Dans la seconde partie, l'auteur étudie la technique des diverses pêches maritimes, depuis les grandes pêches à la morue et à la baleine, jusqu'aux pèches côtières et même l'exploita- tion du domaine public maritime (ostréiculture, mytiliculture). Cette partie est d'une lecture très attachante. Bien que remplie de renseignements techniques de grande valeur, elle est accessible à tous. C'est ainsi que l'auteur nous donne des détails captivants sur l'origine et les transformations successives de la pêche à la morue, depuis les petites goëlettes du début jusqu'aux chalutiers à vapeur ou même à moteur à pétrole. La pêche à la baleine dont les dangers ont tant captivé notre enfance, est devenue industrielle ; le harpon n'est plus lancé par un homme, mais par un canon ; ce harpon porte un petit obus qui tue l'animal. L'auteur ne manque pas, d'autre part, de nous faire toucher du doigt les difficultés qui se sont élevées dans ces dernières années entre les pêcheurs et les usiniers à propos de la pêche à la sardine.
Au point de vue spécial de l'utilisation du froid dans le commerce du poisson, l'auteur montre la nécessité de l'emploi judicieux des basses températures pour la conservation et l'expédition du poisson. Le wagon frigorifique ne convient que pour desservir les grands ports de pêche ayant un débit toujours assuré. Mais, pour les petits ports, il est préférable d'employer une caisse frigorifique, de dimensions assez restreintes, pouvant se charger-sur tous wagons. Il s'agit d'ailleurs de poissons réfrigérés mais non de poissons congelés. La congélation doit être réservée pour la conservation des poissons frais destinés à être trans- formés en conserves, tels que les sardines.
La troisième partie de l'ouvrage de M. Kerzoncuf est relative à la partie administrative, service administratif des pêches en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
Le bref aperçu des matières traitées dans le livre montre quels nombreux matériaux ont été utilisés pour mener à bien ce travail. Nous insisterons encore sur ce que la lecture en est attachante, grâce à l'exposé clair et précis des diverses questions, exposé fait d'une plume alerte et qui, dans bien des endroits, ne manque pas de montrer une légère pointe d'humour.
L'éditeur a d'ailleurs présenté ce travail d'une manière attrayante à l'œil, en y intercalant des plans très clairs et des illustrations bien vivantes.
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Contribution à l'étude des fonctions génératrices des papillons du ver à soie relativement à la position des cocons dans la bruyère (1). — Sacchi Rosa, dans le Stazionu Sperimentali agrarie italiane, Vol. L, No 1, pp. 25-32, 3 fig. Modène, 1917 • Le prof. Verson en 1894, puis Kalô en igi3 ont contaté que le ver à soie, au moment de se transformer en chrysalide, cherche à se placer la tête en haut et que, dans la plupart des cas, la chrysalide se place dans le cocon droite et la tête en haut. Ratô s'est demandé SI cette position ne serait pas nuisible à la reproduction, car les chrysalides renfermées dans des cocons disposés verticalement pèsent de tout leur poids sur l'extrémité abdominale, qUI s aplatit et se déforme au détriment des organes de la génération. D'autres savants (prof. Mozziconacci, Mlle Giuseppina Ravenna) ont refait ces études et ont obtenu des résul- tats non concordants ; aussi l'auteur a-t-il jugé opportun de les répéter une fois encore, au « R. Instituto Superiore Agrario » de Pérouse, sur les races : « Giallo Ascoli », « Gialle Abruzzo », « Incrocio Chinesse oro ». Il a confirmé les observations de Verson et de Katô.
On fit monter des vers de race « Incrocio Chinesse cro » sur un petit fagot de bruyère ? balais disposé verticalement, et des vers de la même race sur un autre fagot disposé orizontalement. Chez 20 cocons du 1er groupe (A), » on constata que la chrysalide avait les
- suivants sont extraits du Bulletin mensuel des (t} es renseignements bibliographiques suivants sont extraits du Bal/elin mensuel des renseignements agricoles et des maladies des plantes publié par l'Institut International d'Agriculture de Rome.
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