Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
- 240 -.
par une production abondante de capsules. Par suite de l'arrêt complet des
pousses nouvelles, toute leur activité végétative n'est utilisée qu'à bien nourrir
les fruits qu'elles produisent. D'autre part, le rendement des cultures, d'une
année à l'autre, y est plus régulier et les maladies cryptogamiques (la pourriture
de la capsule notamment) y sont moins généralisées.
La carde obtenue est moins laineuse, plus régulière et n'est plus encom-
brée de petits boutons qui, pour le coton obtenu des cultures indigènes sur
berges, en déprécient la qualité.
La fibre est également plus lonque ; 24 à 29 m/m en moyenne (au lieu
de 18 à 22 m/m).
Expertise du coton des terres élevées ; appréciation
de l'industrie française.
Des échantillons de coton, obtenus des premiers essais culturaux, furent
transmis au Jardin colonial en août 1915. Sur la demande de M. Prudhomme,
directeur de cet établissement et de M. Ch. Auguste Marande, vice-président
de l'Association cotonnière coloniale, ces échantillons ont été soumis à
l'expertise de divers spécialistes, négociants et industriels de la place du Havre;
ils ont été appréciés de la façon suivante :
« Coton d'un beau classement et de belle nuance brillante ;
« Soie un peu laineuse, irrégulière, de 24 à 28 m/m de long.
« Bien que de vente moins courante que les sortes des Etats-Unis,
« cecolon, s'il était livré en quantité commerciale, pourrait être facile-
« ment utilisé par la filature française pour la fabrication des fils de
« numéros moyens.
« Sa valeur marchande serait vraisemblablement un peu plus élevée que le
« prix du terme courant, au moment de l'expertise (fin mars 1916). Elle aurait
« oscillé aux environs de 114 francs les 5o kilos, un peu au-dessus ou un peu
« au-dessous suivant besoins » (1).
Le point important à retenir est donc que ce coton a été jugé facilement
utilisable par l'industrie française, tandis que, pour obtenir une meilleure
utilisation de celui obtenu des cultures de berges, la filature française avait
estimé qu'il serait nécessaire de modifier ses machines ou d'avoir recours à
des machines appropriées (2).
Les résultats de l'expertise faite en mars 1916 furent transmis par le
Gouverneur Général de l'Indochine au Résident Supérieur du Cambodge par
(1) Extrait de la note n° 472 du directeur du Jardin colonial de Nogent-sur-Marne.
(2) Un essai industriel du coton du Cambodge, par M. Paul Ancel, de la maison Ancel
Seitz, des Vosges — (Bulletin Economique de l'Indochine, année 1904, p, 757).
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par une production abondante de capsules. Par suite de l'arrêt complet des
pousses nouvelles, toute leur activité végétative n'est utilisée qu'à bien nourrir
les fruits qu'elles produisent. D'autre part, le rendement des cultures, d'une
année à l'autre, y est plus régulier et les maladies cryptogamiques (la pourriture
de la capsule notamment) y sont moins généralisées.
La carde obtenue est moins laineuse, plus régulière et n'est plus encom-
brée de petits boutons qui, pour le coton obtenu des cultures indigènes sur
berges, en déprécient la qualité.
La fibre est également plus lonque ; 24 à 29 m/m en moyenne (au lieu
de 18 à 22 m/m).
Expertise du coton des terres élevées ; appréciation
de l'industrie française.
Des échantillons de coton, obtenus des premiers essais culturaux, furent
transmis au Jardin colonial en août 1915. Sur la demande de M. Prudhomme,
directeur de cet établissement et de M. Ch. Auguste Marande, vice-président
de l'Association cotonnière coloniale, ces échantillons ont été soumis à
l'expertise de divers spécialistes, négociants et industriels de la place du Havre;
ils ont été appréciés de la façon suivante :
« Coton d'un beau classement et de belle nuance brillante ;
« Soie un peu laineuse, irrégulière, de 24 à 28 m/m de long.
« Bien que de vente moins courante que les sortes des Etats-Unis,
« cecolon, s'il était livré en quantité commerciale, pourrait être facile-
« ment utilisé par la filature française pour la fabrication des fils de
« numéros moyens.
« Sa valeur marchande serait vraisemblablement un peu plus élevée que le
« prix du terme courant, au moment de l'expertise (fin mars 1916). Elle aurait
« oscillé aux environs de 114 francs les 5o kilos, un peu au-dessus ou un peu
« au-dessous suivant besoins » (1).
Le point important à retenir est donc que ce coton a été jugé facilement
utilisable par l'industrie française, tandis que, pour obtenir une meilleure
utilisation de celui obtenu des cultures de berges, la filature française avait
estimé qu'il serait nécessaire de modifier ses machines ou d'avoir recours à
des machines appropriées (2).
Les résultats de l'expertise faite en mars 1916 furent transmis par le
Gouverneur Général de l'Indochine au Résident Supérieur du Cambodge par
(1) Extrait de la note n° 472 du directeur du Jardin colonial de Nogent-sur-Marne.
(2) Un essai industriel du coton du Cambodge, par M. Paul Ancel, de la maison Ancel
Seitz, des Vosges — (Bulletin Economique de l'Indochine, année 1904, p, 757).
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