Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A20,N125)-1917/08/31. 1917/07/01 (A20,N125)-1917/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347175
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 361
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 416
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 422
- .......... Page(s) .......... 423
- .......... Page(s) .......... 423
- BIBLIOGRAPHIE
- 364 -
Il est heureux, pour les filatures chinoises, que le Japon ait le fret à payer
aller et retour, bien que des subsides gouvernementaux permettent aux compa-
gnies de navigation de transporter les marchandises à des taux de fret tels, que
l'avantage n'est pas de beaucoup d'importance, la moyenne du fret du Japon en
Chine sur une balle ayant été de Yên 1.10 (Hk. Ils 0.714) pendant l'année 1916.
En 1915, la Chine exporta 725.955 piculs de coton brut, d'une valeur de
Hk. Tls 13.700.496 dont 551.322 piculs à destination du Japon, tandis que
564.390 piculs furent importés. A moins que la qualité du coton chinois ne
puisse être améliorée, les importations augmenteront vraisemblablement avec
le développement des filatures et tissages ainsi que par la plus grande produc-
tion des numéros tins. La valeur des filés importés en 1915 fut de Hk. Tls
67,116,297 et en 1916 de Hk. Tls 61.965.717. 11 est raisonnable d'admettre
que le même développement réduira ces chiffres et conduira éventuellement à
l'exportation des filés. La fabrication des flanellettes et des couvertures de
coton a été entreprise en Chine, mais ne peut lutter avec quelque chance de
succès, contre les marchandises similaires importées du Japon, le produit chinois
étant frappé d'un droit de 5% ad valorem, suivant les clauses du traité de
1858, tandis que les marchandises japonaises, taxées d'après le tarif d'impor-
tation révisé de 1902 ne payent qu'un droit spécifique n'atteignant pas 50/0'
L'industrie est donc en conséquence tuée par les taxes.
La récolte de coton en 1916 fut bonne et le coton chinois fut le meilleur
marché du monde. Le coton du Shensi, estimé le meilleur de Chine, provient
de graines américaines, introduites par des missionnaires il y a quelques années,
mais il est légèrement jaune de couleur et dégénère rapidement, à moins
que des graines nouvelles ne soient importées. Mélangé avec du coton de
Tungchow, il peut être filé en assez bon no 20. Dans le Shantung, il existe une
qualité spéciale, très demandée en Amérique pour des emplois médicaux,
car elle est si blanche qu'elle ne demande aucun blanchiment. Quelques
expériences de culture de coton ont été faites à Shanghai et l'on espère que
les résultats seront pris en considération par le Gouvernement. Il est en effet
démontré que bien que le climat apparaisse jusqu'ici impropre pour les plants
américains, lesquels ne supportent pas l'humidité et sont sujets aux attaques
des insectes, l'amélioration de la culture ainsi qu'une soigneuse sélection des
graines des plants indigènes pourront tripler la récolte sans augmenter la
surface de culture. En effet, pendant qu'un plant cultivé à la façon tradition-
nelle chinoise donne une moyenne de 5 capsules, les plants cultivés pendant le
cours des expériences en produisirent de 15 à 35 et le coton était de qualité
supérieure.
Quelle que soit la quantité de coton produit, il y aura toujours un marché
pour son écoulement, la demande du monde entier dépassant les approvisionne-
ments.
Lorsque les filatures débutèrent en Chine, le coton se vendait à Shanghai et
pour Shanghai Tls 12 par picul pour la meilleure qualité, mais en concordance
Il est heureux, pour les filatures chinoises, que le Japon ait le fret à payer
aller et retour, bien que des subsides gouvernementaux permettent aux compa-
gnies de navigation de transporter les marchandises à des taux de fret tels, que
l'avantage n'est pas de beaucoup d'importance, la moyenne du fret du Japon en
Chine sur une balle ayant été de Yên 1.10 (Hk. Ils 0.714) pendant l'année 1916.
En 1915, la Chine exporta 725.955 piculs de coton brut, d'une valeur de
Hk. Tls 13.700.496 dont 551.322 piculs à destination du Japon, tandis que
564.390 piculs furent importés. A moins que la qualité du coton chinois ne
puisse être améliorée, les importations augmenteront vraisemblablement avec
le développement des filatures et tissages ainsi que par la plus grande produc-
tion des numéros tins. La valeur des filés importés en 1915 fut de Hk. Tls
67,116,297 et en 1916 de Hk. Tls 61.965.717. 11 est raisonnable d'admettre
que le même développement réduira ces chiffres et conduira éventuellement à
l'exportation des filés. La fabrication des flanellettes et des couvertures de
coton a été entreprise en Chine, mais ne peut lutter avec quelque chance de
succès, contre les marchandises similaires importées du Japon, le produit chinois
étant frappé d'un droit de 5% ad valorem, suivant les clauses du traité de
1858, tandis que les marchandises japonaises, taxées d'après le tarif d'impor-
tation révisé de 1902 ne payent qu'un droit spécifique n'atteignant pas 50/0'
L'industrie est donc en conséquence tuée par les taxes.
La récolte de coton en 1916 fut bonne et le coton chinois fut le meilleur
marché du monde. Le coton du Shensi, estimé le meilleur de Chine, provient
de graines américaines, introduites par des missionnaires il y a quelques années,
mais il est légèrement jaune de couleur et dégénère rapidement, à moins
que des graines nouvelles ne soient importées. Mélangé avec du coton de
Tungchow, il peut être filé en assez bon no 20. Dans le Shantung, il existe une
qualité spéciale, très demandée en Amérique pour des emplois médicaux,
car elle est si blanche qu'elle ne demande aucun blanchiment. Quelques
expériences de culture de coton ont été faites à Shanghai et l'on espère que
les résultats seront pris en considération par le Gouvernement. Il est en effet
démontré que bien que le climat apparaisse jusqu'ici impropre pour les plants
américains, lesquels ne supportent pas l'humidité et sont sujets aux attaques
des insectes, l'amélioration de la culture ainsi qu'une soigneuse sélection des
graines des plants indigènes pourront tripler la récolte sans augmenter la
surface de culture. En effet, pendant qu'un plant cultivé à la façon tradition-
nelle chinoise donne une moyenne de 5 capsules, les plants cultivés pendant le
cours des expériences en produisirent de 15 à 35 et le coton était de qualité
supérieure.
Quelle que soit la quantité de coton produit, il y aura toujours un marché
pour son écoulement, la demande du monde entier dépassant les approvisionne-
ments.
Lorsque les filatures débutèrent en Chine, le coton se vendait à Shanghai et
pour Shanghai Tls 12 par picul pour la meilleure qualité, mais en concordance
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