto et Shinsho, la moyenne des « épis blancs » dûs à l'Itten-O- Meiga, durant ces trois années, a été de 10 Il montre aussi qne le dégât minimum, 0.04 o/o, a eu lieu dans le district de Seikoo.
La moyenne, dans l'île, pour ces trois années, est de 2.72 le dégât le plus considérable ayant eu lieu en 1912, où cette moyenne fut de 3.43% contre 1.08 o/o en 1911, moyenne la plus faible.
Si le dommage causé par l'Itten-O-Meiga est seulement la formation d' « épis blancs, » la perte annuelle peut être évaluée entre 2 à 3 de la récolte. La perte occasionnée par l'Itten-O-Meiga est estimée à 2 ou 3 pour les dégâts faits durant la période de croissance et elle doit être additionnée avec le total du dommage causé avant et après cette période, ce qui donne un total de dégâts que nous indiquerons plus loin — (V. chapitre VIII, II, 2).
Il est presqu'impossible d'évaluer exactement ce qui revient à chaque période dans les dégâts causés à la récolte, mais une base de calcul peut être établie en comparant le rendement de pieds sains et de pieds attaqués par l'Itten-O-Meiga.
Du tableau XXIX, nous concluons que : Si c'est avant que les jeunes épis commencent à se former à l'intérieur des feuilles enroulées, le pourcentage de tiges attaquées est de 33,5 et la récolte (en paddy, c'est-à-dire en riz non décortiqué) est diminuée en poids de 21.02 0/0.
Si c'est avant la période de croissance des épis, la proportion des tiges atta- quées est de 18,7 ° o et le rendement diminué de 18, 91
Si c'est durant la période de croissance des épis, la proportion des tiges atta- quées est de 22, 3 o/o et le rendement diminué de 22, 01 0/0.
Le calcul de la totalité des pertes est très difficile à établir et il ne peut être fait exactement; cela parce que le dommage, durant ces trois périodes, appa- raît quelquefois séparément ou quelquefois en même temps, ou pour deux pé- riodes ensemble, après la transplantation et avant l'époque de la moisson.
II est encore plus difficile d'estimer l'accroissement ou la disparition de l'in- secte, puisqu'aux dates où nous observons les champs, nous ne pouvons dire avec assurance si sa raréfaction est due à ses ennemis naturels, aux conditions climatériques ou aux diverses méthodes culturales. Entre la première et la deuxième récoite, son accroissement dépend beaucoup des méthodes culturales comme, par exemple de faucher les chaumes, de labourer, de herser, d'irriguer les champs et aussi des ennemis naturels du dépradateur. D'un autre côté, il est certainement un fait qui aide à sa diffusion entre le moment de la trans- plantation et l'époque de la moisson pour chacune des récoltes. D'après mes observations, il semble que les larves sont deux fois plus nombreuses avant la période de croissance des épis que pendant la période où ceux-ci commencent a Se former, et un peu plus tard, pendant cette période de développement, elle,,,-, sont trois fois plus nombreuses. Après des observations et des calculs soigneusement faits, il a été trouvé que si les épis blancs sont dans la propor- tion de io/Q pour chaque récolte, la perte annuelle totale peut être évaluée à
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