Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
- 317 -
La maximum a atteint à Basilan, 2 m. 54 avec une bienfaisante régularité de répartition.
L'altitude moyenne est d'environ 70 mètres.
Le sol contient un important pourcentage de latérite friable, même dans la main, et s'ameublit
aisement par la culture.
La journée d'un ouvrier récoltant lui permet de soigner 400 arbres. La population assez
mélangée, est tranquille et, en général, honnête.
Toutes ces données, qu'on trouve rarement aussi complètes dans une relation de voyage,
méritaient d'être enregistrées.
*
o *
Progrès de l'abaca aux Philippines. — Le Bulletin Economique de 1916.
(120 p. 548) a déjà signalé la méthodique intervention des pouvoirs publics pour accroître la
production de l'abaca et améliorer la qualité de la fibre par une meilleure préparation. Les
résultats de cette pression administrative paraissent avoir été remarquables.
Le rapport du bureau du commerce de Washington pour 1917 enregistre les progrès
constatés. Comparant les rendements relevés dans les premiers semestres de 1916, puis de
1917, il relève que, tandis que la quantité marque un accroissement de 6,4 pour cent, le gain
en qualité est beaucoup plus notable, puisqu'il se chiffre par un accroissement de 43 pour cent
dans la proportion de fibre bien préparée. Ainsi, dans la période janvier-juiin 1916, le total de
la production aurait été de 73.783 tonnes (de 2.000 livres) et, dans la même période de 1917,
de 78.520 tonnes. Ces chiflres n'ont pas une très grande portée, parce que la production peut
varier notablement indépendamment de l'action des cultivateurs et du Gouvernement des
îles ; mais ce qui mérite davantage d'être retenu, c'est que la quantité de belle fibre bien
préparée et exportée a été de 25.440 tonnes pour janvier-juin 1916 et de 36.400 tonnes pour
la période correspondante de 191 7. 'p'
*
* *
Les caoutchoucs coloniaux (1). - On s'est préoccupé, il y a quelque temps, d'intensi-
fier les achats de nos caoutchoucs coloniaux par l'industrie métropolitaine et le Syndicat
professionnel des caoutchoucs a envisagé cette importante question.
Les caoutchoucs coloniaux français sont de diverses sortes et proviennent principalement
de trois colonies : Indochine, Afrique Occidentale, Afrique Equatoriale, auxquelles on peut
ajouter Madagascar.
Le caoutchouc d'Indochine, plus exactement de Cochinchine, est un caoutchouc de plan-
tation tiré de l'Hévéa brasiliensis et présenté comme tous les caoutchoucs des plantations
d'Indo-Malaisie. Il en a toutes les qualités et la valeur.
Les caoutchoucs d'Afrique Occidentale sont tirés soit de lianes (genre Landolphia et Clitandra),
principalement de la liane gohine et d'un arbre, le Funtumia, qui est à l'Afrique ce que l'Hé-
véa est au Brésil, mais qui produit beaucoup moins. Tous les caoutchoucs d'Afrique Occiden-
tale sont maintenant préparés sous forme de plaquettes ou de lanières. Ces caoutchoucs vien-
nent surtout à Bordeaux où ils sont favorablement appréciés par les courtiers. Ils se classent
en deux catégories : les Nigers (liane) et les Funtumia. Le Syndicat bordelais du commerce
des caoutchoucs, 8, cours du Pavé-des-Chartrons, a déterminé, dans la séance du 27 décem-
bre 1906, les conditions de vente, le 16 mars 1911, les spécifications des qualités. (V. circu-
laire du Syndicat du 20 juillet 1911).
(1) Extrait de la Gazette des valeurs coloniales.
La maximum a atteint à Basilan, 2 m. 54 avec une bienfaisante régularité de répartition.
L'altitude moyenne est d'environ 70 mètres.
Le sol contient un important pourcentage de latérite friable, même dans la main, et s'ameublit
aisement par la culture.
La journée d'un ouvrier récoltant lui permet de soigner 400 arbres. La population assez
mélangée, est tranquille et, en général, honnête.
Toutes ces données, qu'on trouve rarement aussi complètes dans une relation de voyage,
méritaient d'être enregistrées.
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o *
Progrès de l'abaca aux Philippines. — Le Bulletin Economique de 1916.
(120 p. 548) a déjà signalé la méthodique intervention des pouvoirs publics pour accroître la
production de l'abaca et améliorer la qualité de la fibre par une meilleure préparation. Les
résultats de cette pression administrative paraissent avoir été remarquables.
Le rapport du bureau du commerce de Washington pour 1917 enregistre les progrès
constatés. Comparant les rendements relevés dans les premiers semestres de 1916, puis de
1917, il relève que, tandis que la quantité marque un accroissement de 6,4 pour cent, le gain
en qualité est beaucoup plus notable, puisqu'il se chiffre par un accroissement de 43 pour cent
dans la proportion de fibre bien préparée. Ainsi, dans la période janvier-juiin 1916, le total de
la production aurait été de 73.783 tonnes (de 2.000 livres) et, dans la même période de 1917,
de 78.520 tonnes. Ces chiflres n'ont pas une très grande portée, parce que la production peut
varier notablement indépendamment de l'action des cultivateurs et du Gouvernement des
îles ; mais ce qui mérite davantage d'être retenu, c'est que la quantité de belle fibre bien
préparée et exportée a été de 25.440 tonnes pour janvier-juin 1916 et de 36.400 tonnes pour
la période correspondante de 191 7. 'p'
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Les caoutchoucs coloniaux (1). - On s'est préoccupé, il y a quelque temps, d'intensi-
fier les achats de nos caoutchoucs coloniaux par l'industrie métropolitaine et le Syndicat
professionnel des caoutchoucs a envisagé cette importante question.
Les caoutchoucs coloniaux français sont de diverses sortes et proviennent principalement
de trois colonies : Indochine, Afrique Occidentale, Afrique Equatoriale, auxquelles on peut
ajouter Madagascar.
Le caoutchouc d'Indochine, plus exactement de Cochinchine, est un caoutchouc de plan-
tation tiré de l'Hévéa brasiliensis et présenté comme tous les caoutchoucs des plantations
d'Indo-Malaisie. Il en a toutes les qualités et la valeur.
Les caoutchoucs d'Afrique Occidentale sont tirés soit de lianes (genre Landolphia et Clitandra),
principalement de la liane gohine et d'un arbre, le Funtumia, qui est à l'Afrique ce que l'Hé-
véa est au Brésil, mais qui produit beaucoup moins. Tous les caoutchoucs d'Afrique Occiden-
tale sont maintenant préparés sous forme de plaquettes ou de lanières. Ces caoutchoucs vien-
nent surtout à Bordeaux où ils sont favorablement appréciés par les courtiers. Ils se classent
en deux catégories : les Nigers (liane) et les Funtumia. Le Syndicat bordelais du commerce
des caoutchoucs, 8, cours du Pavé-des-Chartrons, a déterminé, dans la séance du 27 décem-
bre 1906, les conditions de vente, le 16 mars 1911, les spécifications des qualités. (V. circu-
laire du Syndicat du 20 juillet 1911).
(1) Extrait de la Gazette des valeurs coloniales.
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