Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28. 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534722g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
— 132 —
(4). Le caoutchouc ordinaire en feuilles qui n'a pas été séché à la fumée est habituellement
d'excellente qualité ; il a généralement, après la vulcanisation, une force de tension de 2.300
à 2.400 Ib par sq. in. -
(5). Il faut plus de temps (de 105 à 130 minutes), pour vulcaniser une même quantité de
caoutchouc « crêpe» même si ce caoutchouc, fraîchement coagulé, n'est passé que quatre fois
aux rouleaux cannelés. Les propriétés mécaniques du caoutchouc « crêpe » après la vulcani-
sation sont souvent inférieures à celles du caoutchouc a plain Sheet ».
(6). La « fatigue » du caoutchouc fraîchement coagulé dans la préparation du « crêpe»
passé jusqu'à soixante-dix fois aux rouleaux cannelés a très peu d'effet sur les propriétés
mécaniques du caoutchouc vulcanisé et n'augmente que très légèrement le temps nécessaire
à la vulcanisation si on le compare à celui nécessité par la vulcanisation du « crêpe » qu'on
ne passe que cinq ou six fois aux rouleaux cannelés.
(7). Le caouchouc crêpe épais, qui s'obtient en roulant ensemble plusieurs morceaux de
crêpe mince, ne demande pas pour la vulcanisation un temps plus grand que ce dernier, et
les différences de force de tension ne sont ni très marquées, ni très constantes. Le crêpe épais
qui s'obtient en étendant au rouleau la masse coagulée à l'épaisseur voulue, se vulcanise ha-
bituellement plus rapidement que la quantité correspondante de crêpe mince.
(8). Les différentes métho les de séchage (à l'air, à la température ordinaire, à l'air chaud
on par le vide) n'ont que peu d'effet sur le temps nécessaire à la vulcanisation ou sur la force
de tension du caoutchouc.
(9). Le fumage du caoutchouc en feuilles augmente considérablement le temps nécessaire à
la vulcanisation et a, dans certains cas, un III IlIvais effet sur les propriétés mécaniques de la
matière vulcanisée.
(10). L'addition d'une solution alcaline de créosote à la sève avant la coagulation, n'affecte
en aucune manière les propriétés du caoutchouc en feuilles sec.
(II). Les procédés de Wickhamet et de Byrne ne semblent pas offrir d'avantage en ce qui
concerne les propriétés mécaniques de la matière vulcanisée.
(12). La méthode consistant à presser le caoutchouc en blocs ou à le mettre en rouleaux
avec ou sans tension n'influe que très légèrement sur le temps nécessaire à la vulcanisation
et sur les propriétés mécaniques.
(13). Les différences des temps nécessaires à la vulcanisation ou les différentes propriétés
physiques des caoutchoucs obtenus en coagulant la sève en deux ou trois fractions sont très
peu marquées.
(14). Le caoutchouc qui reste humide après la coagulation (de la créosote ayant été ajoutée
comme préservatif), semble nécessiter invariablement peu de temps pour la vulcanisation et
donne de très bons résultats mécaniques après la vulcanisation. Ce genre de caoutchouc perd
des protéines au lavage. Dans ce cas, la rapidité avec laquelle se fait la vulcanisation semble
avoir une relation avec l'état d'humidité dans lequel se trouve le caoutchouc ; avec certains
spécimens, le temps nécessaire à la vulcanisation varie avec le pourcentage de protéines, les
échantillons contenant la plus petite quantité de protéines se vulcanisant le plus rapidement.
Cependant, il est impossible actuellement d'établir un rapport définitif entre ces faits, car un
échantillon préparé en évaporant la sève dans le vide et qui contenait une grande proportion
de protéine, s'est aussi vulcanisé très rapidement.
Ce point important nécessite encore des recherches plus approfondies, mais si, en attendant,
les industriels désirent un caoutchouc ayant de bonnes propriétés mécaniques et dont la vul-
canisation soit rapide, il semble qu'on puisse l'obtenir en pressant des feuilles mouillées à la
créosote qu'on façonnera en blocs de grandeur favorable.
(15). Il n'est pas encore possible d'indiquer une méthode perm ettant d'obtenir du caout-
chouc se vulcanisant dans un temps uniforme, les échantillons vulcanisés dans des conditions
absolument similaires à différents moments ayant varié considérablement à ce point de vue.
Le seul moyen pratique d'obtenir un résultat approximatif sur cette question paraît être
(4). Le caoutchouc ordinaire en feuilles qui n'a pas été séché à la fumée est habituellement
d'excellente qualité ; il a généralement, après la vulcanisation, une force de tension de 2.300
à 2.400 Ib par sq. in. -
(5). Il faut plus de temps (de 105 à 130 minutes), pour vulcaniser une même quantité de
caoutchouc « crêpe» même si ce caoutchouc, fraîchement coagulé, n'est passé que quatre fois
aux rouleaux cannelés. Les propriétés mécaniques du caoutchouc « crêpe » après la vulcani-
sation sont souvent inférieures à celles du caoutchouc a plain Sheet ».
(6). La « fatigue » du caoutchouc fraîchement coagulé dans la préparation du « crêpe»
passé jusqu'à soixante-dix fois aux rouleaux cannelés a très peu d'effet sur les propriétés
mécaniques du caoutchouc vulcanisé et n'augmente que très légèrement le temps nécessaire
à la vulcanisation si on le compare à celui nécessité par la vulcanisation du « crêpe » qu'on
ne passe que cinq ou six fois aux rouleaux cannelés.
(7). Le caouchouc crêpe épais, qui s'obtient en roulant ensemble plusieurs morceaux de
crêpe mince, ne demande pas pour la vulcanisation un temps plus grand que ce dernier, et
les différences de force de tension ne sont ni très marquées, ni très constantes. Le crêpe épais
qui s'obtient en étendant au rouleau la masse coagulée à l'épaisseur voulue, se vulcanise ha-
bituellement plus rapidement que la quantité correspondante de crêpe mince.
(8). Les différentes métho les de séchage (à l'air, à la température ordinaire, à l'air chaud
on par le vide) n'ont que peu d'effet sur le temps nécessaire à la vulcanisation ou sur la force
de tension du caoutchouc.
(9). Le fumage du caoutchouc en feuilles augmente considérablement le temps nécessaire à
la vulcanisation et a, dans certains cas, un III IlIvais effet sur les propriétés mécaniques de la
matière vulcanisée.
(10). L'addition d'une solution alcaline de créosote à la sève avant la coagulation, n'affecte
en aucune manière les propriétés du caoutchouc en feuilles sec.
(II). Les procédés de Wickhamet et de Byrne ne semblent pas offrir d'avantage en ce qui
concerne les propriétés mécaniques de la matière vulcanisée.
(12). La méthode consistant à presser le caoutchouc en blocs ou à le mettre en rouleaux
avec ou sans tension n'influe que très légèrement sur le temps nécessaire à la vulcanisation
et sur les propriétés mécaniques.
(13). Les différences des temps nécessaires à la vulcanisation ou les différentes propriétés
physiques des caoutchoucs obtenus en coagulant la sève en deux ou trois fractions sont très
peu marquées.
(14). Le caoutchouc qui reste humide après la coagulation (de la créosote ayant été ajoutée
comme préservatif), semble nécessiter invariablement peu de temps pour la vulcanisation et
donne de très bons résultats mécaniques après la vulcanisation. Ce genre de caoutchouc perd
des protéines au lavage. Dans ce cas, la rapidité avec laquelle se fait la vulcanisation semble
avoir une relation avec l'état d'humidité dans lequel se trouve le caoutchouc ; avec certains
spécimens, le temps nécessaire à la vulcanisation varie avec le pourcentage de protéines, les
échantillons contenant la plus petite quantité de protéines se vulcanisant le plus rapidement.
Cependant, il est impossible actuellement d'établir un rapport définitif entre ces faits, car un
échantillon préparé en évaporant la sève dans le vide et qui contenait une grande proportion
de protéine, s'est aussi vulcanisé très rapidement.
Ce point important nécessite encore des recherches plus approfondies, mais si, en attendant,
les industriels désirent un caoutchouc ayant de bonnes propriétés mécaniques et dont la vul-
canisation soit rapide, il semble qu'on puisse l'obtenir en pressant des feuilles mouillées à la
créosote qu'on façonnera en blocs de grandeur favorable.
(15). Il n'est pas encore possible d'indiquer une méthode perm ettant d'obtenir du caout-
chouc se vulcanisant dans un temps uniforme, les échantillons vulcanisés dans des conditions
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