Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
L'apparition de la maladie est intimement liée à l'emploi, pour la plantation, de boutures
ayant encore l'écorce lisse, qui pourrissent facilement. Les produits de la pourriture provo-
quent des lésions sur les racines et sont la cause réelle de l'infection. De même, ces produits
de la pourriture nuisent au développement de la plante.
Le danger d'infection est plus grand pendant la saison sèche et sur les terrains légers.
Le danger de propagation de la maladie par des boutures venant d'une plantation où Ja
maladie est apparue n'est pas à craindre. La présence seule de Bacterium vascularum
dans le sol ne suffit pas pour l'infection des plantes saines ,
On peut prévenir la maladie en employant des boutures à écorce dure qui sont plus résis-
tantes à la pourriture. On ne doit jamais employer, pour la plantation, des boutures ayant un
seul nœad. L'emploi de goudron et de bouillie bordelaise a donné des résultats négatifs.
'II< 'II<
Étude physiologique sur les graines de tabac, à Java. — Jensen Hj., dans
Prœf-station voor Vorstenlandsche Tabak, Mededeeling n° XXVIII, pp. 51-87 + 3
fig. Semarang, 1917.
L'auteur résume comme suit les résultats de ses études sur les graines de tabac :
1) La faible quantité de nourriture de réserve contenue dans une graine de tabac oblige la
jeune plante à subvenir bientôt par elle-même à ses besoins ; aussi les premiers jours qui
suivent la germination sont-ils des plus dangereux pour le tabac.
2) Par porte-graines, on peut récolter 15 à 20 g. de graines.
5) Les capsules de dimension inférieure à 17, 5 mm. n'ont aucune valeur.
4) En enlevant une partie des capsules d'un porte-graines, on diminue fortement la quantité
des graines sans améliorer celles-ci.
5) On peut enlever les feuilles d'un porte-graines sans danger, dès que les premières cap-
sules commencent à mûrir.
6) La faculté germinative des graines récoltées au début de la maturation est plus grande
que celle des graines demi-mures.
Cette constatation peut s'expliquer ainsi ; les réserves, de la graine de tabac complètement
mûre, sont constituées par des huiles rendues assimilables par le germe grâce à des ferments
(lipase et autres). Dans les graines au début de la maturation, les huiles ne sont pas encore
formées, les matières de réserve sont encore directement assimilables par l'embryon et la
germination peut avoir lieu. Vers la mi-maturité, les huiles commencent à se former, mais les
ferments ne se forment en quantité suffisante que plus tard, lorsque la graine est complète-
ment mûre. Il s'ensuit que le germe des graines demi-mûres ne peut pas assimiler de- nour-
riture, et que la germination n'a pas lieu. D'autre part, la faculté germinative a été améliorée
dans certains cas par le séchage des graines demi-mûres ; dans d'autres cas, le séchage des
graines non-mûres (c. à d. récoltées au début de la maturation) ou demi-mûres a été défa-
vorable.
Voilà pourquoi, dans la pratique, les graines aussi mûres que possible auront la préférence.
7) On peut trier les graines à l'aide d'un tamis ou bien d'une machine à courant d'air ; la
seconde méthode donne les meilleurs résultats.
8) On peut conserver les graines dans des boîtes de fer blanc avec la chaux sans crainte
pour leur germination.
# *
Culture du cotonnier aux Nouvelles-Hébrides. — Corlette Ewan, dans
The Agricultaral Gazette of New South Wales, Vol. XXVIII, 6e Partie, pp. 428-439
Sydney, Juin 1917.
Le cotonnier prend un fort développement aux Nouvelles-Hébrides et toutes les variétés y
réussissent également bien ; cependant, tout considéré, la variété « Caledonian Dwarf » don-
ne les meilleurs résultats pour les raisons suivantes :
ayant encore l'écorce lisse, qui pourrissent facilement. Les produits de la pourriture provo-
quent des lésions sur les racines et sont la cause réelle de l'infection. De même, ces produits
de la pourriture nuisent au développement de la plante.
Le danger d'infection est plus grand pendant la saison sèche et sur les terrains légers.
Le danger de propagation de la maladie par des boutures venant d'une plantation où Ja
maladie est apparue n'est pas à craindre. La présence seule de Bacterium vascularum
dans le sol ne suffit pas pour l'infection des plantes saines ,
On peut prévenir la maladie en employant des boutures à écorce dure qui sont plus résis-
tantes à la pourriture. On ne doit jamais employer, pour la plantation, des boutures ayant un
seul nœad. L'emploi de goudron et de bouillie bordelaise a donné des résultats négatifs.
'II< 'II<
Étude physiologique sur les graines de tabac, à Java. — Jensen Hj., dans
Prœf-station voor Vorstenlandsche Tabak, Mededeeling n° XXVIII, pp. 51-87 + 3
fig. Semarang, 1917.
L'auteur résume comme suit les résultats de ses études sur les graines de tabac :
1) La faible quantité de nourriture de réserve contenue dans une graine de tabac oblige la
jeune plante à subvenir bientôt par elle-même à ses besoins ; aussi les premiers jours qui
suivent la germination sont-ils des plus dangereux pour le tabac.
2) Par porte-graines, on peut récolter 15 à 20 g. de graines.
5) Les capsules de dimension inférieure à 17, 5 mm. n'ont aucune valeur.
4) En enlevant une partie des capsules d'un porte-graines, on diminue fortement la quantité
des graines sans améliorer celles-ci.
5) On peut enlever les feuilles d'un porte-graines sans danger, dès que les premières cap-
sules commencent à mûrir.
6) La faculté germinative des graines récoltées au début de la maturation est plus grande
que celle des graines demi-mures.
Cette constatation peut s'expliquer ainsi ; les réserves, de la graine de tabac complètement
mûre, sont constituées par des huiles rendues assimilables par le germe grâce à des ferments
(lipase et autres). Dans les graines au début de la maturation, les huiles ne sont pas encore
formées, les matières de réserve sont encore directement assimilables par l'embryon et la
germination peut avoir lieu. Vers la mi-maturité, les huiles commencent à se former, mais les
ferments ne se forment en quantité suffisante que plus tard, lorsque la graine est complète-
ment mûre. Il s'ensuit que le germe des graines demi-mûres ne peut pas assimiler de- nour-
riture, et que la germination n'a pas lieu. D'autre part, la faculté germinative a été améliorée
dans certains cas par le séchage des graines demi-mûres ; dans d'autres cas, le séchage des
graines non-mûres (c. à d. récoltées au début de la maturation) ou demi-mûres a été défa-
vorable.
Voilà pourquoi, dans la pratique, les graines aussi mûres que possible auront la préférence.
7) On peut trier les graines à l'aide d'un tamis ou bien d'une machine à courant d'air ; la
seconde méthode donne les meilleurs résultats.
8) On peut conserver les graines dans des boîtes de fer blanc avec la chaux sans crainte
pour leur germination.
# *
Culture du cotonnier aux Nouvelles-Hébrides. — Corlette Ewan, dans
The Agricultaral Gazette of New South Wales, Vol. XXVIII, 6e Partie, pp. 428-439
Sydney, Juin 1917.
Le cotonnier prend un fort développement aux Nouvelles-Hébrides et toutes les variétés y
réussissent également bien ; cependant, tout considéré, la variété « Caledonian Dwarf » don-
ne les meilleurs résultats pour les raisons suivantes :
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