Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
- 323 -
Elle est exceptionnellement rustique, son port est compact, et elle ne se détériore pas beau-
coup dans la succession des années ; elle donne de très forts rendements ; ses capsules res-
tent attachées à la plante longtemps après la maturité et elles supportent beaucoup de pluie
sans s'avarier : de plus, la récolte en est facile.
Aux'Nouvelles-Hébrides, la saison des pluies commence en décembre et l'ensemencement
du cotonnier se fait de décembre à février. Les intervalles varient de 8 à 12 feet (2.40 à
3.60 m.) en carré selon les variétés, à savoir : See Island, 2.40 m. X 2.40 m. ; Caledo-
nian Dwarf, 2.70 m. X 2.70 m. ; Caravonica, 3.60 m. x 0.60 m. On met ordinairement
quelques semences par poquet, en conservant le terrain sarclé jusqu'à ce que les plantes
l'aient complètement occupé ; à cette époque, on laisse dans chaque poquet la plante la plus
vigoureuse-et on arrache les autres.
Les règles suivantes sont valables surtout pour la variété « Caledonian Dwarf ».
Le terrain n'a besoin d'aucun travail préparatoire, sauf le brûlage de la végétation précé-
dente et un soigneux sarclage. On sème, en couvrant à la herse, à une profondeur de 1 inch
(25,4 mm) ; il vaut mieux ne mettre qu'une seule graine par poquet, parce que les plants
prennent ainsi un port en buisson et occupent immédiatement le terrain. Comme soins cultu-
raux, on ne pratique que des sarclages soignés : on estime qu'un homme peut tenir propres 4
acres (1 .62 ha) en y retournant une fois tous les 10 jours. La récolte commence 8 ou 9 mois
après l'ensemencement : on fait, d'ordinaire, 2 récoltes par an. Un ouvrier indigène (hom-
me, femme ou enfant) récolte facilement 60 lbs (27,2 kg) de capsules de coton par journée
de 9 heures ; ce rendement de main-d'œuvre est très inférieur à celui que l'on obtient aux
Etats-Unis, où un ouvrier récolte par journée des centaines de livres de coton. La production
moyenne est d'au moins 1.255 kg. de capsules de coton par ha. La deuxième récolte de l'an-
née est d'environ la moitié de la première.
Environ 13 mois après l'ensemencement, les plantes sont taillées à environ 90 cm. du sol,
en cherchant à laisser autant que possible à l'arbuste une forme naturellement ronde. Les
années suivantes, la taille se fera à environ 15 cm. au-dessus du vieux bois de l'année pré-
cédente. Les bourgeons très longs devraient être soumis à une taille herbacée, afin d'empê-
cher qu'ils ne forment des capsules trop hautes pour être cueillies. D'ordinaire, la plantation
reste productive pendant 4 ans. ,
Les meilleures récoltes s'obtiennent dans les terres médiocres et non dans les terres riches
où l'accroissement de l'herbe et du bois prend trop de vigueur.
Des échantillons de coton « Caledonian Dwarf » des Nouvelles-Hébrides ont été récemment
estimés en Angleterre 1 shilling 2 pences la livre (Ib) (3,23 fr. le kg au pair), et des
échantillons de coton Sea Island de la même provenance 2 shilling la livre (5.54 fr. le kg.
au pair). Le prix du premier sur le lieu de production est d'environ 20 livres sterling par
ton, soit 497 fr. les 1.000 kg.
# »
# *
Sur les meilleurs hybrides de vers à soie de la première génération. —
Bulletin de l'Association sericicole du Japon (extrait du Bulletin de l'Institut national
de Sériciculture), deuxième année, no 10, pp. 4-5. Tokio, 1er mai 1917.
L'étude examinée indique que les hybrides de la première génération sont véritablement
robustes, sans pourtant en donner la raison.
Le tableau suivant, établi d'après les résultats de nombreuses expériences montre quels
sont les meilleurs hybrides.
Elle est exceptionnellement rustique, son port est compact, et elle ne se détériore pas beau-
coup dans la succession des années ; elle donne de très forts rendements ; ses capsules res-
tent attachées à la plante longtemps après la maturité et elles supportent beaucoup de pluie
sans s'avarier : de plus, la récolte en est facile.
Aux'Nouvelles-Hébrides, la saison des pluies commence en décembre et l'ensemencement
du cotonnier se fait de décembre à février. Les intervalles varient de 8 à 12 feet (2.40 à
3.60 m.) en carré selon les variétés, à savoir : See Island, 2.40 m. X 2.40 m. ; Caledo-
nian Dwarf, 2.70 m. X 2.70 m. ; Caravonica, 3.60 m. x 0.60 m. On met ordinairement
quelques semences par poquet, en conservant le terrain sarclé jusqu'à ce que les plantes
l'aient complètement occupé ; à cette époque, on laisse dans chaque poquet la plante la plus
vigoureuse-et on arrache les autres.
Les règles suivantes sont valables surtout pour la variété « Caledonian Dwarf ».
Le terrain n'a besoin d'aucun travail préparatoire, sauf le brûlage de la végétation précé-
dente et un soigneux sarclage. On sème, en couvrant à la herse, à une profondeur de 1 inch
(25,4 mm) ; il vaut mieux ne mettre qu'une seule graine par poquet, parce que les plants
prennent ainsi un port en buisson et occupent immédiatement le terrain. Comme soins cultu-
raux, on ne pratique que des sarclages soignés : on estime qu'un homme peut tenir propres 4
acres (1 .62 ha) en y retournant une fois tous les 10 jours. La récolte commence 8 ou 9 mois
après l'ensemencement : on fait, d'ordinaire, 2 récoltes par an. Un ouvrier indigène (hom-
me, femme ou enfant) récolte facilement 60 lbs (27,2 kg) de capsules de coton par journée
de 9 heures ; ce rendement de main-d'œuvre est très inférieur à celui que l'on obtient aux
Etats-Unis, où un ouvrier récolte par journée des centaines de livres de coton. La production
moyenne est d'au moins 1.255 kg. de capsules de coton par ha. La deuxième récolte de l'an-
née est d'environ la moitié de la première.
Environ 13 mois après l'ensemencement, les plantes sont taillées à environ 90 cm. du sol,
en cherchant à laisser autant que possible à l'arbuste une forme naturellement ronde. Les
années suivantes, la taille se fera à environ 15 cm. au-dessus du vieux bois de l'année pré-
cédente. Les bourgeons très longs devraient être soumis à une taille herbacée, afin d'empê-
cher qu'ils ne forment des capsules trop hautes pour être cueillies. D'ordinaire, la plantation
reste productive pendant 4 ans. ,
Les meilleures récoltes s'obtiennent dans les terres médiocres et non dans les terres riches
où l'accroissement de l'herbe et du bois prend trop de vigueur.
Des échantillons de coton « Caledonian Dwarf » des Nouvelles-Hébrides ont été récemment
estimés en Angleterre 1 shilling 2 pences la livre (Ib) (3,23 fr. le kg au pair), et des
échantillons de coton Sea Island de la même provenance 2 shilling la livre (5.54 fr. le kg.
au pair). Le prix du premier sur le lieu de production est d'environ 20 livres sterling par
ton, soit 497 fr. les 1.000 kg.
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Sur les meilleurs hybrides de vers à soie de la première génération. —
Bulletin de l'Association sericicole du Japon (extrait du Bulletin de l'Institut national
de Sériciculture), deuxième année, no 10, pp. 4-5. Tokio, 1er mai 1917.
L'étude examinée indique que les hybrides de la première génération sont véritablement
robustes, sans pourtant en donner la raison.
Le tableau suivant, établi d'après les résultats de nombreuses expériences montre quels
sont les meilleurs hybrides.
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