Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
— 271 -
Comme on le verra par le tableau ci-après, la France avait été, jusqu'en 1915,
l'acheteur principal de coprah philippin. Elle figurait encore dans cette année
pour 63.000 tonnes, pour descendre à 18.000 en 1916. Ainsi que je l'indiquais
plus haut, la cause de cette réduction est attribuable au manque de tonnage. Je
voudrais pouvoir dire qu'elle correspond au développement de la culture du
cocotier dans nos colonies. Toutefois, cette culture paraît avoir peu tenté nos
colons, parce que d'un rendement à trop longue échéance, sept ans. C'est
cependant une question très intéressante, si l'on en juge par les résultats obtenus
ici dans ces dernières années par le traitement du coprah sur place qui a conduit
à la fabrication intensive de l'huile de coco. En dehors de son usage alimentaire,
elle est très employée dans la préparation des explosifs en raison de son pour-
centage élevé en glycérine. La production a été sans cesse en augmentant et a
été uniquement dirigée sur les Etats-Unis. Son exportation est passée de 5.010
tonnes en 1913 à 16.091 en 1916. Elle compense donc avantageusement le
déficit de l'exportation du coprah. Son prix, qui avait légèrement baissé en 1915,
s'est relevé en 1916. On cotait en 1915 à 418 pesos 96 la tonne et 487 pesos 94
en 1916. C'est la cote la plus élevée qui ait été atteinte jusqu'à présent.
Il y a lieu de remarquer que ce sont les Allemands, employés, il est vrai, par
une compagnie locale, la « Philippine Vegetable Oil C° », qui ont contribué au
développement de cette branche industrielle. Cette compagnie est la propriété
de l'archevêché américain.
Les tourteaux résultant de la fabrication de l'huile de coco trouvaient, avant
la guerre, leur débouché en Allemagne. C'était le seul pays acheteur, pour la
totalité. Cette exportation a été complètement arrêtée en 1915. Elle a repris en
1916 et l'on peut constater que la Hollande, qui n'avait jamais acheté ce
produit, en a exporté près de 1.000 tonnes des Philippines. Il est permis de
supposer qu'elles ont trouvé leur écoulement sur le marché ennemi.
Pour la première fois également, le Japon s'est rendu acquéreur d'environ
600 tonnes.
Tableau des exportations de coprah.
1916 1915 1914 1913
DESTINATIONS
TONNES TONNES TONNES TONNES
Etats-Unis 35.470 21.217 18.181 10.027
Angleterre 2.85i 5.55o 2.540
France 18.28g 60.070 39,377 44.088
Italie. 4.792 15.257 2.954 »
Espagne 7-565 20.062 9-780 1 031
Allemagne » » 6 465 10^55
Comme on le verra par le tableau ci-après, la France avait été, jusqu'en 1915,
l'acheteur principal de coprah philippin. Elle figurait encore dans cette année
pour 63.000 tonnes, pour descendre à 18.000 en 1916. Ainsi que je l'indiquais
plus haut, la cause de cette réduction est attribuable au manque de tonnage. Je
voudrais pouvoir dire qu'elle correspond au développement de la culture du
cocotier dans nos colonies. Toutefois, cette culture paraît avoir peu tenté nos
colons, parce que d'un rendement à trop longue échéance, sept ans. C'est
cependant une question très intéressante, si l'on en juge par les résultats obtenus
ici dans ces dernières années par le traitement du coprah sur place qui a conduit
à la fabrication intensive de l'huile de coco. En dehors de son usage alimentaire,
elle est très employée dans la préparation des explosifs en raison de son pour-
centage élevé en glycérine. La production a été sans cesse en augmentant et a
été uniquement dirigée sur les Etats-Unis. Son exportation est passée de 5.010
tonnes en 1913 à 16.091 en 1916. Elle compense donc avantageusement le
déficit de l'exportation du coprah. Son prix, qui avait légèrement baissé en 1915,
s'est relevé en 1916. On cotait en 1915 à 418 pesos 96 la tonne et 487 pesos 94
en 1916. C'est la cote la plus élevée qui ait été atteinte jusqu'à présent.
Il y a lieu de remarquer que ce sont les Allemands, employés, il est vrai, par
une compagnie locale, la « Philippine Vegetable Oil C° », qui ont contribué au
développement de cette branche industrielle. Cette compagnie est la propriété
de l'archevêché américain.
Les tourteaux résultant de la fabrication de l'huile de coco trouvaient, avant
la guerre, leur débouché en Allemagne. C'était le seul pays acheteur, pour la
totalité. Cette exportation a été complètement arrêtée en 1915. Elle a repris en
1916 et l'on peut constater que la Hollande, qui n'avait jamais acheté ce
produit, en a exporté près de 1.000 tonnes des Philippines. Il est permis de
supposer qu'elles ont trouvé leur écoulement sur le marché ennemi.
Pour la première fois également, le Japon s'est rendu acquéreur d'environ
600 tonnes.
Tableau des exportations de coprah.
1916 1915 1914 1913
DESTINATIONS
TONNES TONNES TONNES TONNES
Etats-Unis 35.470 21.217 18.181 10.027
Angleterre 2.85i 5.55o 2.540
France 18.28g 60.070 39,377 44.088
Italie. 4.792 15.257 2.954 »
Espagne 7-565 20.062 9-780 1 031
Allemagne » » 6 465 10^55
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 137/194
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6534723w/f137.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6534723w/f137.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6534723w/f137.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6534723w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6534723w