Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30. 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534750s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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pratiquée, un plus grand nombre de cultivateurs indigènes seront amenés à s'y
livrer.
Déjà, en peut trouver, dans la province de Son-tây, des rizières consacrées
pour la première fois au petit ricin.
Si donc un courant commercial intéressant s'établissait, comme conséquence
des besoins croissants de l'aviation et des progrès réalisés dans le pressurage de la
graine, la culture du ricin pourrait rapidement devenir plus importante encore.
La plus grande partie des insuccès constatés dans plusieurs régions du Ton-
kin, où le concours des indigènes n'a pas fait défaut pour répondre à la de-
mande du Gouvernement, est due à la hâte avec laquelle il a fallu agir, le temps
il manqué pour faire un bon choix des terrains et pour distribuer la semence
en temps voulu, Puis les conditions atmosphériques ont été fréquemment défa-
vorables ; la sécheresse a empêché la germinations des semences et plus tard
les pluies persistantes ont détruit les jeunes plants.
L'Administration, en outre, a dû renoncer à demander, pour cette intensi-
fication, le concours de province éloignées où les moyens économiques de trans-
port n'existent pas, où les conditions culturales, d'ailleurs, sont peu favorables
et où la paresse des habitants les dispose peu à soigner une culture qui ne ré-
pond pas pour eux à un besoin absolu.
Par contre, deux provinces, Bac-giang et Bac-ninh, ont révélé d'intéressantes
possibilités ; la première a pu fournir 500 tonnes et la seconde 700 tonnes au
lieu de 100 tonnes qu'elle escomptait modestement. Enfin, la province de Hai-
duong, où le ricin était peu connu, malgré des conditions atmosphériques très
mauvaises, a pu fournir 200 tonnes de graines, tandis que la province de Nam-
dinh n'a pu livrer que 15 tonnes, au lieu des importantes quantités espérées
par les autorités indigènes.
Coton. — CAMBODGE. — La récolte 1918 s'est trouvée très défavorablement
influencée par le début de l'année où des vents secs et froids n'ont cessé de
souffler et elle n'a été que de 3.000 tonnes.
Les essais de coton en terres élevées ont donné d'excellents résultats, un
concours-foire entre les indigènes qui se livrent à ces cultures à réuni un grand
nombre de cultivateurs, les plus méritants ont été primés et tous ont vendu
leurs cotons grâce à l'Administration qui a pu servir d'intermédiaire, en la
circonstance, et acheter pour le compte d'usiniers toute la production à 11$60
le picul de 60 kilos, prix très rémunérateur.
LAOS. — La récolte du coton a été inférieure à la normale : elle a, par suite,
suffi tout juste à la consommation locale. Dans la province de Savannakhet, où
la production du coton est généralement bonne, ce contretemps est dû aux
inondations provoquées par la précocité de la saison des pluies : les semis des
berges de la Sé Bang Hieng, si propices à cette culture, ont été emportés; le
petit nombre de graines n'a permis d'ensemencer à nouveau qu'une faible
pratiquée, un plus grand nombre de cultivateurs indigènes seront amenés à s'y
livrer.
Déjà, en peut trouver, dans la province de Son-tây, des rizières consacrées
pour la première fois au petit ricin.
Si donc un courant commercial intéressant s'établissait, comme conséquence
des besoins croissants de l'aviation et des progrès réalisés dans le pressurage de la
graine, la culture du ricin pourrait rapidement devenir plus importante encore.
La plus grande partie des insuccès constatés dans plusieurs régions du Ton-
kin, où le concours des indigènes n'a pas fait défaut pour répondre à la de-
mande du Gouvernement, est due à la hâte avec laquelle il a fallu agir, le temps
il manqué pour faire un bon choix des terrains et pour distribuer la semence
en temps voulu, Puis les conditions atmosphériques ont été fréquemment défa-
vorables ; la sécheresse a empêché la germinations des semences et plus tard
les pluies persistantes ont détruit les jeunes plants.
L'Administration, en outre, a dû renoncer à demander, pour cette intensi-
fication, le concours de province éloignées où les moyens économiques de trans-
port n'existent pas, où les conditions culturales, d'ailleurs, sont peu favorables
et où la paresse des habitants les dispose peu à soigner une culture qui ne ré-
pond pas pour eux à un besoin absolu.
Par contre, deux provinces, Bac-giang et Bac-ninh, ont révélé d'intéressantes
possibilités ; la première a pu fournir 500 tonnes et la seconde 700 tonnes au
lieu de 100 tonnes qu'elle escomptait modestement. Enfin, la province de Hai-
duong, où le ricin était peu connu, malgré des conditions atmosphériques très
mauvaises, a pu fournir 200 tonnes de graines, tandis que la province de Nam-
dinh n'a pu livrer que 15 tonnes, au lieu des importantes quantités espérées
par les autorités indigènes.
Coton. — CAMBODGE. — La récolte 1918 s'est trouvée très défavorablement
influencée par le début de l'année où des vents secs et froids n'ont cessé de
souffler et elle n'a été que de 3.000 tonnes.
Les essais de coton en terres élevées ont donné d'excellents résultats, un
concours-foire entre les indigènes qui se livrent à ces cultures à réuni un grand
nombre de cultivateurs, les plus méritants ont été primés et tous ont vendu
leurs cotons grâce à l'Administration qui a pu servir d'intermédiaire, en la
circonstance, et acheter pour le compte d'usiniers toute la production à 11$60
le picul de 60 kilos, prix très rémunérateur.
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suffi tout juste à la consommation locale. Dans la province de Savannakhet, où
la production du coton est généralement bonne, ce contretemps est dû aux
inondations provoquées par la précocité de la saison des pluies : les semis des
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