Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28. 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534722g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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actuellement une étude sur l'ensemble du produit obtenu en une période très étendue ; d'au-
tres recherches restent nécessaires pour mettre en lumière quelles sont les conditions fonda-
mentales du caoutchouc qui ont une influence sur le temps nécessaire à la vulcanisation.
*
* *
La culture du coton en Chine (1). - Depuis la crise récente du coton sur les
marchés de Liverpool et de New-York ainsi que sur les autres marchés, le regard des filateurs
et des importateurs de coton se porte avec intérêt sur la Chine qui est considérée comme
un des plus grands fournisseurs de coton du monde entier à l'avenir.
La Chine se classe quatrième parmi les pays producteurs du coton du monde. Sa produc-
tion, d'après les dernières statistiques publiées en 1911, est estimée à 4.050.000 piculs envi-
ron de coton égrené qui se répartissent comme suit, parmi les trois grands centres produc-
teurs.
Piculs.
io) Kiangsou el Chékiang. 3.ooo.ooo
20) Hounan et Houpé. 55o.ooo
3o)PétchilietChantoung. 5oo.ooo
Total approximatif - 4,050.000
Il faut remarquer que les autres provinces de la Chine, telles que le Yunnan, le Kwangtoung
produisent également du coton, mais leur production n'est pas suffisamment importante pour
mériter d'être mentionnée.
Il faut également signaler que, depuis quelques années, et surtout depuis la récente crise
du coton, la culture de cette malvacée en Chine a pris un essor considérable ; on peut estimer
que ce pays produit maintenant plus de 5.000.000 de piculs par an.
U n'est pas facile d'avoir le chiffre exact de la production de cet immense pays, car, avec
ses 400.000.000 d'habitants, la Chine consomme pour ses propres besoins une quantité énorme
de coton.
Comme le montre le tableau ci-dessus, les provinces de Kiangsou et du Chékiang sont les
deux plus grands centres producteurs de coton de la Chine. On évaluait la surface plantée
dans ces deux provinces à 7.640.000 « Mow » en 1914. Avec la hausse énorme du prix du
coton, il y a toute raison de supposer que cette superficie a été augmentée depuis et on
peut l'évaluer à plus de 8.000.000 « mow ».
On divise les cotons chinois en deux grands groupes : les cotons du Kiangson-Chékiang et
ceux du Honnan-Houpé.
LES COTONS DU KIANGSOU ET DU CHÉKIANG
Le Kiangsou, avec ses larges plaines et ses inextricables enchevêtrements de lacs, de
rivières et de canaux, d'une température très douce et d'un climat excellent, est la région
la plus propice à la plantation du coton, du riz, etc.
Le Chékiang est également une des provinces qui produisent du coton en grande quantité,
grâce à la fertilité de son sol et à son climat.
(1) Bulletin commercial d'Extrême-Orient, Nos 1 à 4 — Septembre à Décembre
1917.
actuellement une étude sur l'ensemble du produit obtenu en une période très étendue ; d'au-
tres recherches restent nécessaires pour mettre en lumière quelles sont les conditions fonda-
mentales du caoutchouc qui ont une influence sur le temps nécessaire à la vulcanisation.
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La culture du coton en Chine (1). - Depuis la crise récente du coton sur les
marchés de Liverpool et de New-York ainsi que sur les autres marchés, le regard des filateurs
et des importateurs de coton se porte avec intérêt sur la Chine qui est considérée comme
un des plus grands fournisseurs de coton du monde entier à l'avenir.
La Chine se classe quatrième parmi les pays producteurs du coton du monde. Sa produc-
tion, d'après les dernières statistiques publiées en 1911, est estimée à 4.050.000 piculs envi-
ron de coton égrené qui se répartissent comme suit, parmi les trois grands centres produc-
teurs.
Piculs.
io) Kiangsou el Chékiang. 3.ooo.ooo
20) Hounan et Houpé. 55o.ooo
3o)PétchilietChantoung. 5oo.ooo
Total approximatif - 4,050.000
Il faut remarquer que les autres provinces de la Chine, telles que le Yunnan, le Kwangtoung
produisent également du coton, mais leur production n'est pas suffisamment importante pour
mériter d'être mentionnée.
Il faut également signaler que, depuis quelques années, et surtout depuis la récente crise
du coton, la culture de cette malvacée en Chine a pris un essor considérable ; on peut estimer
que ce pays produit maintenant plus de 5.000.000 de piculs par an.
U n'est pas facile d'avoir le chiffre exact de la production de cet immense pays, car, avec
ses 400.000.000 d'habitants, la Chine consomme pour ses propres besoins une quantité énorme
de coton.
Comme le montre le tableau ci-dessus, les provinces de Kiangsou et du Chékiang sont les
deux plus grands centres producteurs de coton de la Chine. On évaluait la surface plantée
dans ces deux provinces à 7.640.000 « Mow » en 1914. Avec la hausse énorme du prix du
coton, il y a toute raison de supposer que cette superficie a été augmentée depuis et on
peut l'évaluer à plus de 8.000.000 « mow ».
On divise les cotons chinois en deux grands groupes : les cotons du Kiangson-Chékiang et
ceux du Honnan-Houpé.
LES COTONS DU KIANGSOU ET DU CHÉKIANG
Le Kiangsou, avec ses larges plaines et ses inextricables enchevêtrements de lacs, de
rivières et de canaux, d'une température très douce et d'un climat excellent, est la région
la plus propice à la plantation du coton, du riz, etc.
Le Chékiang est également une des provinces qui produisent du coton en grande quantité,
grâce à la fertilité de son sol et à son climat.
(1) Bulletin commercial d'Extrême-Orient, Nos 1 à 4 — Septembre à Décembre
1917.
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