Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30. 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534750s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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besoins de la guerre, les indigènes ont pu fournir, pour être expédiées en
France, environ 3.000 tonnes de graines.
Les mêmes efforts n'ont pas abouti, dans les autres pays, à des résultats équi-
valents, sauf au Cambodge.
La récolte de Cochinchine n'a donné que 140 tonnes en 1918 et on prévoyait
seulement 3o tonnes pour 1919. La nature du sol autant que les conditions
climatériques ne se prêtent pas à une extension de cette production, surtout
dans les provinces de l'Ouest.
Des plantations de ricin ont été faites dans le bas et le moyen Laos ; mais le
succès n'a pas été atteint et le résultat a été nul à Paksé et à Thakek. A Vientia-
ne où 120 hectares ont été mis en culture par voie de régie intéressée, le rende-
ment fut bien inférieur à ce qu'on en attendait.
Le rapport sur l'Annam ne cite même pas cette production.
Par contre, au Cambodge, la récolte de ricin, en 1918, sans ètre ce qu'elle
aurait pu être en raison de la propagande entreprise, a été assez belle, le chiffre
total des achats faits par les soins de l'administration pour le compte du bud-
get de la guerre a été de 1.194 340 kilos valant 138.606 piastres, alors que l'an-
née précédente elle n'avait pu acheter que 179.531 kilos, d'où un accroissement
de plus d'un million de kilogrammes.
Le succès de cette campagne est dû à la propagande que sous l'énergique im-
pulsion de l'Administration, les fonctionnaires de tout ordre ont fait auprès des
cultivateurs ; il est aussi dû à l'organisation spéciale de bureaux d'achats.
Il importe de dire un mot de ces bureaux qui sont un organisme tout à fait
nouveau au point de vue administratif, et qui ne pouvaient exister que grâce
aux circonstances graves dans lesquelles ils ont été créés.
Le principe qui a assuré le succès des achats aux indigènes était que toute
vente de graines faite à l'Administration serait payée sur le champ. Pour cela,
un bureau central était créé aux Services Agricoles et Commerciaux à Phnom-
Penh muni d'importants fonds d'avance, chargé d'une comptabilité plus
commerciale qu'administrative, avec des magasins et un personel européen 11
indigène approprié. Il avait pour correspondant un bureau central par province,
et des bureaux secondaires dans tous les postes habités par un fonctionnaire
européen et tenus par lui à quelque service qu'il appartint. Si bien que tout un
réseau de bureaux d'achats s'étendait sur le Cambodge où le paysan pouvait
Porter son ricin qui était acheté sur l'heure au prix uniforme de 8$50. Cette or.
ganisation n'empêchait pas des intermédiaires, ordinairement chinois, de parcou-
rir le pays et d'acheter les ricins des indigènes trop éloignés ; mais ces ricins
Parvenaient toujours au bureau central de Phnom-penh, qui les payait avec une
majoration pour frais de transport et l'organisation de ce vaste réseau de bureaux
d'achat suffisait pour arrêter la spéculation en faisant l'office de véritable bureau
compensateur ; le producteur étant toujours assuré de trouver 8$5o par cent
kilos du prix de sa récolte.
besoins de la guerre, les indigènes ont pu fournir, pour être expédiées en
France, environ 3.000 tonnes de graines.
Les mêmes efforts n'ont pas abouti, dans les autres pays, à des résultats équi-
valents, sauf au Cambodge.
La récolte de Cochinchine n'a donné que 140 tonnes en 1918 et on prévoyait
seulement 3o tonnes pour 1919. La nature du sol autant que les conditions
climatériques ne se prêtent pas à une extension de cette production, surtout
dans les provinces de l'Ouest.
Des plantations de ricin ont été faites dans le bas et le moyen Laos ; mais le
succès n'a pas été atteint et le résultat a été nul à Paksé et à Thakek. A Vientia-
ne où 120 hectares ont été mis en culture par voie de régie intéressée, le rende-
ment fut bien inférieur à ce qu'on en attendait.
Le rapport sur l'Annam ne cite même pas cette production.
Par contre, au Cambodge, la récolte de ricin, en 1918, sans ètre ce qu'elle
aurait pu être en raison de la propagande entreprise, a été assez belle, le chiffre
total des achats faits par les soins de l'administration pour le compte du bud-
get de la guerre a été de 1.194 340 kilos valant 138.606 piastres, alors que l'an-
née précédente elle n'avait pu acheter que 179.531 kilos, d'où un accroissement
de plus d'un million de kilogrammes.
Le succès de cette campagne est dû à la propagande que sous l'énergique im-
pulsion de l'Administration, les fonctionnaires de tout ordre ont fait auprès des
cultivateurs ; il est aussi dû à l'organisation spéciale de bureaux d'achats.
Il importe de dire un mot de ces bureaux qui sont un organisme tout à fait
nouveau au point de vue administratif, et qui ne pouvaient exister que grâce
aux circonstances graves dans lesquelles ils ont été créés.
Le principe qui a assuré le succès des achats aux indigènes était que toute
vente de graines faite à l'Administration serait payée sur le champ. Pour cela,
un bureau central était créé aux Services Agricoles et Commerciaux à Phnom-
Penh muni d'importants fonds d'avance, chargé d'une comptabilité plus
commerciale qu'administrative, avec des magasins et un personel européen 11
indigène approprié. Il avait pour correspondant un bureau central par province,
et des bureaux secondaires dans tous les postes habités par un fonctionnaire
européen et tenus par lui à quelque service qu'il appartint. Si bien que tout un
réseau de bureaux d'achats s'étendait sur le Cambodge où le paysan pouvait
Porter son ricin qui était acheté sur l'heure au prix uniforme de 8$50. Cette or.
ganisation n'empêchait pas des intermédiaires, ordinairement chinois, de parcou-
rir le pays et d'acheter les ricins des indigènes trop éloignés ; mais ces ricins
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majoration pour frais de transport et l'organisation de ce vaste réseau de bureaux
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compensateur ; le producteur étant toujours assuré de trouver 8$5o par cent
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