Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28. 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534722g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
— 146 —
du Nord ont considérablement augmenté leur rayon de culture et améliorent progressivement
la qualité.
La crise récente a eu un effet bienfaisant sur la plantation du coton dans tout le Nord de
la Chine; mais les récentes inondations ont partiellemént détruit la récolte de cette année
et ont porté un coup brutal à cette culture. On a toutefois le ferme espoir que, après la baisse
des eaux dans les régions inondées, la culture du coton sera plus florissante que jamais par
suite des demandes continuelles des marchés mondiaux de ce produit.
#
'* #
;' Utilisation des déchets de sisal. - Après la défibration de l'agave textile, une quan-
tité importante de matière tend à devenir de plus en plus encombrante et gênante par l'odeur
désagréable qu'elle répand. Suivant la disposition de l'atelier et son éloignement, suivant sur-
tout les moyens de transport et de traction dont l'entreprise est pourvue, il est plus ou moins
avantageux de reporter et répandre sur la plantation cette masse de matière.
On n'a pas manqué de chercher si quelque emploi de cette matière ne permettrait pas d'y
trouver un profit susceptible de venir en déduction des dépenses d'exploitation. Les essais ont
surtout porté sur l'utilisation pour la fabrication du papier, d'une part et, d'autre part, sur la
possibilité retirer de l'alcool de ce déchet ou des troncs épuisés de leurs feuilles.
Le Tropical life d'octobre 1917 signale les expériences instituées dans l'Est britannique
africain depuis un an ou deux pour l'extraction de l'alcool de l'agave et assure que cette
fabrication est possible, mais il n'indique pas que les résultats soient vraiment acquis.
Ces résultats, en effet, confirment ceux précédemment constatés. Une analyse du jus des feuilles
de sisal donne, pour le sucre contenu, la faible proportion de à tant pour les plantes de la
côte que pour celles cultivées sur les hautes terres. Or, au Yucatan, patrie originelle de *
l'exportation de l'agave où des déchets fermentés ont fourni un alcool livré sur le marché, la
proportion du sucre ne fut jamais moindre de 9,4 pour cent et atteignit, à la fin d'une longue
saison sèche, 14,1 pour cent. La plus grande partie de l'alcool réalisé fut obtenue de feuilles
contenant 12 pour cent de sucre.
Dans le rapport de la deuxième année, des expériences britanniques dont s'occupe le
Tropicale life, un ferment fut isolé de plants de sisal, lequel vivait dans une solution sucrée,
mais était promptement tué dans l'extrait de sisal, par l'action non douteuse des acides
organiques qui se trouvent en grande quantité dans cet extrait.
Après neutralisation avec le carbonate de soude et l'addition d'une petite quantité de
glucose, il fut reconnu possible pour le ferment de vivre dans l'extrait de sisal, mais aucune
fermentation n'était obtenue.
Il serait désirable de voir continuer de pareilles expériences,
# *
y Un ennemi de l'Hévéa en Malaisie. - Le rapport sur les travaux des plantations
expérimentales pour 1916 montre que le progrès est constant. Ce qui montre l'ampleur don-
née aux essais, c'est que le rendement total de caoutchouc sec a atteint pour cette année
11.150 kitos. Malheureusement, à la Station de Kuala-Lumpur, un certain nombre de vieux
arbres sont attaqués gravement par Ustilina zonala et par Poria. Les racines de 800 arbres
ont été trouvées sous l'influence de la maladie.
du Nord ont considérablement augmenté leur rayon de culture et améliorent progressivement
la qualité.
La crise récente a eu un effet bienfaisant sur la plantation du coton dans tout le Nord de
la Chine; mais les récentes inondations ont partiellemént détruit la récolte de cette année
et ont porté un coup brutal à cette culture. On a toutefois le ferme espoir que, après la baisse
des eaux dans les régions inondées, la culture du coton sera plus florissante que jamais par
suite des demandes continuelles des marchés mondiaux de ce produit.
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;' Utilisation des déchets de sisal. - Après la défibration de l'agave textile, une quan-
tité importante de matière tend à devenir de plus en plus encombrante et gênante par l'odeur
désagréable qu'elle répand. Suivant la disposition de l'atelier et son éloignement, suivant sur-
tout les moyens de transport et de traction dont l'entreprise est pourvue, il est plus ou moins
avantageux de reporter et répandre sur la plantation cette masse de matière.
On n'a pas manqué de chercher si quelque emploi de cette matière ne permettrait pas d'y
trouver un profit susceptible de venir en déduction des dépenses d'exploitation. Les essais ont
surtout porté sur l'utilisation pour la fabrication du papier, d'une part et, d'autre part, sur la
possibilité retirer de l'alcool de ce déchet ou des troncs épuisés de leurs feuilles.
Le Tropical life d'octobre 1917 signale les expériences instituées dans l'Est britannique
africain depuis un an ou deux pour l'extraction de l'alcool de l'agave et assure que cette
fabrication est possible, mais il n'indique pas que les résultats soient vraiment acquis.
Ces résultats, en effet, confirment ceux précédemment constatés. Une analyse du jus des feuilles
de sisal donne, pour le sucre contenu, la faible proportion de à tant pour les plantes de la
côte que pour celles cultivées sur les hautes terres. Or, au Yucatan, patrie originelle de *
l'exportation de l'agave où des déchets fermentés ont fourni un alcool livré sur le marché, la
proportion du sucre ne fut jamais moindre de 9,4 pour cent et atteignit, à la fin d'une longue
saison sèche, 14,1 pour cent. La plus grande partie de l'alcool réalisé fut obtenue de feuilles
contenant 12 pour cent de sucre.
Dans le rapport de la deuxième année, des expériences britanniques dont s'occupe le
Tropicale life, un ferment fut isolé de plants de sisal, lequel vivait dans une solution sucrée,
mais était promptement tué dans l'extrait de sisal, par l'action non douteuse des acides
organiques qui se trouvent en grande quantité dans cet extrait.
Après neutralisation avec le carbonate de soude et l'addition d'une petite quantité de
glucose, il fut reconnu possible pour le ferment de vivre dans l'extrait de sisal, mais aucune
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Il serait désirable de voir continuer de pareilles expériences,
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expérimentales pour 1916 montre que le progrès est constant. Ce qui montre l'ampleur don-
née aux essais, c'est que le rendement total de caoutchouc sec a atteint pour cette année
11.150 kitos. Malheureusement, à la Station de Kuala-Lumpur, un certain nombre de vieux
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