Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30. 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534750s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 446
- 423 -
Les joncs à nattes produits par le Tonkin alimentent les ateliers indigènes,
qui assurent les besoins de la consommation locale, et les fabriques chinoises,
qui travaillent ordinairement pour l'exportation.
De 1907 à 1913 inclus il a été exporté :
Années Quantités Valeurs
(en tonnes) (en francs) Observations
1908. 4.673 2.336.000 Hongkong absorbe la plus
1909. 3»3'4 1.699.000 grande partie de la production.
1910. 2.865 1.423.000 Toutefois une moyenne de
-' Toutefrois une moyenne d,e
197 11. 3-548 1.7i7ij 5.000 100 tonnes sont exportées sur
197 12. t oo , tonnes sont .exportées sur
19y 10 3.. • 3.822 I.QII.000 la France.
1913. 3.822 7 Les exportations de 1914 à
1917 inclus ont fléchi sensible-
Totaux.. 21.847 10.956.000 ment, du fait de la guerre.
-' ment, , dj u tfai-t .dj e l)a ~g~ ue~r..re.
Moyennes. 3.641 1.826.000
Le commerce des nattes du Tonkin deviendrait particulièrement intéressant
pour les exportateurs français, s'ils s'arrangeaient pour assurer le fonctionne-
ment continu des fabriques annamites et chinoises. Celles-ci, en effet, ne
fabriquant que les seuls rouleaux de nattes, sont souvent obligées de subor-
donner leur travail à la demande plus ou moins active. Elles l'interrompent
souvent. Si elles devaient fabriquer des types de plus grande largeur, elles
auraient la possibilité de marcher sans arrêt.
Il est à remarquer toutefois que les nattages en joncs simples ou en joncs
retors gagneraient beaucoup, tant en rapidité qu'en régularité, à être exécutés
sur des métiers mécaniques ; la question vaut la peine d'être examinée dans
ses détails.
Mais l'extension de la production n'est pas illimitée.
Les terres consacrées aux joncs sont ordinairement des lais de mer ; elles
sont trop salées pour convenir à d'autres cultures. Mais dès que les pluies les
ont suffisamment lavées et dessalées, elles sont transformées en rizières. Les
Annamites considèrent que la culture des joncs s'impose pendant plusieurs
années. Ils protègent les terres émergentes, au moyen de digues, contre les
eaux marines, qui pourraient les recouvrir lors des grandes marées. Puis ils
plantent des rhizomes.
Les trois premières récoltes ne donnent que des tiges courtes et brunes peu
utilisables ; mais les récoltes qui suivent sont meilleures. Des espèces plus
exigeantes, mais aussi de plus de valeur, sont alors substituées aux premières,
qui sont détruites et enfouies. L'on entreprend enfin la culture du riz quand les
terrains sont suffisamment dessalés.
Les achats de joncs s'effectuent deux fois par an, au moment des récoltes:
la première s'opère en mars-avril ; la seconde, en août-septembre ; celle-ci
Les joncs à nattes produits par le Tonkin alimentent les ateliers indigènes,
qui assurent les besoins de la consommation locale, et les fabriques chinoises,
qui travaillent ordinairement pour l'exportation.
De 1907 à 1913 inclus il a été exporté :
Années Quantités Valeurs
(en tonnes) (en francs) Observations
1908. 4.673 2.336.000 Hongkong absorbe la plus
1909. 3»3'4 1.699.000 grande partie de la production.
1910. 2.865 1.423.000 Toutefois une moyenne de
-' Toutefrois une moyenne d,e
197 11. 3-548 1.7i7ij 5.000 100 tonnes sont exportées sur
197 12. t oo , tonnes sont .exportées sur
19y 10 3.. • 3.822 I.QII.000 la France.
1913. 3.822 7 Les exportations de 1914 à
1917 inclus ont fléchi sensible-
Totaux.. 21.847 10.956.000 ment, du fait de la guerre.
-' ment, , dj u tfai-t .dj e l)a ~g~ ue~r..re.
Moyennes. 3.641 1.826.000
Le commerce des nattes du Tonkin deviendrait particulièrement intéressant
pour les exportateurs français, s'ils s'arrangeaient pour assurer le fonctionne-
ment continu des fabriques annamites et chinoises. Celles-ci, en effet, ne
fabriquant que les seuls rouleaux de nattes, sont souvent obligées de subor-
donner leur travail à la demande plus ou moins active. Elles l'interrompent
souvent. Si elles devaient fabriquer des types de plus grande largeur, elles
auraient la possibilité de marcher sans arrêt.
Il est à remarquer toutefois que les nattages en joncs simples ou en joncs
retors gagneraient beaucoup, tant en rapidité qu'en régularité, à être exécutés
sur des métiers mécaniques ; la question vaut la peine d'être examinée dans
ses détails.
Mais l'extension de la production n'est pas illimitée.
Les terres consacrées aux joncs sont ordinairement des lais de mer ; elles
sont trop salées pour convenir à d'autres cultures. Mais dès que les pluies les
ont suffisamment lavées et dessalées, elles sont transformées en rizières. Les
Annamites considèrent que la culture des joncs s'impose pendant plusieurs
années. Ils protègent les terres émergentes, au moyen de digues, contre les
eaux marines, qui pourraient les recouvrir lors des grandes marées. Puis ils
plantent des rhizomes.
Les trois premières récoltes ne donnent que des tiges courtes et brunes peu
utilisables ; mais les récoltes qui suivent sont meilleures. Des espèces plus
exigeantes, mais aussi de plus de valeur, sont alors substituées aux premières,
qui sont détruites et enfouies. L'on entreprend enfin la culture du riz quand les
terrains sont suffisamment dessalés.
Les achats de joncs s'effectuent deux fois par an, au moment des récoltes:
la première s'opère en mars-avril ; la seconde, en août-septembre ; celle-ci
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