Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
— 276 -
sur les côtés sont enlevées. Environ 10 centimètres de l'écorce sont enlevés de
chaque côté à la base du pétiole et la partie écorcée est bien battue à l'aide
d'un morceau de bois, jusqu'à ce que l'extrémité des fibres se sépare de la
pulpe environnante. Une bande de l'écorce est en partie déchirée en dessus.
Avec cette bande, le pétiole est attaché, dans une position inclinée, à une tra-
verse quelconque, de façon que la partie battue se trouve la plus proche de
l'ouvrier. Quelques fibres sont alors enroulées fortement à la main et tirées
d'une façon régulière. Ce travail demande de l'adresse et de la pratique.
Si tout le pétiole a été battu, il est plus facile de tirer les fibres ; mais elles
ont tendance à se colorer en séchant, ce qu'il importe d'éviter.
L'extraction de la fibre doit être faite dans l'ombre, soit le matin de bonne
heure, soit tard dans l'après-midi, quand le pétiole est encore frais.
Les fibres de « Buntal » obtenues varient en qualité. En général, cette qualité
dépend de l'âge des fibres, la plus jeune étant la plus fine et la plus vieille,
la plus grosse.
Il y a plusieurs méthodes en usage, aux Philippines, pour préparer les fibres
de tressage. Elles peuvent être mises pendant trois jours dans une jarre remplie
d'eau, dans laquelle on a cuit du riz, et alors placées pendant 3 ou 4 jours dans
du vinaigre pour les assouplir. Ensuite, elles sont lavées dans de l'eau claire et
séchées à l'ombre.
Quelquefois, la première partie de ce procédé est ainsi modifiée : les fibres
sont mises pendant une période d'une à deux semaines dans un récipient con-
tenant moitié vinaigre et moitié eau ; après quoi elles sont plongées dans de
l'eau bouillante pour quelques minutes seulement, jusqu'à ce que l'eau rede-
vieune en ébullition. Elles sont alors retirées et séchées.
Le procédé suivant est également employé :
Les fibres sont premièrement trempées dans l'eau pour quelques jours, puis
bouillies dans de l'eau contenant du vinaigre.
Si l'on veut aplatir la fibre, on la passe sous un rouleau de bois reposant
sur des chevalets.
Comme toutes les fibres, le « Buntal » doit être travaillé dans un endroit
humide, sans quoi il deviendrait cassant.
En Indochine, particulièrement dans le sud (Annam, Cochinchine et Cam-
bodge) on remarque le palmier « Talipot » (Corypha umbraculifera (Lin.)
dénommé par les indigènes sous les appellations différentes de : La Khe, La
Khay, La Buôn et La Trang. Ses feuilles sont très utilisées ; on les emploie
effectivement pour faire des voiles d'embarcations, des paillottes blanches
tressées et aussi pour garnir parfois l'intérieur des paniers de noix d'arec pour
les expéditions.
Mais, en aucun endroit, à notre connaissance, on extrait des pétioles des feuil-
les, les fibres de « Buntal » qu'il peut aussi produire et qui pourraient se ven-
dre, pour la confection de beaux chapeaux, à raison de 3 francs le kilogramme.
Nous avons pu extraire des pétioles des feuilles du Talipot envoyé à Hanoi, en
sur les côtés sont enlevées. Environ 10 centimètres de l'écorce sont enlevés de
chaque côté à la base du pétiole et la partie écorcée est bien battue à l'aide
d'un morceau de bois, jusqu'à ce que l'extrémité des fibres se sépare de la
pulpe environnante. Une bande de l'écorce est en partie déchirée en dessus.
Avec cette bande, le pétiole est attaché, dans une position inclinée, à une tra-
verse quelconque, de façon que la partie battue se trouve la plus proche de
l'ouvrier. Quelques fibres sont alors enroulées fortement à la main et tirées
d'une façon régulière. Ce travail demande de l'adresse et de la pratique.
Si tout le pétiole a été battu, il est plus facile de tirer les fibres ; mais elles
ont tendance à se colorer en séchant, ce qu'il importe d'éviter.
L'extraction de la fibre doit être faite dans l'ombre, soit le matin de bonne
heure, soit tard dans l'après-midi, quand le pétiole est encore frais.
Les fibres de « Buntal » obtenues varient en qualité. En général, cette qualité
dépend de l'âge des fibres, la plus jeune étant la plus fine et la plus vieille,
la plus grosse.
Il y a plusieurs méthodes en usage, aux Philippines, pour préparer les fibres
de tressage. Elles peuvent être mises pendant trois jours dans une jarre remplie
d'eau, dans laquelle on a cuit du riz, et alors placées pendant 3 ou 4 jours dans
du vinaigre pour les assouplir. Ensuite, elles sont lavées dans de l'eau claire et
séchées à l'ombre.
Quelquefois, la première partie de ce procédé est ainsi modifiée : les fibres
sont mises pendant une période d'une à deux semaines dans un récipient con-
tenant moitié vinaigre et moitié eau ; après quoi elles sont plongées dans de
l'eau bouillante pour quelques minutes seulement, jusqu'à ce que l'eau rede-
vieune en ébullition. Elles sont alors retirées et séchées.
Le procédé suivant est également employé :
Les fibres sont premièrement trempées dans l'eau pour quelques jours, puis
bouillies dans de l'eau contenant du vinaigre.
Si l'on veut aplatir la fibre, on la passe sous un rouleau de bois reposant
sur des chevalets.
Comme toutes les fibres, le « Buntal » doit être travaillé dans un endroit
humide, sans quoi il deviendrait cassant.
En Indochine, particulièrement dans le sud (Annam, Cochinchine et Cam-
bodge) on remarque le palmier « Talipot » (Corypha umbraculifera (Lin.)
dénommé par les indigènes sous les appellations différentes de : La Khe, La
Khay, La Buôn et La Trang. Ses feuilles sont très utilisées ; on les emploie
effectivement pour faire des voiles d'embarcations, des paillottes blanches
tressées et aussi pour garnir parfois l'intérieur des paniers de noix d'arec pour
les expéditions.
Mais, en aucun endroit, à notre connaissance, on extrait des pétioles des feuil-
les, les fibres de « Buntal » qu'il peut aussi produire et qui pourraient se ven-
dre, pour la confection de beaux chapeaux, à raison de 3 francs le kilogramme.
Nous avons pu extraire des pétioles des feuilles du Talipot envoyé à Hanoi, en
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