Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
— 224 —
note au Congrès d'Agricuture Coloniale, le Directeur des Services Agricoles de
la Cochinchine, qui déclare que le nombre d'arbres saignés par coolie dans -
les plantations d'hévéa de Cochinchine varie de quatre cents à six cents.
M. Morange qui, dès 1913, a constaté la saignée de 600 arbres par coolie sur
nos plantations, affirme, dans cette note, qu'un bon ouvrier peut très facilement
saigner six cents arbres.
L'état de nos écorces et nos rendements ont appuyé nos déclarations et en-
levé depuis longtemps toute valeur aux critiques. Les préventions étant tombées
deyant les faits, nous espérons que l'effort nécessaire pour arriver au rendement
maximum et surtout pour le maintenir, sera fait sur toutes les plantations, pour
le plus grand bien de tous.
Les exploitations de Cochinchine dans lesquelles ce rendement sera d'autant
plus facile à obtenir qu'il sera général, pourront ainsi largement balancer les
avantages du prix de la main-d'œuvre de plusieurs voisins étrangers, malgré
les augmentations des salaires de nos travailleurs, inévitables, nous pensons, au
fur et à mesure du développement de la richesse de ce pays; augmentations
dont il est sage en tous cas de tenir compte dans les prévjsions"
Pour en terminer avec cette question du rendement de la main-d'œuvre, nous
indiquerons que le docteur Yersin, de l'Institut-Pasteur; a obtenu, après quel- ,-
ques mois d'efforts, la saignée de cinq cent cinquante à cinq cent soixante ar-
bres par coolie. D'autre planteurs, ainsi que nous l'avons noté plus haut, ont
obtenu des résultats analogues. L'un d'eux, M. Caruette, m'a déclaré être arri-
vé très facilement à faire saigner cinq cents arbres à six mètres, à toutes les
saigneuses dressées sur sa plantation. Nous n'avions indiqué et ne donnons
que 45o arbres à cinq mètres aux femmes.
Chaque coolie a naturellement besoin .d'un certain entraînement pour arriver.
à ce résultat sans fatigue excessive. Il ne faudrait pas, ainsi que des planteurs
l'ont cru, mettre un coolie, même après le court apprentissage habituel devant
une tâche de six cents ni même de quatre cents arbres sans avoir été entraîné
progressivement.
n résumé, dans cette profession comme dans toutes les autres, le rendement
normal ne peut être obtenu qu'après une formation suffisante. -
Nous avons apporté, depuis peu, de nouvelles améliorations dans les diverses
opérations de la saignée. Ces améliorations, comme les précédentes, consistent
surtout en suppression d'efforts inutiles. Nous devons une de ces modifications
heureuses, pour le nettoyage des coupes à latex, à M. le docteur Yersin.
D'autre part, la nouvelle réduction que nous avons réalisée dans l'excision
— une encoche seulement sur le cinquième — après de longues et concluantes
expériences, ont considérablement allégé la charge de travail des saigneurs, au
point que nous pensons arriver, sous peu, à faire saigner six cents arbres
plantés à sept mètres ou trois lia. au lieu des 5oo arbres sur cjeux Ha. et demi
que nous avions indiqués pour cet espacement.
note au Congrès d'Agricuture Coloniale, le Directeur des Services Agricoles de
la Cochinchine, qui déclare que le nombre d'arbres saignés par coolie dans -
les plantations d'hévéa de Cochinchine varie de quatre cents à six cents.
M. Morange qui, dès 1913, a constaté la saignée de 600 arbres par coolie sur
nos plantations, affirme, dans cette note, qu'un bon ouvrier peut très facilement
saigner six cents arbres.
L'état de nos écorces et nos rendements ont appuyé nos déclarations et en-
levé depuis longtemps toute valeur aux critiques. Les préventions étant tombées
deyant les faits, nous espérons que l'effort nécessaire pour arriver au rendement
maximum et surtout pour le maintenir, sera fait sur toutes les plantations, pour
le plus grand bien de tous.
Les exploitations de Cochinchine dans lesquelles ce rendement sera d'autant
plus facile à obtenir qu'il sera général, pourront ainsi largement balancer les
avantages du prix de la main-d'œuvre de plusieurs voisins étrangers, malgré
les augmentations des salaires de nos travailleurs, inévitables, nous pensons, au
fur et à mesure du développement de la richesse de ce pays; augmentations
dont il est sage en tous cas de tenir compte dans les prévjsions"
Pour en terminer avec cette question du rendement de la main-d'œuvre, nous
indiquerons que le docteur Yersin, de l'Institut-Pasteur; a obtenu, après quel- ,-
ques mois d'efforts, la saignée de cinq cent cinquante à cinq cent soixante ar-
bres par coolie. D'autre planteurs, ainsi que nous l'avons noté plus haut, ont
obtenu des résultats analogues. L'un d'eux, M. Caruette, m'a déclaré être arri-
vé très facilement à faire saigner cinq cents arbres à six mètres, à toutes les
saigneuses dressées sur sa plantation. Nous n'avions indiqué et ne donnons
que 45o arbres à cinq mètres aux femmes.
Chaque coolie a naturellement besoin .d'un certain entraînement pour arriver.
à ce résultat sans fatigue excessive. Il ne faudrait pas, ainsi que des planteurs
l'ont cru, mettre un coolie, même après le court apprentissage habituel devant
une tâche de six cents ni même de quatre cents arbres sans avoir été entraîné
progressivement.
n résumé, dans cette profession comme dans toutes les autres, le rendement
normal ne peut être obtenu qu'après une formation suffisante. -
Nous avons apporté, depuis peu, de nouvelles améliorations dans les diverses
opérations de la saignée. Ces améliorations, comme les précédentes, consistent
surtout en suppression d'efforts inutiles. Nous devons une de ces modifications
heureuses, pour le nettoyage des coupes à latex, à M. le docteur Yersin.
D'autre part, la nouvelle réduction que nous avons réalisée dans l'excision
— une encoche seulement sur le cinquième — après de longues et concluantes
expériences, ont considérablement allégé la charge de travail des saigneurs, au
point que nous pensons arriver, sous peu, à faire saigner six cents arbres
plantés à sept mètres ou trois lia. au lieu des 5oo arbres sur cjeux Ha. et demi
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