Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
- ;ï I 9 -
Nouveaux procédés dans l'industrie de. la filature de la soie (1). —
M. Tanaka, de Yokohama, a inventé un nouveau procédé pour faire bouillir la soie filée à la
main. Cette soie est faite de bourre telle que le « Noshi Kishibo » , les cocons percés, les
cocons gâtés, que l'on fait bouillir dans du savon et de la soude d'abord et subir plusieurs
autres préparations pour les nettoyer, ensuite on les file.
En général, la soie filée à la main manque de lustre et de force, comparée aux autres
soies : ceci est dù à la manière défectueuse de la faire houillir.
M. Tanaka, Japonais qui a trente ans d'expérience dans l'industrie de la soie, a beau-
coup travaillé pour remédier à ces défectuosités ; après sept ans d'études, il a- découvert
une méthode et obtenu deux brevets. En comparant les nouvelles méthodes inventées par
M. Tanaka avec les méthodes employées jusqu'à présent, on remarque certaines différences
importantes :
Les points les plus saillants de la méthode Tanalia sont d'élever le produit à une qualité
supérieure et plus uniforme, par l'emploi de moyens mécaniques et par la mise en ébullition
de la bourre de soie à moins de frais que d'après les anciennes méthodes.
Premièrement. — Les anciennes méthodes demandent des procédés préparatoires pour
désagréger les n.atières avant de les faire bouillir et ces préparations exigent en moyenne
neuf jours et demi et deux heures d'ébullition, tandis que le système de M. Tanaka ne de-
mande que quarante minutes d'ébullition sans travaux préparatoires d'au une sorte.
Deuxièmement. — L'ancienne méthode demande une grande habileté pour diriger l'ébul-
lition, le travail étant tout à fait manuel, tandis que, par le système Tanaka, une partie
de l'ouvrage est mécanique et s'opère simplement par un calcul de temps, un dosage de la
chaleur, l'ébullition est faite uniformément.
Troisièmement. — L'ancienne méthode exige deux heures d'ébullition, et pendant ce
temps il faut remuer continuellement la soie pour obtenir une ébullition uniforme, ce qui
cause un tel enchevêtrement qu'un peigne mécanique est hécessaire pour démêler la soie,
ce qui ne peut s'opérer sans détériorer les fils et en altérer le longueur. Par la nouvelle mé-
thode, la soie est placée dans un appareil spécial d'ébullition qui ne nécessite aucun mouve-
ment et n'exige qu'une certaine température et une certaine pression, rendant l'ébullition
régulière et douce et n'abîmant pas la soie au cours de l'opération.
Quatrièmement. — Par les méthodes ordinaires, l'ébullition dure trop longtemps, sans
quoi les matières grasses provenant des crysalides, qui sont attachées à la soie, ne s'en dé-
tachent pas. Cette ébullition prolongée enlève de la force aux fils et ne laisse que peu de lustre
à la soie. Dans la nouvelle méthode, quoiqu'une certaine chaleur et un certain temps soient
nécessaires pour décreuser la soie, celle-ci conserve, après l'opération, sa force et son bril-
lant naturels ; en dehors de cette différence appréciab'e, il y a économie de temps, de main-
d'œuvre, de charbon et de produits chimiques. Au point de vue économique, l'ancienne mé-
thode ne peut être comparée à la nouvelle.
Quelques maisons intéressées dans la soie filée à la main ont fait un rapport élogieux sur la
nouvelle méthode après un soigneux examen d'échantillons. Elles ont déclaré n'avoir jamais
vu de bourre de soie aussi bien bouillie, même en Europe et en Afrique, et elles affirment
qu'il serait préférable d'expédier les produits bouillis que de les exporter en cocons. Si la
(1) Bulletin des soie et des soieries n° 2109 — Octobre 1917.
Nouveaux procédés dans l'industrie de. la filature de la soie (1). —
M. Tanaka, de Yokohama, a inventé un nouveau procédé pour faire bouillir la soie filée à la
main. Cette soie est faite de bourre telle que le « Noshi Kishibo » , les cocons percés, les
cocons gâtés, que l'on fait bouillir dans du savon et de la soude d'abord et subir plusieurs
autres préparations pour les nettoyer, ensuite on les file.
En général, la soie filée à la main manque de lustre et de force, comparée aux autres
soies : ceci est dù à la manière défectueuse de la faire houillir.
M. Tanaka, Japonais qui a trente ans d'expérience dans l'industrie de la soie, a beau-
coup travaillé pour remédier à ces défectuosités ; après sept ans d'études, il a- découvert
une méthode et obtenu deux brevets. En comparant les nouvelles méthodes inventées par
M. Tanaka avec les méthodes employées jusqu'à présent, on remarque certaines différences
importantes :
Les points les plus saillants de la méthode Tanalia sont d'élever le produit à une qualité
supérieure et plus uniforme, par l'emploi de moyens mécaniques et par la mise en ébullition
de la bourre de soie à moins de frais que d'après les anciennes méthodes.
Premièrement. — Les anciennes méthodes demandent des procédés préparatoires pour
désagréger les n.atières avant de les faire bouillir et ces préparations exigent en moyenne
neuf jours et demi et deux heures d'ébullition, tandis que le système de M. Tanaka ne de-
mande que quarante minutes d'ébullition sans travaux préparatoires d'au une sorte.
Deuxièmement. — L'ancienne méthode demande une grande habileté pour diriger l'ébul-
lition, le travail étant tout à fait manuel, tandis que, par le système Tanaka, une partie
de l'ouvrage est mécanique et s'opère simplement par un calcul de temps, un dosage de la
chaleur, l'ébullition est faite uniformément.
Troisièmement. — L'ancienne méthode exige deux heures d'ébullition, et pendant ce
temps il faut remuer continuellement la soie pour obtenir une ébullition uniforme, ce qui
cause un tel enchevêtrement qu'un peigne mécanique est hécessaire pour démêler la soie,
ce qui ne peut s'opérer sans détériorer les fils et en altérer le longueur. Par la nouvelle mé-
thode, la soie est placée dans un appareil spécial d'ébullition qui ne nécessite aucun mouve-
ment et n'exige qu'une certaine température et une certaine pression, rendant l'ébullition
régulière et douce et n'abîmant pas la soie au cours de l'opération.
Quatrièmement. — Par les méthodes ordinaires, l'ébullition dure trop longtemps, sans
quoi les matières grasses provenant des crysalides, qui sont attachées à la soie, ne s'en dé-
tachent pas. Cette ébullition prolongée enlève de la force aux fils et ne laisse que peu de lustre
à la soie. Dans la nouvelle méthode, quoiqu'une certaine chaleur et un certain temps soient
nécessaires pour décreuser la soie, celle-ci conserve, après l'opération, sa force et son bril-
lant naturels ; en dehors de cette différence appréciab'e, il y a économie de temps, de main-
d'œuvre, de charbon et de produits chimiques. Au point de vue économique, l'ancienne mé-
thode ne peut être comparée à la nouvelle.
Quelques maisons intéressées dans la soie filée à la main ont fait un rapport élogieux sur la
nouvelle méthode après un soigneux examen d'échantillons. Elles ont déclaré n'avoir jamais
vu de bourre de soie aussi bien bouillie, même en Europe et en Afrique, et elles affirment
qu'il serait préférable d'expédier les produits bouillis que de les exporter en cocons. Si la
(1) Bulletin des soie et des soieries n° 2109 — Octobre 1917.
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