sera aisément ces conditions en disposant à la surface du liquide un simple flotteur de bois qui gêne le développement de ces bactéries. Les gommes obtenues dans ces conditions sont blan- ches au début, puis le deviennent moins. Pour éviter cette transformation, il suffit de les sté- riliser à la chaleur, ou de les traiter par une solution de formol. On arrive au même résultat en les tenant à l'abri de l'air pendant un minimum de 4 jours.
3° Les cuves en zinc ne peuvent être utilisées comme récipients à coagulation. Ce fait s'explique vraisemblablement par l'action toxique des sels de zinc sur les microorganismes contenus dans le latex.
(Comples-rendus, t. 165 p. 123, séance du 16 juillet 1917).
La margarine de poisson (1). — Jusqu'à ce jour, l'oléomagarine était considérée
comme un produit composé de suif de bœuf, d'huile d'olive, ou plutôt d'huile de coton, et d'un peu de sésame aussi, quelquefois, le tout soigneusement malaxé. Or, un nouvel élément consti- tutif vient d'être imaginé.
Le gouvernement norvégien avait chargé une commission spéciale de rechercher les moyens d'alimenter l'industrie nationale, autrement qu'en allant chercher ailleurs la matière première ; c'est au cours de ces études que l'on découvrit le moyen de substituer au suif de bœuf, dans la fabrication de la margarine, l'huile de foie de morue, l'huile de hareng, et, en général, toutes les huiles extraites de poissons de tous genres.
Les huiles de poissons traitées de certaine façon n'offrent plus au goût cette saveur désa- gréable qu'on leur connaît ; et, ce qui n'est pas moins important, l'utilisation des huiles de poissons ne nécessite aucun changement dans l'outillage que l'on emploie dans la fabrication de la margarine.
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Deuxième note du Jardin colonial sur les cotons cambodgiens. — Par une lettre no 1559 du 7 novembre dernier. M. Martin de Flacourt. Inspecteur. Chef des Services
agricoles et commerciaux locaux au Cambodge a annoncé l'envoi au Jardin Colonial, pour expertise commerciale, de six échantillons de coton obtenus par égrenage à la main, de% cultures de sélection de la variété cambodgienne du Gossypium hirsutum Ce coton a été recueilli sur les types les plus intéressants des cultures faites durant la campagne 1916-1-917, sans engrais, en terrain non inondé et sans le secours des irriga- tions (Ecartement des plants : 1 m. 5o x 1 m.).
Les échantillons envoyés, enregistrés à leur arrivée au Jardin colonial sous les numéros 140 A. à 145 A. ont été, comme les précédents, soumis à l'appréciation de M. Ch. Aug.
Marande, Vice-président de l'Association cotonnière coloniale.
No 140 A. — envoyé par l'Administration locale sous le n° 24 (2).
Plantes issues du type 0103 Durée moyenne du semis à la 1re cueillette : 163 jours.
Nombre moyen de capsules par pied : 66.
(1) La Réforme économique, no 12, juin 1918.
(2) Les renseignements culturaux ont été fournis par les Services Agricoles et Commer- ciaux du Cambodge. Voir Bulletin Economique, n° 126, page 523.
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