Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28. 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534722g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
- 130 -
L'eau contenue dans un récipient en fer galvanisé, reposant sur un foyer, est portée à
ébullition. Lorsqu'elle est bouillante, on ouvre un robinet qui communique avec une cuve
contenant un panier chargé d'écorces. Au contact de l'eau chaude, la matière tannante com-
mence à se dissoudre. Lorsque ce deuxième récipient commence à se remplir, on reçoit
dans une cuve en bois le liquide qu'on transvase dans le premier réservoir. Lorsque la
matière est suffisamment épuisée et que les jus titrent environ 3° à 4° Baumé, on reçoit les
solutions tanniques dans un ou plusieurs réservoirs en fer galvanisé. Ces liquides sont alors
concentrés par évaporation à air libre jusqu'à ce qu'ils accusent une densité minimum de
1.150 à 20° environ à l'aéromètre Baumé. On recueille ensuite les extraits ainsi obtenus
dans des récipients en verre. Pendant que la concentration s'effectue, on retire les écorces
de la deuxième cuve et on recommence l'opération.
M. Pétré estime pouvoir traiter de cette façon une tonne d'écorces en quatorze heures.
Les extraits obtenus par ce procédé étant assez fortement colorés, M. Pétré a dû leur faire
subir un traitement de décoloration. Il est arrivé à de bons résultats en traitant les jus
chauffés à 80° ou 90° soit par du son, du bisulfite, du noir animal ou du sang frais. Ce trai-
tement pourrait d'ailleurs être avantageusement fait en France.
Des expériences du dosage du tannin contenu dans les extraits ont été faites ensuite par
le distingué directeur du Laboratoire de Tananarive. Elles ont porté sur quatre échantillons
différents et ont donné les résultats suivants: échantillon 1: 38,55 %; échantillon 2:36,71 %;
échantillon 3 : 47, 23 ; échantillon 4 : 41,1 ° /o.
#
* *
La culture du coton au Maroc (1). - Des essais de culture de coton au Maroc
ont eu lieu cette année sur une quarantaine d'hectares, à Fez, à la fameuse ferme expéri-
mentale d'Aïn-Kadous, à Meknès, à Marrakech et à Casablanca.
A Marrakech, dans les splendides « aguedals » où l'on dispose à volonté d'une eau savam-
ment amenée depuis longtemps par les indigènes et sur un sol riche, bien pourvu en acide
phosphorique et d'origine volcanique attestée par les nombreuses roches porphyriques qui s'y
trouvent, il n'est pas possible que le coton donne de mauvais résultats — question sauterelles
mise à part. Les cotons, récolte 1916, que nous avons vus à Marrakech, étaient de très belle
qualité.
Le climat général de Marrakech, plaine semi-désertique, à grande chaleur en été, rappelle
les conditions de la culture du coton en Égypte, et si des irrigations peuvent être réalisées,
cette immense plaine de Marrakech pourra devenir un centre de production cotonnière assez
sérieux. Les essais y sont confiés à MM. Mahenc et Sénequier, inspecteurs de l'agriculture.
J. DESMETS
#
* *
ÉTRANGER 1
,..:;:. Les récents travaux anglais sur les qualités du caoutchouc de planta-
tion (2). — Au moment où la guerre a éclaté, les Anglais faisaient un grand effort pour
régulariser, « standariser, » comme ils disent, la production du caoutchouc de plantation. Ce
fut le principal objet des discussions qui eurent lieu à la Rubber Exhibition et au Congrès
International d'agriculture à la même époque, en juin 1914, à Londres.
(1) La Reforme Economique. — No 15 — juillet :917'
(2) L'Expansion Coloniale. Bulletin de l'Institut Colonial Marseillais — No 86 — 1er
semestre 1917.
L'eau contenue dans un récipient en fer galvanisé, reposant sur un foyer, est portée à
ébullition. Lorsqu'elle est bouillante, on ouvre un robinet qui communique avec une cuve
contenant un panier chargé d'écorces. Au contact de l'eau chaude, la matière tannante com-
mence à se dissoudre. Lorsque ce deuxième récipient commence à se remplir, on reçoit
dans une cuve en bois le liquide qu'on transvase dans le premier réservoir. Lorsque la
matière est suffisamment épuisée et que les jus titrent environ 3° à 4° Baumé, on reçoit les
solutions tanniques dans un ou plusieurs réservoirs en fer galvanisé. Ces liquides sont alors
concentrés par évaporation à air libre jusqu'à ce qu'ils accusent une densité minimum de
1.150 à 20° environ à l'aéromètre Baumé. On recueille ensuite les extraits ainsi obtenus
dans des récipients en verre. Pendant que la concentration s'effectue, on retire les écorces
de la deuxième cuve et on recommence l'opération.
M. Pétré estime pouvoir traiter de cette façon une tonne d'écorces en quatorze heures.
Les extraits obtenus par ce procédé étant assez fortement colorés, M. Pétré a dû leur faire
subir un traitement de décoloration. Il est arrivé à de bons résultats en traitant les jus
chauffés à 80° ou 90° soit par du son, du bisulfite, du noir animal ou du sang frais. Ce trai-
tement pourrait d'ailleurs être avantageusement fait en France.
Des expériences du dosage du tannin contenu dans les extraits ont été faites ensuite par
le distingué directeur du Laboratoire de Tananarive. Elles ont porté sur quatre échantillons
différents et ont donné les résultats suivants: échantillon 1: 38,55 %; échantillon 2:36,71 %;
échantillon 3 : 47, 23 ; échantillon 4 : 41,1 ° /o.
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La culture du coton au Maroc (1). - Des essais de culture de coton au Maroc
ont eu lieu cette année sur une quarantaine d'hectares, à Fez, à la fameuse ferme expéri-
mentale d'Aïn-Kadous, à Meknès, à Marrakech et à Casablanca.
A Marrakech, dans les splendides « aguedals » où l'on dispose à volonté d'une eau savam-
ment amenée depuis longtemps par les indigènes et sur un sol riche, bien pourvu en acide
phosphorique et d'origine volcanique attestée par les nombreuses roches porphyriques qui s'y
trouvent, il n'est pas possible que le coton donne de mauvais résultats — question sauterelles
mise à part. Les cotons, récolte 1916, que nous avons vus à Marrakech, étaient de très belle
qualité.
Le climat général de Marrakech, plaine semi-désertique, à grande chaleur en été, rappelle
les conditions de la culture du coton en Égypte, et si des irrigations peuvent être réalisées,
cette immense plaine de Marrakech pourra devenir un centre de production cotonnière assez
sérieux. Les essais y sont confiés à MM. Mahenc et Sénequier, inspecteurs de l'agriculture.
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tion (2). — Au moment où la guerre a éclaté, les Anglais faisaient un grand effort pour
régulariser, « standariser, » comme ils disent, la production du caoutchouc de plantation. Ce
fut le principal objet des discussions qui eurent lieu à la Rubber Exhibition et au Congrès
International d'agriculture à la même époque, en juin 1914, à Londres.
(1) La Reforme Economique. — No 15 — juillet :917'
(2) L'Expansion Coloniale. Bulletin de l'Institut Colonial Marseillais — No 86 — 1er
semestre 1917.
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