en même temps. L'Indochine, à ce point de vue, présente des ressources consi- dérables. On ne saurait chiffrer ce qui se consomme dans le pays, de doliques, de radis, de légumes divers, de taros, d'arrowroot, de canne, de gingembre, de manioc frais cultivé autour de la maison, de germes de haricots, de fruits variés, de poissons, de crabes, de crevettes et même d'insectes.
Ceux qui vivent près des populations rurales se rendent compte de l'aisance toujours plus grande qui règne partout et qui se manifeste par une notable amélioration de la nourriture des habitants, lesquels consomment toujours plus de viande de buffle, de bœuf, de porc et surtout de volailles.
Productions se rattachant à l'agriculture.
Sériciculture. — Toutes les parties de l'Indochine sont intéressées à cette branche spéciale en raison d'une augmentation croissante de la consommation locale de la soie et de possibilités indéfinies de vente à l'extérieur. Les produits soyeux de toutes qualités sont assurés d'un placement immédiat ; mais l'Indo- chine pourrait conquérir solidement certains marchés avec des produits amé- liorés dont de plus hauts prix consacreraient la plus grande valeur.
Tous les éléments de réussite étant réunis dans toutes les parties du pays, l'Administration a décidé de systématiser ses efforts pour le développement de la sériciculture. Sauf le Laos, toutes les autres parties de l'Union ont pris part à ce mouvement.
C'est le Tonkin qui a ouvert la marche et qui mène le train en raison de l'importance plus grande que présente pour lui la question de la soie et du plus grand nombre d'éducateurs qu'il possède.
L'Administration de ce pays a continué à encourager la sériciculture par la distribution gratuite de pontes sélectionnées de vers à soie, produites dans les établissements officiels de grainage.
Au cours de l'année, l'établissement de Phu-Iang-thuong en a distribué 3.ooo.ooo $ Celui de Bach-hat 1.657.400 Celui de Kien-an 115.100 Total 4 • 772 • 5°o S
Le nombre des magnaneries-modèles, expérimentales et des ateliers de grai- nage, a été augmenté dans une notable proportion, ainsi que les plantations de mûriers. Les résultats obtenus sont déjà très appréciables et produisent le meilleur effet sur les indigènes, qui s'adonnent de plus en plus à l'élevage des vers à soie.
Les éducations de fin d'année, les meilleures de toutes, ont beaucoup souffert d'un typhon qui est venu aggraver l'infériorité d'une campagne déjà fâcheusemeut influencée par une température peu propice.
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