Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
- 332 -
l'intérêt même qui s'attache à ces questions fera naître des bonnes volontés qui con-
tinueront l'œuvre commencée et nous permettront d'étendre cette monographie des
petits métiers aux différentes provinces du pays.
N. D. L. D.
Une étude méthodique et serrée des petits métiers indigènes ne présente pas
de difficultés invincibles.
La connaissance, aussi parfaite que possible, de la langue annamite, de la
langue professionnelle particulièrement est cependant à peu près indispensable.
Le tact et le savoir-faire sont aussi des moyens de succès : des indications sûres
ne peuvent être obtenues des artisans indigènes qu'à la condition de gagner
leur confiance et de les intéresser tout au moins à une conversation cordiale.
A l'époque où je me livrais aux opérations variées de l'exportation, j'ai tou-
jours regretté de ne pouvoir accorder plus de temps à des enquêtes instructives,
mais dont l'intérêt immédiat ne justifiait pas un sacrifice démesuré.
Les indications à rassembler ont, d'ailleurs, une portée générale et il serait
fâcheux, anti-économique que la peine prise pour les recueillir ne puisse servir
à tous.
Cet intérêt prend plusieurs aspects.
D'abord la répartition géographique des divers métiers et les raisons parfois
justifiées, parfois impérieuses et d'autres fois obscures de cette répartition.
Ensuite, les renseignements à tirer des salaires pratiqués, des méthodes de
travail, de commerce, des usages divers, des sources de matières premières et
des nuances de leurs qualités, sources dont la position influe parfois, mais pas
toujours, sur la localisation des métiers.
Avec de telles indications, le commerçant ou industriel européen peut mieux
calculer ses chances. *
L'Annamite est un gagne-petit qui entreprend volontiers les besognes les plus
redoutables pour un salaire minimum. Quand on sera bien fixé à cet égard on se
rendra mieux compte des ressources que présente la main-d'œuvre tonkinoise.
En examinant de près et chez lui l'ouvrier indigène, on prend confiance en
son ingéniosité. Cette étude n'est fructueuse que chez l'artisan lui-même, car
il y a des tours de main qui ne se racontent pas.
Si, dans chaque cas, je n'ai pas tout dit, tout indiqué, c'est que j'ai pensé
qu'il vaut mieux oublier quelque particularité que d'en citer qui ne serait pas
bien établie.
Fil de Ramie
VILLAGE DE DO-LÔ (Prov. de Hadông)
Dernier village avant d'atteindre le Day, sur la Route de Cau-do à Phirorig-lâm.
Quelques familles y fabriquent du fil de ramie pour filet de pêche.
Les lanières de ramie sont achetées rue des Pipes, à Hanoi ; mais par petites
quantités à la fois, probablement, car les ouvriers ne savent même pas le prix
qu'ils paient au poids.
l'intérêt même qui s'attache à ces questions fera naître des bonnes volontés qui con-
tinueront l'œuvre commencée et nous permettront d'étendre cette monographie des
petits métiers aux différentes provinces du pays.
N. D. L. D.
Une étude méthodique et serrée des petits métiers indigènes ne présente pas
de difficultés invincibles.
La connaissance, aussi parfaite que possible, de la langue annamite, de la
langue professionnelle particulièrement est cependant à peu près indispensable.
Le tact et le savoir-faire sont aussi des moyens de succès : des indications sûres
ne peuvent être obtenues des artisans indigènes qu'à la condition de gagner
leur confiance et de les intéresser tout au moins à une conversation cordiale.
A l'époque où je me livrais aux opérations variées de l'exportation, j'ai tou-
jours regretté de ne pouvoir accorder plus de temps à des enquêtes instructives,
mais dont l'intérêt immédiat ne justifiait pas un sacrifice démesuré.
Les indications à rassembler ont, d'ailleurs, une portée générale et il serait
fâcheux, anti-économique que la peine prise pour les recueillir ne puisse servir
à tous.
Cet intérêt prend plusieurs aspects.
D'abord la répartition géographique des divers métiers et les raisons parfois
justifiées, parfois impérieuses et d'autres fois obscures de cette répartition.
Ensuite, les renseignements à tirer des salaires pratiqués, des méthodes de
travail, de commerce, des usages divers, des sources de matières premières et
des nuances de leurs qualités, sources dont la position influe parfois, mais pas
toujours, sur la localisation des métiers.
Avec de telles indications, le commerçant ou industriel européen peut mieux
calculer ses chances. *
L'Annamite est un gagne-petit qui entreprend volontiers les besognes les plus
redoutables pour un salaire minimum. Quand on sera bien fixé à cet égard on se
rendra mieux compte des ressources que présente la main-d'œuvre tonkinoise.
En examinant de près et chez lui l'ouvrier indigène, on prend confiance en
son ingéniosité. Cette étude n'est fructueuse que chez l'artisan lui-même, car
il y a des tours de main qui ne se racontent pas.
Si, dans chaque cas, je n'ai pas tout dit, tout indiqué, c'est que j'ai pensé
qu'il vaut mieux oublier quelque particularité que d'en citer qui ne serait pas
bien établie.
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VILLAGE DE DO-LÔ (Prov. de Hadông)
Dernier village avant d'atteindre le Day, sur la Route de Cau-do à Phirorig-lâm.
Quelques familles y fabriquent du fil de ramie pour filet de pêche.
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