Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28. 1918/01/01 (A21,N128)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534722g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
- 128 -
Maïs. — Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 9.356.659 kilos, se décom-
posant comme suit: maïs blanc, pour France: 5.922.192 kilos, pour Hongkong:
2.014.888 kilos ; maïs rouge, pour France : 1.249.244 kilos; pour Hongkong: 170.355
kilos.
Coprah. - Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 2.029.070 kilos, se
décomposant comme suit : pour France: 1.660.072 kilos; pour Hongkong : 5.200 kilos;
pour Japon : 301. 118 kilos ; pour Singapore : 62.680 kilos.
Coton. — Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 3.576.699 kilos, se décom-
posant comme suit : coton égrené, pour France : 46.097 kilos ; pour Hongkong : 80.889
kilos; pour Japon : 559.000 kilos ; coton non égrené, pour Hongkong: 2.890.555 kilos;
pour Bombay : 158 kilos.
Caoutchouc. — Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 775.964 kilos, se
décomposant comme suit : caoutchouc de plantation, pour France : 775.929 kilos ; pour
Singapore : 35 kilos.
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* #
,,( Traitement des écorces à tannin (1). - Les difficultés actuelles éprouvées par les
transports maritimes rendent de plus en plus indispensable le traitement sur place des écor-
ces utilisées pour la fabrication des extraits tannants.
Nous croyons utile de résumer ci-dessous les résultats de recherches faites récemment
dans cet ordre d'idées en Afrique du Sud et à Madagascar, en ce qui concerne les écorces
de mimosa et de palétuvier.
Le traitement de l'écorce de mimosa (watle bark) prend un développement de plus en plus
considérable en Afrique du Sud et en particulier au Natal.
L'écorce destinée à être expédiée est en général séchée en plein air et contient de 10 à
12 o o d'eau. L'écorce fraîchement recueillie perd environ 45 o o de son poids, de sorte que
la quantité d'écorce séchée correspond approximativement à 270.000.000 Ib. (environ 120.000
tonnes) d'écorce verte représentant le rendement total par année.
De nombreux travaux étaient entrepris ces dernières années au Natal, dans le but de trou-
ver des méthodes pour fabriquer les extraits surplace.
Le Bulletin de l'Imperial Institute de décembre 1916 décrit deux brevets qui ont trait à
des procédés applicables plus spécialement à l'écorce verte ; les concessionnaires des brevets
affirment du reste que l'écorce sèche,si on le désire, peut, elle aussi, être traitée avec succès.
Le premier de ces brevets est celui accordé au procédé Bilbrough et Frew et la Société «The
Natal Wattle Products Ltd », au capital de £ 25.000, s'est chargée de l'appliquer. Ce procédé
consistera broyer l'écorce avec une série de rouleaux de bronze ; pendant le broyage on imbibe
l'écorce d'eau chaude. Dans une des sucreries de Mont Edgecombe, on affirme, qu'en 1915, on
a fait avec grand succès l'essai de ce procédé. On construit actuellement une usine à Merehan,
sur la côte Sud, à environ 8 milles de Durban, mais on rencontre de grandes difficultés à
obtenir des industriels en Angleterre la livraison des machines ; les moulins pour broyer les
écorces et les évaporateurs sont encore en construction. On estime que cette installation
pourra fournir mille tonnes d'écorce verte par mois, et 12.000 tonnes par an ; mais la Com-
pagnie espère doubler ce rendement en employant le procédé par le vide. Cette société se
propose de mettre sur le marché l'extrait sous forme d'une masse solide contenant environ
20o o d'eau et présentée dans des boîtes cubiques contenant chacune 1 cwt.
(1) — L'Expansion Coloniale. Bulletin de l'institut Colonial Marseillais — n° 86— 1 9 17.
Maïs. — Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 9.356.659 kilos, se décom-
posant comme suit: maïs blanc, pour France: 5.922.192 kilos, pour Hongkong:
2.014.888 kilos ; maïs rouge, pour France : 1.249.244 kilos; pour Hongkong: 170.355
kilos.
Coprah. - Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 2.029.070 kilos, se
décomposant comme suit : pour France: 1.660.072 kilos; pour Hongkong : 5.200 kilos;
pour Japon : 301. 118 kilos ; pour Singapore : 62.680 kilos.
Coton. — Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 3.576.699 kilos, se décom-
posant comme suit : coton égrené, pour France : 46.097 kilos ; pour Hongkong : 80.889
kilos; pour Japon : 559.000 kilos ; coton non égrené, pour Hongkong: 2.890.555 kilos;
pour Bombay : 158 kilos.
Caoutchouc. — Les exportations de l'année 1917, se sont élevées à 775.964 kilos, se
décomposant comme suit : caoutchouc de plantation, pour France : 775.929 kilos ; pour
Singapore : 35 kilos.
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,,( Traitement des écorces à tannin (1). - Les difficultés actuelles éprouvées par les
transports maritimes rendent de plus en plus indispensable le traitement sur place des écor-
ces utilisées pour la fabrication des extraits tannants.
Nous croyons utile de résumer ci-dessous les résultats de recherches faites récemment
dans cet ordre d'idées en Afrique du Sud et à Madagascar, en ce qui concerne les écorces
de mimosa et de palétuvier.
Le traitement de l'écorce de mimosa (watle bark) prend un développement de plus en plus
considérable en Afrique du Sud et en particulier au Natal.
L'écorce destinée à être expédiée est en général séchée en plein air et contient de 10 à
12 o o d'eau. L'écorce fraîchement recueillie perd environ 45 o o de son poids, de sorte que
la quantité d'écorce séchée correspond approximativement à 270.000.000 Ib. (environ 120.000
tonnes) d'écorce verte représentant le rendement total par année.
De nombreux travaux étaient entrepris ces dernières années au Natal, dans le but de trou-
ver des méthodes pour fabriquer les extraits surplace.
Le Bulletin de l'Imperial Institute de décembre 1916 décrit deux brevets qui ont trait à
des procédés applicables plus spécialement à l'écorce verte ; les concessionnaires des brevets
affirment du reste que l'écorce sèche,si on le désire, peut, elle aussi, être traitée avec succès.
Le premier de ces brevets est celui accordé au procédé Bilbrough et Frew et la Société «The
Natal Wattle Products Ltd », au capital de £ 25.000, s'est chargée de l'appliquer. Ce procédé
consistera broyer l'écorce avec une série de rouleaux de bronze ; pendant le broyage on imbibe
l'écorce d'eau chaude. Dans une des sucreries de Mont Edgecombe, on affirme, qu'en 1915, on
a fait avec grand succès l'essai de ce procédé. On construit actuellement une usine à Merehan,
sur la côte Sud, à environ 8 milles de Durban, mais on rencontre de grandes difficultés à
obtenir des industriels en Angleterre la livraison des machines ; les moulins pour broyer les
écorces et les évaporateurs sont encore en construction. On estime que cette installation
pourra fournir mille tonnes d'écorce verte par mois, et 12.000 tonnes par an ; mais la Com-
pagnie espère doubler ce rendement en employant le procédé par le vide. Cette société se
propose de mettre sur le marché l'extrait sous forme d'une masse solide contenant environ
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(1) — L'Expansion Coloniale. Bulletin de l'institut Colonial Marseillais — n° 86— 1 9 17.
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