Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
— 303 —
C'est le cas notamment des Bassia dont nous connaissons deux espèces en Cochinchine et
au Cambodge et du Schleichera trijuga (sapindacée prise à tort par Loureiro pour un
Pistachier et nommée par lui Pistacia oleosa). Il convient toutefois de faire une exception
pour une Myristicacée assez répandue dans la région de Saigon et dans la province de Bien-
hoa, le Horsfieldia Irya (Gaertn.) Warburg.
Sous le nom annamite de Sang mau, on désigne, en Cochinchine, diverses espèces de My-
risticacées (des genres Myristica, Knema, Horsfieldia). L'une d'elles, le Horsfieldia Irya
est assez répandue dans les lieux marécageux et fournit des quantités élevées de graines
oléagineuses (jusqu'à 5o kilogs par arbre adulte, d'après M. GIRARD) entourées d'une arille
d'un rouge écarlate et contenant jusqu'à 5o ° o de matière grasse. La croissance de l'arbre
parait assez rapide. Aussi un planteur de Cochinchine se propose d'en tenter prochainements
la culture, de sorte que nous serons fixés dans quelques années sur les rendements. Jr
Aug. CHEVALIER :
Docteur ès-sciences
Chef de la Mission permanente d'Agriculture
au Ministère des Colonies.
*
* *
Note sur le fonctionnement des magnaneries du Tonkin. — Les magnaneries
du Tonkin créées en 1908-1909 et 1910 dans un but démonstratif et expérimental furent
installées avec des moyens de fortune, les crédits alloués pour leur installation et leur fonc-
tionnement étant insuffisants ; aussi végétèrent-elles pendant plusieurs années.
Au point de vue démonstratif, leur rôle fut pendant longtemps négatif, car les éducations
de vers à soie entreprises dans ces établissements réussirent souvent mal et donnèrent en
général des cocons de qualité médiocre. D'autre part, le mauvais état des plantations de
mûriers envahies par les herbes, n'était pas non plus pour frapper l'esprit des indigènes dans
un sens favorable et les inviter à s'adonner à la sériciculture.
Au point de vue expérimental, les résultats ne furent guère meilleurs; les éducations de
vers de race japonaise, chinoise ou croisée, ne donnèrent pas satisfaction. Cette non réussite
doit être en grande partie attribuée au manque de préparation du personnel indigène qui
était chargé de la surveillance des magnaneries, car de nouveaux essais, faits à Thanh-ba et
à Tuyên-quang en 1916 et 1916 ont donné entière satisfaction et démontré que si ces vers de
races étrangères sont plus exigeants que ceux de race indigène pure, ils peuvent supporter le
climat de ce pays, et donner des cocons de qualité supérieure. Ces derniers essais ont frappé
les indigènes qui les ont vus, et des sériciculteurs des régions de La-pho Bat-bat et Bach-hat
ont demandé des graines de ces vers croisés pour en essayer l'élevage. Il ne nous a mal-
heureusement pas été possible de leur en procurer.
En 1914, la création d'un atelier de grainage fût décidée à Bach-hat, centre séricicole
appelé par sa situation à un rapide développement. Dès lors, le but des magnaneries, tout en
restant démonstratif, fut surtout de produire des cocons de bonne qualité, provenant de vers
de race indigène pour approvisionner cet établissement, et on abandonna les éducations de
vers de croisement.
Au début de 1914, la libre disposition des recettes faites par les magnaneries gérées en
commun, permit d'apporter quelques améliorations aux constructions, et surtout d'augmenter
et de remettre en état quelques-unes des plantations de mûriers envahies par la brousse,
C'est le cas notamment des Bassia dont nous connaissons deux espèces en Cochinchine et
au Cambodge et du Schleichera trijuga (sapindacée prise à tort par Loureiro pour un
Pistachier et nommée par lui Pistacia oleosa). Il convient toutefois de faire une exception
pour une Myristicacée assez répandue dans la région de Saigon et dans la province de Bien-
hoa, le Horsfieldia Irya (Gaertn.) Warburg.
Sous le nom annamite de Sang mau, on désigne, en Cochinchine, diverses espèces de My-
risticacées (des genres Myristica, Knema, Horsfieldia). L'une d'elles, le Horsfieldia Irya
est assez répandue dans les lieux marécageux et fournit des quantités élevées de graines
oléagineuses (jusqu'à 5o kilogs par arbre adulte, d'après M. GIRARD) entourées d'une arille
d'un rouge écarlate et contenant jusqu'à 5o ° o de matière grasse. La croissance de l'arbre
parait assez rapide. Aussi un planteur de Cochinchine se propose d'en tenter prochainements
la culture, de sorte que nous serons fixés dans quelques années sur les rendements. Jr
Aug. CHEVALIER :
Docteur ès-sciences
Chef de la Mission permanente d'Agriculture
au Ministère des Colonies.
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Note sur le fonctionnement des magnaneries du Tonkin. — Les magnaneries
du Tonkin créées en 1908-1909 et 1910 dans un but démonstratif et expérimental furent
installées avec des moyens de fortune, les crédits alloués pour leur installation et leur fonc-
tionnement étant insuffisants ; aussi végétèrent-elles pendant plusieurs années.
Au point de vue démonstratif, leur rôle fut pendant longtemps négatif, car les éducations
de vers à soie entreprises dans ces établissements réussirent souvent mal et donnèrent en
général des cocons de qualité médiocre. D'autre part, le mauvais état des plantations de
mûriers envahies par les herbes, n'était pas non plus pour frapper l'esprit des indigènes dans
un sens favorable et les inviter à s'adonner à la sériciculture.
Au point de vue expérimental, les résultats ne furent guère meilleurs; les éducations de
vers de race japonaise, chinoise ou croisée, ne donnèrent pas satisfaction. Cette non réussite
doit être en grande partie attribuée au manque de préparation du personnel indigène qui
était chargé de la surveillance des magnaneries, car de nouveaux essais, faits à Thanh-ba et
à Tuyên-quang en 1916 et 1916 ont donné entière satisfaction et démontré que si ces vers de
races étrangères sont plus exigeants que ceux de race indigène pure, ils peuvent supporter le
climat de ce pays, et donner des cocons de qualité supérieure. Ces derniers essais ont frappé
les indigènes qui les ont vus, et des sériciculteurs des régions de La-pho Bat-bat et Bach-hat
ont demandé des graines de ces vers croisés pour en essayer l'élevage. Il ne nous a mal-
heureusement pas été possible de leur en procurer.
En 1914, la création d'un atelier de grainage fût décidée à Bach-hat, centre séricicole
appelé par sa situation à un rapide développement. Dès lors, le but des magnaneries, tout en
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de race indigène pour approvisionner cet établissement, et on abandonna les éducations de
vers de croisement.
Au début de 1914, la libre disposition des recettes faites par les magnaneries gérées en
commun, permit d'apporter quelques améliorations aux constructions, et surtout d'augmenter
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