7) Alimentation avec feuille lavée dans une solution de c. tachiol » préparée avec de l'eau bouillie.
8) Témoin.
Voici quels étaient les titres des solutions : « Tachiol » : durant le ?e âge, 1 : 200.000 ; durant le 3e âge, 1 : 150.000; durant le 4e et le 5e âges, 1 : 100.000 ; Lysoforme : 2e âge, 2 0/00 — 3e âge, 3 0/00 — 4e et 5e âges, 5o /oo.
Les résultats obtenus autorisent les conclusions suivantes : 1) Si l'on administre aux vers de la feuille lavée à l'eau ou dans une solution aqueuse de lysoforme ou de « tachiol », la consommation de la feuille est sensiblement inférieure à celle constatée pour la feuille non soumise aux traitements indiqués.
2) Les vers alimentés avec de la feuille humide, tout en consommant une quantité moindre, pèsent plus que les vers alimentés avec de la feuille sèche.
3) Les traitements exposés n'ont pas empêché la manifestation de cas, quoique sporadiques, de flacherie et d'émaciation.
4) L'enveloppe soyeuse des cocons obtenus de vers alimentés avec de la feuille partielle- ment désinfectée est plus pesante que celle produite par des vers nourris avec des feuilles ordinaires. Cette augmentation de poids s'observe aussi chez les cocons de vers alimentés avec de la feuille suffisamment lavée à l'eau de source, soit naturelle, soit bouillie.
5) L'alimentation de la feuille lavée avant ste distribution aux vers à soie influe favorable- ment sur la qualilé de la soie; particulièrement sur la longueur, la ténacité et l'élasticité, ainsi que sur le poids de la bave dévidable.
* * *
SC Le Rhynchophorus ferrugineus, coléoptère nuisible au cocotier et à d'autres palmiers, dans l'île de Ceylan. - Henry G. M. dans The Tropical Agriculturist ; Journal of the Ceylon Agricultural Society, vol. XLVIII, no 4, pp. 218-219,1 pl. Peradeniya !9i7.
Le Rhynchophorus ferrugineus « coconut red weevil », est très répandu et commun dans l'île de Ceylan, partout où l'on cultive le cocotier. 11 attaque probablement d'autres palmiers encore, comme Caryota urens «kitul» et Areca Catechu; mais Cocos nucifera semble être sa plante-hôte préférée. On a observé que les stipes de C. urens nouvellement sectionnés exerçaient une forte attraction sur ce coléoptère.
L'adulte, à ce qu'il semble, ne cause pas de dommage. Les œufs sont pondus dans une blessure quelconque existant sur le stipe du palmier, spécialement là où la sève qui s'épanche se trouve en état de fermentation. Les trous creusés dans la plante par un autre coléoptère, Oryctes rhinoceros, sont particulièrement recherchés par le Rhynchophorus pour y poser ses œufs. A peine éclose, la larve commence à creuser des galeries dans le stipe du palmier. La durée de l'état larvaire, quoique non encore bien déterminée, est probablement longue. Ensuite, l'insecte s'enferme, à l'intérieur des galeries qu'il a creusées, dans un cocon pour se transformer en pupe ; après une période de temps non encore connue il sort à l'état adulte.
Pour ce qui est des dégâts causés par l'insecte, il arrive souvent que toute la partie interne du stipe est transformée en une sorte de pulpe molle, dans laquelle les larves vivent et creu- sent des galeries dans toutes les directions. Cette masse, en fermentant attire d'autres Rhyn- chophorus qui viennent y déposer leurs œufs ; de sorte que l'action commune de tous ces insectes détermine très vite la mort du palmier. Il arrive très souvent aussi que rien à l'ex- térieur de la plante ne révèle l'attaque du coléoptère ; toutefois, en approchant l'oreille d'un
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