Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
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Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
- 544 -
pourtant ils sont apparus en grand nombre depuis 1886, mais le dégât ne
commença vraiment pas avant 1910.
Les traditions que j'ai recueillies, concernant la cause et l'origine des « épis
blancs, » sont les suivantes :
Leur apparition sur la première récolte est attribuée à un temps pluvieux
ou variable durant la période de la pousse des feuilles ; une autre idée veut
qu'elle soit sous la dépendance de l'infuence des innombrables génies, demi-
génies et diables, ou encore du mauvais sort, ou encore des changements
locaux ou politiques comme la nomination d'un nouveau gouverneur.
Préfecture de Soaton.
Nous ne savons quand les « épis blancs » apparurent pour la première fois ;
mais on assura qu'avant 1903 le pourcentage annuel de la récolte perdue fut
d'environ 0.2 ° ou 0.3 o o pour la première récolte et 0.1 pour la seconde.
Après 1903, le dommage croît graduellement pour devenir 0.4 à 0.6 o o pour
la première récolte et 2 à 3 o ° pour la seconde. Ceci est dû en partie aux autres
plantes qui sont cultivées comme engrais verts.
Les « épis blancs » sont notés comme très abondants lorsque le paddy est
transplanté à l'arrière-saison et, en particulier, quand les pluies sont très abon-
dantes et inversement.
Préjecture de Shiushiu.
On n'est pas d'accord sur la date d'apparition des « épis blancs » ; c'est pro-
bablement vers 1880 qu'il faut la placer, quoiqu'à cette époque le dommage fût
faible et qu'il pût être estimé entre 1 et 4 pour les deux récoltes.
La prétendue cause productive des « épis blancs » serait la suivante :
Ils deviennent très abondants quand il pleut continuellement durant la période
de floraison ; mais il est dit que s'il ne pleut pas entre 10 heures du matin et
midi, leur nombre décroit. Un vent continu du sud-ouest durant la floraison
les fait naître également, de même que le « Hoi-Sho-Fou » (un vent chaud) pro-
duit les mêmes effets.
Préfecture de Horisha.
Quoique les fermiers prétendent que les « épis blancs » sont apparus dès
1854, nous n'avons rien qui nous permette d'affirmer que l'Itten-O-Meiga se
montra avant 1891, année pendant laquelle le pourcentage des pertes fut de 3
à 5
Voici à quoi l'on attribue l'apparition des « épis blancs » :
Un pluie incessante, des changements de température subits et fréquents, spé-
cialement pendant la floraison, provoquent cette venue. La superstition ajoute
que c'est une vengeance du ciel et des mauvais génies de un ou plusieurs
fermiers, et, dans un pareil malheur, les génies mâles et femelles doivent être
pourtant ils sont apparus en grand nombre depuis 1886, mais le dégât ne
commença vraiment pas avant 1910.
Les traditions que j'ai recueillies, concernant la cause et l'origine des « épis
blancs, » sont les suivantes :
Leur apparition sur la première récolte est attribuée à un temps pluvieux
ou variable durant la période de la pousse des feuilles ; une autre idée veut
qu'elle soit sous la dépendance de l'infuence des innombrables génies, demi-
génies et diables, ou encore du mauvais sort, ou encore des changements
locaux ou politiques comme la nomination d'un nouveau gouverneur.
Préfecture de Soaton.
Nous ne savons quand les « épis blancs » apparurent pour la première fois ;
mais on assura qu'avant 1903 le pourcentage annuel de la récolte perdue fut
d'environ 0.2 ° ou 0.3 o o pour la première récolte et 0.1 pour la seconde.
Après 1903, le dommage croît graduellement pour devenir 0.4 à 0.6 o o pour
la première récolte et 2 à 3 o ° pour la seconde. Ceci est dû en partie aux autres
plantes qui sont cultivées comme engrais verts.
Les « épis blancs » sont notés comme très abondants lorsque le paddy est
transplanté à l'arrière-saison et, en particulier, quand les pluies sont très abon-
dantes et inversement.
Préjecture de Shiushiu.
On n'est pas d'accord sur la date d'apparition des « épis blancs » ; c'est pro-
bablement vers 1880 qu'il faut la placer, quoiqu'à cette époque le dommage fût
faible et qu'il pût être estimé entre 1 et 4 pour les deux récoltes.
La prétendue cause productive des « épis blancs » serait la suivante :
Ils deviennent très abondants quand il pleut continuellement durant la période
de floraison ; mais il est dit que s'il ne pleut pas entre 10 heures du matin et
midi, leur nombre décroit. Un vent continu du sud-ouest durant la floraison
les fait naître également, de même que le « Hoi-Sho-Fou » (un vent chaud) pro-
duit les mêmes effets.
Préfecture de Horisha.
Quoique les fermiers prétendent que les « épis blancs » sont apparus dès
1854, nous n'avons rien qui nous permette d'affirmer que l'Itten-O-Meiga se
montra avant 1891, année pendant laquelle le pourcentage des pertes fut de 3
à 5
Voici à quoi l'on attribue l'apparition des « épis blancs » :
Un pluie incessante, des changements de température subits et fréquents, spé-
cialement pendant la floraison, provoquent cette venue. La superstition ajoute
que c'est une vengeance du ciel et des mauvais génies de un ou plusieurs
fermiers, et, dans un pareil malheur, les génies mâles et femelles doivent être
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