Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30. 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534750s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 446
- 297 —
le manque de fret et la hausse de la piastre ne se sont pas découragés. L'améliora-
tion constante des moyens de communication, les récentes modifications sup-
portées au régime d'aliénation des terres domaniales et la nouvelle réglementa-
tion de la main-d'œuvre provoque ont la création de nouvelles exploitations et
la développement de celles existant actuellement.
Pour l'année 1918, les exportations en caoutchouc se sont élevées à 509.392
kilos à destination de France contres 775.964 kilos en 1917, diminution résul-
tant des causes ci-dessus signalées.
Patates. — En Annam, où cette culture tient une grande place, le froid et
le sécheresse ont nui à la végétation, surtout dans le Sud. Quelques provinces
du Nord et du Centre signalent toutefois un bon rendement.
Cultures secondaires
Poivre. — C'est le Cambodge qui est le gros producteur, la récolte y a été
normale en 1918, soit de 4,500 à 5.000 tonnes, mais l'exploitation n'a pas main-
tenu ses chiffres pour les motifs trop connus.
En Cochinchine, la plus grande partie de la récolte a été vendue dans la co-
lonie même. La récolte ne fut, d'ailleurs, que de 634 tonnes.
Cocotier. - 13.800 hectares sont consacrés au cocotier en Cochinchine,
dans cinq provinces.
Une bonne partie des fruits récoltés est absorbée par la consommation locale.
Néanmoins, le commerce du coprah est assez actif. Les exportations du coprah,
par le port de Saigon, se sont élevées, en effet, du 1er janvier au 31 décembre
1918 à 1 853.775 kilos dont 1.028.745 pour le Japon et 825.031 pour France.
En 1917, le chiffre des exportations avait été de 2.029.070 kilos se décompo-
sant comme suit :
Pour France 1.660.072 kilos
» Hongkong. 5.200 »
» Japon, , , ,. 301 118 »
» Singapore 62.680 »
La cours du coprah s'est maintenu entre 7 et 8 piastres le picul de 68 kilos,
sauf pendant le mois d'août où il s'est produit une baisse d'environ une piastre
sur le prix du picuL
En Annam, la récolte est en déficit d'un quart au Binh-dinh ; on a obtenu en
effet à peine 200 tonnes d'huile contre 1.800 dans une année normale.
Canne à sucre. — La Cochinchine et l'Annam peuvent seuls montrer une
production intéressante ;
Cette production s'est surtout développée dans trois provinces de la Cochin-
chine: Biên-hoà Gia-dinh et Thu-dau-môt ; où elle couvre 3.200 hectares
le manque de fret et la hausse de la piastre ne se sont pas découragés. L'améliora-
tion constante des moyens de communication, les récentes modifications sup-
portées au régime d'aliénation des terres domaniales et la nouvelle réglementa-
tion de la main-d'œuvre provoque ont la création de nouvelles exploitations et
la développement de celles existant actuellement.
Pour l'année 1918, les exportations en caoutchouc se sont élevées à 509.392
kilos à destination de France contres 775.964 kilos en 1917, diminution résul-
tant des causes ci-dessus signalées.
Patates. — En Annam, où cette culture tient une grande place, le froid et
le sécheresse ont nui à la végétation, surtout dans le Sud. Quelques provinces
du Nord et du Centre signalent toutefois un bon rendement.
Cultures secondaires
Poivre. — C'est le Cambodge qui est le gros producteur, la récolte y a été
normale en 1918, soit de 4,500 à 5.000 tonnes, mais l'exploitation n'a pas main-
tenu ses chiffres pour les motifs trop connus.
En Cochinchine, la plus grande partie de la récolte a été vendue dans la co-
lonie même. La récolte ne fut, d'ailleurs, que de 634 tonnes.
Cocotier. - 13.800 hectares sont consacrés au cocotier en Cochinchine,
dans cinq provinces.
Une bonne partie des fruits récoltés est absorbée par la consommation locale.
Néanmoins, le commerce du coprah est assez actif. Les exportations du coprah,
par le port de Saigon, se sont élevées, en effet, du 1er janvier au 31 décembre
1918 à 1 853.775 kilos dont 1.028.745 pour le Japon et 825.031 pour France.
En 1917, le chiffre des exportations avait été de 2.029.070 kilos se décompo-
sant comme suit :
Pour France 1.660.072 kilos
» Hongkong. 5.200 »
» Japon, , , ,. 301 118 »
» Singapore 62.680 »
La cours du coprah s'est maintenu entre 7 et 8 piastres le picul de 68 kilos,
sauf pendant le mois d'août où il s'est produit une baisse d'environ une piastre
sur le prix du picuL
En Annam, la récolte est en déficit d'un quart au Binh-dinh ; on a obtenu en
effet à peine 200 tonnes d'huile contre 1.800 dans une année normale.
Canne à sucre. — La Cochinchine et l'Annam peuvent seuls montrer une
production intéressante ;
Cette production s'est surtout développée dans trois provinces de la Cochin-
chine: Biên-hoà Gia-dinh et Thu-dau-môt ; où elle couvre 3.200 hectares
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