Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30. 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534750s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- 447 -
zone, tant au sud qu'au nord, sont étroitement liées aux facteurs météoriques. L'isotherme
25° C. coïncide à peu près avec la limite septentrionale du cotonnier : dans le Kentucky
oriental, les montagnards seuls en cultivent quelques petites quantités pour la consom-
mation locale, bien qu'il y ait une température moyenne estivale de 230, 63 C seulement.
La limite équatoriale correspond à l'isolherme 26°, 67-29°, 44 C dans la « Cotton Belt »
et l'isotherme 35° C dans l'Impérial Valley de la Californie.
Le long de la bordure septentrionale de la zone, la dernière gelée destructive se pro-
duit, en moyenne, le 10 avril, et la première gelée destructive d'automne le 25 octobre ;
la durée de la saison sans gelées est donc d'environ 200 jours. Le long de la bordure mé-
ridionale, la dernière gelée de printemps se produit le 10 mars, et la première gelée d'au-
tomne le 25 novembre ; la durée de la saison sans gelées y est donc de 260 jours et plus.
Dans la zone du coton,les précipitations moyennes annuelles vont d'un minimum de 575 mm.
dans l'Oklahoma occidental et le Texas à 1375 mm. dans l'ouest de la Caroline-Nord et à
1500 mm. dans le Mississpi méridional. Les précipitations de printemps varient de 150 mm
dans le Texas occidental à 400 mm dans l'Arkansas et dans le Mississipi méridional, et
elles sont toujours plus abondantes dans les étals de la Grande Vallée du Mississipi que
dans le Texas ou dans les états atlantiques du sud.
Les pluies d'été sont en général plus abondintes que celles des autres saisons, surtout
dans les districts méridionaux et orientaux de la « Cotton Belt », et elles atteignent le
maximum de 5oo mm dans le Mississipi méridional et dans l'est des deux Carolines, tandis
que, dans les prairies du Texas (« Black Prairie »), elles atteignent à peine 200 mm.
L'automne est la saison la plus sèche : dans les mois d'automne les précipitations res-
tent partout inférieures à 250 mm dans la zone du coton.
Conditions météorologiques favorables au coton : printemps doux avec pluies legères mais
fréquentes ; été suffisamment humide et chaud même la nuit : automne frais, sec et prolon-
gé. Une température trop basse au printemps retarde l'accroissement, tandis que l'humidi-
té excessive du sol peut détruire la semence ou déterminer, dans le développement, la pré-
dominence des racines superficielles au lieu des racines profondes, ce qui amène la flétris-
sure et la chute des feuilles et des capsules pendant les périodes de sécheresse.
Les mois de mai et de juin sont surtout critiques : les pluies trop abondantes, en particu-
lier quand elles sont accompagnées d'un retour de froid, sont très nuisibles.
La sécheresse de printemps tue parfois les jeunes plantes qui ont encore leur appareil ra-
dical peu développé en profondeur.
Un été humide provoque le développement végétatif au détriment de la production des
capsules, tandis qu'un été sec entrave le développement régulier des plantes et détermine
une maturation hâtive, au grand préjudice de la récolte.
Mai et juin humides et froids suivis de juillet et d'août secs et chauds, voilà les pires condi-
tions pour le cotonnier.
La forme de précipitation idéale serait celle des pluies d'orage alternant avec de courtes
périodes (quelques jours) chaudes et lumineuses. Le cotonnier exige beaucoup de lumière,
surtout à l'époque de la floraison (juin et premiers jours de juillet).
Lorsque, vers la fin d'août, le cotonnier mûrit et que les capsules commencent à s'ouvrir,
es pluies ne sont aucunement désirables, car elles retardent la maturation, entravent le tra-
vail de la récolte et emdommagent la soie. Par contre, des pluies modérées au commence-
ment de septembre augmentent le rendement des capsules à maturation tardive insérées
vers le sommet de l'axe et des branches. Le même effet bienfaisant est produit par les fortes
variations diurnes de la température, en automne sec : elles arrêtent le développement vé-
gétatif et favorisent la fructification.
Les premières gelées destructives d'automne détruisent les capsules tardives (des cimes)
ou provoquent l'éclosion anticipée des capsules, ce qui réduit considérablement la récolte
et l'endommage.
zone, tant au sud qu'au nord, sont étroitement liées aux facteurs météoriques. L'isotherme
25° C. coïncide à peu près avec la limite septentrionale du cotonnier : dans le Kentucky
oriental, les montagnards seuls en cultivent quelques petites quantités pour la consom-
mation locale, bien qu'il y ait une température moyenne estivale de 230, 63 C seulement.
La limite équatoriale correspond à l'isolherme 26°, 67-29°, 44 C dans la « Cotton Belt »
et l'isotherme 35° C dans l'Impérial Valley de la Californie.
Le long de la bordure septentrionale de la zone, la dernière gelée destructive se pro-
duit, en moyenne, le 10 avril, et la première gelée destructive d'automne le 25 octobre ;
la durée de la saison sans gelées est donc d'environ 200 jours. Le long de la bordure mé-
ridionale, la dernière gelée de printemps se produit le 10 mars, et la première gelée d'au-
tomne le 25 novembre ; la durée de la saison sans gelées y est donc de 260 jours et plus.
Dans la zone du coton,les précipitations moyennes annuelles vont d'un minimum de 575 mm.
dans l'Oklahoma occidental et le Texas à 1375 mm. dans l'ouest de la Caroline-Nord et à
1500 mm. dans le Mississpi méridional. Les précipitations de printemps varient de 150 mm
dans le Texas occidental à 400 mm dans l'Arkansas et dans le Mississipi méridional, et
elles sont toujours plus abondantes dans les étals de la Grande Vallée du Mississipi que
dans le Texas ou dans les états atlantiques du sud.
Les pluies d'été sont en général plus abondintes que celles des autres saisons, surtout
dans les districts méridionaux et orientaux de la « Cotton Belt », et elles atteignent le
maximum de 5oo mm dans le Mississipi méridional et dans l'est des deux Carolines, tandis
que, dans les prairies du Texas (« Black Prairie »), elles atteignent à peine 200 mm.
L'automne est la saison la plus sèche : dans les mois d'automne les précipitations res-
tent partout inférieures à 250 mm dans la zone du coton.
Conditions météorologiques favorables au coton : printemps doux avec pluies legères mais
fréquentes ; été suffisamment humide et chaud même la nuit : automne frais, sec et prolon-
gé. Une température trop basse au printemps retarde l'accroissement, tandis que l'humidi-
té excessive du sol peut détruire la semence ou déterminer, dans le développement, la pré-
dominence des racines superficielles au lieu des racines profondes, ce qui amène la flétris-
sure et la chute des feuilles et des capsules pendant les périodes de sécheresse.
Les mois de mai et de juin sont surtout critiques : les pluies trop abondantes, en particu-
lier quand elles sont accompagnées d'un retour de froid, sont très nuisibles.
La sécheresse de printemps tue parfois les jeunes plantes qui ont encore leur appareil ra-
dical peu développé en profondeur.
Un été humide provoque le développement végétatif au détriment de la production des
capsules, tandis qu'un été sec entrave le développement régulier des plantes et détermine
une maturation hâtive, au grand préjudice de la récolte.
Mai et juin humides et froids suivis de juillet et d'août secs et chauds, voilà les pires condi-
tions pour le cotonnier.
La forme de précipitation idéale serait celle des pluies d'orage alternant avec de courtes
périodes (quelques jours) chaudes et lumineuses. Le cotonnier exige beaucoup de lumière,
surtout à l'époque de la floraison (juin et premiers jours de juillet).
Lorsque, vers la fin d'août, le cotonnier mûrit et que les capsules commencent à s'ouvrir,
es pluies ne sont aucunement désirables, car elles retardent la maturation, entravent le tra-
vail de la récolte et emdommagent la soie. Par contre, des pluies modérées au commence-
ment de septembre augmentent le rendement des capsules à maturation tardive insérées
vers le sommet de l'axe et des branches. Le même effet bienfaisant est produit par les fortes
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gétatif et favorisent la fructification.
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